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France 14-58

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e pinard participe à l’effort de guerre, 1 litre / jour / homme => devient le symbole du patriotisme. Des problèmes d’ordre financiers subsistent : la guerre ruine la France. L’état tourne de + en + le dos au système libéral.

La France est mutilée : 1,9 millions de morts (civils + militaires), seul acquis = les progrès de la médecine et chirurgie.

Absence d’hommes a appris aux femmes à vivre seules : hausse du nombre de femmes seuls célibataires.

Paysans non mobilisés ont souvent fait des profits. En ville, les « nouveaux riches » (qui ont pratiqué le marché noir) tirent des bénéfices mais classe moyenne + ouvrière = dure. Moratoires sur les loyers = propriétaires privés de revenus.

Grèves + dures et + nombreuses.

La guerre et la vie politique

Au début : Etat-major = influence prépondérante. Parlement ne siège pas. Millerand (Guerre) laisse mains libres à Joffre.

MAIS gauche s’inquiète : renaissance de la vie parlementaire en fin 14. Pourtant, parlementaires prudents CAR opinion sous l’Union Sacrée. Joffre refusait tout contrôle parlementaire dans zones des armées MAIS échec d’offensives + pertes humaines + révélations de négligences = 1916, position de Joffre + fragile ; Parlement exerça un contrôle sur opérations.

Nivelle remplaça Joffre.

Des affaires de trahison éclatèrent en 1917 : député radical livrant des renseignements / Le Journal (Humbert) financé par l’ennemi. //t : dans SFIO et CGT développement d’un courant favorable à une paix blanche. Socialistes remettant en cause Union Sacrée, pour eux elle se transformait en une pression nationaliste de droite. 1917 : tournant de la guerre.

Clemenceau président du Conseil = républicain radical de 76 ans, le Tigre ou Père la Victoire. Veut une guerre intégrale.

Instaure une sorte de « dictature de Salut public » = parlementaires perdent une part de leur responsabilité. Généralise le rationnement en 1918 : tout pouvoir du gouvernement sur production, vente, consommation des denrées.

L’immédiat après-guerre : un difficile retour à la paix 1919-1924

La fin du ministère Clemenceau Novembre 1918 – Janvier 1920

1,4 millions de morts + 1,1 millions d’invalides permanents. Certains voulurent oublier et retrouver la Belle Epoque. = une détente fondée sur la recherche du plaisir. Divers sentiments : tristesse mais aussi fierté collective. Un des grands idéaux = l’instauration d’une paix définitive, les divergences = moyens de préserver cette paix. Pour droite = politique énergique, armée puissante pour imposer à l’Allemagne. Pour gauche = sécurité collective, Société des Nations. Pour extrême-gauche = heure de la révolution venue.

Chômage (afflux des démobilisés + désorientation de l’économie de guerre) + inflation + révolution bolchevique = renaissance des mouvements sociaux. CGT : nouveaux adhérents demandant avantages immédiates / chefs réformistes.

SFIO : une minorité hostile à l’Union Sacrée s’opposa aux majoritaires et pris le contrôle. 1919 : Villain acquitté ! = manifestations dans les rues de Paris + répression MAIS Clemenceau : loi sur conventions collectives + journée de 8h

Elections de 1919 : système hybride : scrutin de liste mais si une liste a majorité alors tous les sièges lui revient.

Agitation sociale + Union Sacrée => droite et centre se regroupent au sein du Bloc National (ARD héritière des gambettistes, Fédération républicaine, catholiques de l’Action libérale, nationalistes). Programme : union, libéralisme, laïcité plus favorable à l’Eglise, anticommunisme. Chambre « bleu horizon » (cf couleur des uniformes fin de guerre).

Le bloc national : fermeté ou ouverture ? 1920-1924

Esprit des citadins = évasion, détente (cinémas, music-halls) = « Années folles » MAIS politique toujours.

Agitation sociale sévèrement réprimée + conservatisme MAIS à nuancer : députés du bloc sont ralliés au régime républicain + ne veulent pas développer une politique de revanche catholique : ministres issus du centre du bloc.

Millerand président de la République veut renforcer l’exécutif : politique actif + diplomatie.

