Gargantua, Rabelais
Commentaire de texte : Gargantua, Rabelais. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lohan26 • 24 Juin 2022 • Commentaire de texte • 646 Mots (3 Pages) • 447 Vues
GARGANTUA TEXTE 1
Ce texte est un extrait du roman argumentatif de littérature d'idées Gargantua publié par Rabelais en
1534. Rabelais est un écrivain humaniste du 16e siècle. Dans ce passage, le père de gargantua décide
de faire faire des études à son fils. Nous nous demanderons comment l'auteur écrit une Satire de
l'éducation médiévale. Dans un premier temps ; nous montrerons qu'il fait une caricature du
précepteur et de la méthode d'enseignement donné à Gargantua. Dans un 2e temps, nous verrons la
satire du successeur de Thubal Holopherne et que les contenus et les matières sont ridiculisés.
Ce texte s'ouvre par la présentation du précepteur de Gargantua, On peut voir que Rabelais se
moque du précepteur de gargantua en utilisant le terme sophiste c'est à dire une personne qui utilise
des raisonnements qui semblent beaux mais qui sont sans valeur. Son nom thubal Holopherne est
comique puisqu'il signifie confusion. Il s'agit donc d'un professeur qui n'est pas très clair, comme
l'indique son nom. Ensuite, la méthode apprentissage de Thubal Holopherne est fondée sur la
mémoire comme le rappelle ironiquement Rabelais : « Si bien qu'il le récitait par cœur » L2
Cette méthode d'enseignement qui est proposée à gargantua est ridicule. Le registre comique est
accentué par le champ lexical du temps qui ponctue chaque apprentissage je cite : « 5 ans et 3
mois », « 13 ans, 5 mois et 2 semaines ». La précision de 2 semaines fait sourire et montre que tout
ceci est ridicule. L'auteur humaniste s'adresse ensuite à son lecteur : je cite « Mais notez que ».
Rabelais crée ainsi une relation avec son lecteur. Gargantua apprend l'écriture gothique qui ne lui
sert à rien puisque c'est devenu totalement démodé et donc inutile.
Rabelais évoque ensuite le matériel d'écriture de gargantua qui se caractérise par une hyperbole du
poids excessif je cite plus de 7000 quintaux. L'anaphore de l'adj « gros » ainsi que cette hyperbole
dénonce un savoir lourd. Ensuite « son plumier » est comparé au moyen de l'outil de comparaison
« aussi gros et grand que » aux « gros piliers de Saint Martin d'Alnay ». L'énumération des
commentateurs de cet ouvrage accentue l'impression de confusion et de complexité, je cite : « avec
les commentaires de Heurtebose, de Faquin, de Tropditeux, du Gualehaut, de Jean le Veau, de
Billonio, de Brelinguandus, et un tas d'autres »., Tous ces noms ont été créés par Rabelais et il en
profite pour créer des jeux de mots satiriques. L'expression « un tas d'autres » qui clôt l’énumération : est ironique : Rabelais ne prend même plus la peine de nommer les commentateurs. Rabelais
poursuit la critique de la pédagogique scolastique, trop fondée sur la mémoire : « il le récitait par
cour à l'envers ». La récitation d'un livre à l'envers est totalement absurde.
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