Gustave Courbet : Un artiste rompant avec la tradition
Synthèse : Gustave Courbet : Un artiste rompant avec la tradition. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Minimarti06 • 12 Septembre 2021 • Synthèse • 761 Mots (4 Pages) • 586 Vues
Gustave Courbet :
Un artiste rompant avec la tradition
I. Sa vie :
Gustave Courbet (1819-1877).
Peintre français inspiré par les romantiques, il voyage en Hollande et en Angleterre (1846-1847). Il fréquente les révolutionnaires de 1848 qui ont participé à la chute de Louis-Philippe et précipité la monarchie et décide de peindre la réalité sociale.
Il est le premier à revendiquer le terme « réaliste » : pour lui, la peinture est « un art vivant, essentiellement concret, représentant des choses réelles et existantes ».Exclu de l’exposition universelle de 1855, mais célèbre dans toute l’Europe, il travaille en Normandie avec le peintre Eugène Boudin.
Après l’échec de la Commune à laquelle il avait participé activement, il s’exile en Suisse (1874) où il se consacre aux paysages.
En rupture avec la peinture académique (voir p.30-31), il détourne le grand format réservé à la peinture d’histoire (cf. tableaux de David) pour décrire un événement ordinaire ou sa propre histoire. On le surnomme « le peintre du laid ».
II. Ses œuvres :
Ses œuvres principales sont : Les casseurs de pierres (1849), Les Paysans de Flagey revenant de la foire, Un enterrement à Ornans (1850), les Baigneuses (1853), La Rencontre ou Bonjour Monsieur Courbet (1854),Les cribleuses de blé (1854), l’atelier du peintre (1855), Les Demoiselles des bords de Seine (1856).
III. Son projet artistique :
Courbet y met en scène des sujets « réalistes », des paysans, des travailleurs, des « exclus » de la société et des salons de peinture. Il les donne à voir, par la taille même des toiles où les personnages sont souvent en grandeur nature.
Toutes ces œuvres ont la particularité d’offrir au public à la fois une forme de liberté exhibée de l’artiste, mais surtout un questionnement plus ou moins confortable non seulement sur l’esthétique, le statut de l’œuvre d’art et de l’artiste, mais aussi sur l’environnement sociopolitique du XIXe siècle.
1. Les cribleuses de blé, huile sur toile (167 cm x 131 cm), 1854, Musée des Beaux-arts, Nantes.
a) Décrivez ce tableau. Le peintre a-t-il choisi un moment exceptionnel. Des personnages exceptionnels ?
b) Le personnage central est de dos. A votre avis, pourquoi le peintre a-t-il fait ce choix ?
c) Quelle est la catégorie sociale des personnages peints ? A l’époque de Courbet, ces personnages étaient-ils souvent peints, exposés dans des salons ?
d) Synthèse : En quoi peut-on dire que ce tableau est réaliste ?
On pourrait compléter cette étude par celle de Les Casseurs de pierres, huile sur toile (159 cm x 259 cm), 1849, tableau qui fut détruit au cours de la Seconde Guerre mondiale, une toile vue, cette fois, au travers d’un écrivain contemporain de l’artiste : Jules Vallès.
« Courbet », Jules Vallès. Article paru dans La Rue, journal qu’il a crée en 1867.
« C’était, je crois, en 1850. Nous nous promenions, quelques amis et moi (le plus vieux pouvait bien avoir dix-huit ans), à travers les galeries de l’Exposition. Tout d’un coup, nous nous arrêtâmes en face d’une toile qui, sur le livret, s’appelait, les Casseurs de pierres, et qui était signée en lettres rouges : G. Courbet.
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