Par / à l’Eglise : guerre a fortifié le catholicisme + des catholiques dans les tranchées = camaraderie rendant désuet l’anticléricalisme. Politique de conciliation : Alsace Lorraine garde le concordat + relations diplomatiques renouées avec Vatican + congrégations peuvent se reconstruire // Saint-Siège accepte de consulter le gouv pour les nominations.

Par / au social : chômage + prix = mécontentement. Grève des cheminots en février 1920, fin de la grève en mars MAIS base accusant chefs d’avoir cédé trop vite, reprise de la grève soutenue par CGT => ports, mines, métallurgie etc. (quasi grève générale) => police répression sévère + arrestations.

La naissance du Parti communiste. Tours, décembre 1920

Les origines : à la CGT, coexistence de réformistes / marxistes / syndicalistes révolutionnaires. Régime soviétique inspire sympathie au mouvement ouvrier. Les socialistes hésitent : réactiver la II Internationale ou adhérer à la IIIe ? Lénine pose 21 conditions stricts => réunion au congrès de Tours : Contre l’adhésion (Sembat, Blum) VS Pour (Cachin, Frossard)

Vote : 69 % pour => scission.

Adhérant = SFIC, l’Humanité, masse des nouveaux adhérents enthousiasmés à l’idée de la révolution. Majoritaire

Contre = SFIO, Le Populaire, vieille maison socialiste, minorité mais lourd poids des personnalités (députés etc.)

Scission identique au sein de la CGT sauf que minorité pour un rapprochement avec SFIC, exclue en 21 = CGTU.

1919 = création de la CFTC => Monde ouvrier divisé en 3 confédérations.

Les traits généraux de la vie politique française dans l’entre-deux-guerres

Les lois constitutionnelles

Brièveté du texte => beaucoup de souplesse.

Monarchiste appuyé le Sénat : 300 membres = minimum 40 ans + 225 désignés par collège électoral (après 1884 : proportionnel aux conseils municipaux) = favorisant les campagnes (modérées). Après 1884 les 75 sénateurs inamovibles sont supprimés et les sièges vacants deviennent électifs. Elus pour 9 ans renouvelable par 1/3 tous les 3

Chambre des députés : 600 membres en moyenne, minimum 25 ans, + SUD. Les 2 : initiative + confections des lois.

Président : élus pour 7 ans par les 2 chambres en congrès, exécutif + initiative des lois + dissolution. Irresponsabilité.

Ministres : nommés par le Président, responsables de leurs actes, Président du Conseil s’imposera par l’usage.

L’évolution constitutionnelle de la Troisième République

Prépondérance du Parlement : crise du 16 mai + démission de Mac-Mahon = mort du droit de dissolution. Présidents n’osant plus dissoudre = privés d’un des moyens d’action ; chambre renversait gouvernement sans crainte de riposte.

42 gouvernements en 20 ans d’entre-deux-guerres.

Président : crise du 16 mai + irresponsabilité = membres du gouvernement refusèrent de soutenir ses textes par peur d’être renversés par la Chambre. Un droit encore important = désignation du Président du Conseil.

Président du Conseil = au début primus inter pares puis vrai chef d’équiper. 1934 = existence officielle. MAIS gouvernements hésitaient parfois à prendre décisions audacieuses. Prudents pour durer. => Nouveau procédé : les décrets-lois : sur autorisation du parlement, gouvernements pouvaient prendre des décrets ayant force de loi.

Les singularités des partis politiques

Singularité de la France = fractionnement des forces politiques. En + des partis au Parlement, des ligues et mouvements.

Pour Fernand Braudel = individualisme. Dans l’Identité de la France = habitants éparpillés en provinces ayant cultivé leurs singularités => les affrontements sont nés de la diversité.

Mais division = aussi héritage du passé : Eglise catholique => conservatrice => Ouest et Est catho => votent à droite. Sud Ouest = pratique inexistante => parti Radical.

Mais aussi : complexité de la structure socioprofessionnel. Et système électoral : 2 tours donc 1er tour = nombreux candidats et regroupement seulement au 2nd tour.

Faiblesse des partis : jamais de majorité pour un seul parti : nécessité d’alliance => facteur d’instabilité. En + : dimension idéologique : faiblesse doctrinale + tendances à l’intérieur des partis.

Partis = moins des formations unies autour d’une idéologie que hommes ayant mêmes aspirations, éducation, situations sociopro. Autre faiblesse : pas d’armature administrative rigide et structurée (surtout droite)

Ambiguïtés

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