Le Realisme Gustave Courbet
Recherche de Documents : Le Realisme Gustave Courbet. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescours de droit mais se consacre totalement à la peinture dès 1840 (Odalisque).
Après avoir réalisé quelques toiles riches et expressives, il voyage en Hollande et en Angleterre. Au lendemain de sa rencontre avec Prudhon, il se fait le fervent défenseur du réalisme. Ses toiles représentent dès lors des situations contemporaines avec le plus de sincérité possible (Un enterrement à Ornans, 1850).
Les critiques sont choqués par ses productions. Son Atelier du peintre est rejeté de l'Exposition universelle (1855), ce qui le décide à exposer ses oeuvres individuellement. Il peint les Demoiselles du bord de Seine (1857), le Sommeil (1866), la toile érotique l'Origine du monde (1866) et réalise la Falaise d'Etretat, lors d'un séjour en Normandie.
Par la suite, il préside les Beaux-Arts et prend part au mouvement de la Commune. Accusé d'avoir contribué au démontage de la colonne de Vendôme, il est contraint de rembourser les frais de réparation et décide de s'exiler en Suisse, sans un sou en poche. Il s'y éteint en 1877.
Selon moi Gustave Courbet emblématise le mieux ce courant artistique a travers ses multiples oeuvres. On peut donc se demander en quoi ce tableau est-il représentatif du Réalisme ?
Bonjour monsieur Courbet. Huile sur toile 1854 (129x149)
Musée Fabre Montpellier
Description du tableau :
Nous voyons trois personnages accompagne d'un chien: le peintre au milieu, a cote de lui l'un de ses mécène s'appelant Alfred Bruyas et en face d'eux le serviteur de celui-ci. La scène se déroule en Provence sur un terre plein ou le peintre rencontre pour la première fois le serviteur de son mécène. La végétation alentour est désertique. Seule une diligence traverse le paysage.
Ce tableau met en relief le face a face entre un artiste Parisien reconnu et un homme de condition inférieure qui n'est autre que le serviteur du mécène. Nous constatons que Bruyas a une attitude, une posture déférente a l'égard de son artiste si talentueux .
On remarque également le contraste entre l'accoutrement de Courbet et Bruyas et celui du paysan dont l'identité n'est pas mentionné. Néanmoins les deux hommes on chapeau bas en signe de respect envers ''le sans-nom’’. Le face a face entre le serviteur et l'artiste est dépeint volontairement d'égale a égale même si l'apparence de ce dernier reflète sa condition sociale sa tenue est celle d'un rural qui porte le fardeau de son maitre et semble en être fière (il a la tète haute). Seules les cannes et les gants trahissent la différence de milieu (signe d'appartenance a son milieu sociale)
Conclusion :
On peut donc dire que ce tableau et bel et bien symbolique du courant réaliste de cette époque car il met délibérément en scène la rencontre entre deux monde sociaux totalement opposes.
D'ailleurs le titre lui même est également représentative de ce courant car il est démonstrative de l'initiative de l'homme simple fière de sa condition qui va de l'avant pour dire “Bonjours Monsieur Courbet” chose totalement nouvelle a cette époque car jusqu'alors il était impensable qu'un serviteur prenne l'initiative de s'adresser en premier a son supérieur.
Si l’œuvre de Courbet peut finalement être qualifiée de « réaliste », c’est parce qu’elle
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