Histoire Du Théâtre
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2 catégories de théâtre :
- théatre religieux
- théatre profane (XIIIè s)
Un moine compare la messe avec une tragédie antique (XIIe s) et les fidèles = public, prêtres = acteurs.
Monde assimilé à un vaste théâtre terrestre.
La forme de théâtre : le mystère ou au départ la liturgie dramatisée : les tropes.
Embryon de scène avec des champs. Les rôles féminins sont tenus par des hommes (membre clergé)
- XIème siècle : début de petits scénarios : le jeu.
exemple : le jeu de saint nicolas
-> mise en scène d'un saint
Forme similaire appelée le miracle. Un personnage dans une situation critique est sauvé par les miracles d'un saint (ou de marie).
Le "théâtre" commence à se faire sur le parvis puis sur la place au milieu de la cité.
il y a des réactions contre les mystères.
théatre médiéval considéré comme un théatre d'image
mystère très connu : la passion de valenciennes. se déroule sur 25 journées. au départ : célèbre les événements de la semaine sainte. mystère relatant des épisodes historiques (siège d'orléans...)
les acteurs, même quand ils ne jouent pas restent sur la scène, et la scène est divisée en mansion (demeures).
place publique utilisée pour les mystères.
mansions toujours existantes : paradis et enfer (tour gardée par un dragon qui crache de vrai flammes)
système de machinerie assez complexe, pour faire voler des perso, animaux articulés etc
accent mis sur la vue --> plein d'admiration
existence d'un meneur de jeu qui veille à l'organisation du mystère (matériel, artistique, acteur)
obligation par contrat, les acteurs doivent être présents et répéter le matin et être en place le midi.
XVème siècle : les places deviennent payantes, hiérarchie dans la disposition de gradins : les plus riches en hauteur.
les associations joyeuses (1284) joue un spectacle comique et profane. ce sont les jeunes qui jouent les institutions et les grands (noble/clergé).
Contestation des mystères.
1314 - concil d'arles interdit les spectacles à l'exception de la tragédie grecque. Excommunication des acteurs.
( CF : la fête des fous est joué entre noël et l'épiphanie, (interdit vers1500) scène obscène exécuté en plein chœur)
Dans le théatre profane, monologue de batteleur, présence de souffleurs, bastonnade, déguisement personnagesn populaire, typique : bon, méchant, rusé... Dimension satirique (pour publique cultivé).
* Le théâtre baroque
Le théâtre élisabéthain (shakespeare), théâtre espagnol, théâtre italien :
scène au centre, public autour.
Fin XVI, début XVII
auteur : shakespeare, lope de Vega.
- Idée du théâtre dans le théâtre. Personnages en proie à des errances qui les révèlent à eux même. Alternance entre un langage trivial et sophistiqué.
le théâtre du globe, accueille les pièces de shakespeare, conçu en forme de cercle avec des loges.
Lope des Vega : Finance vient de la cours --> contrainte, public noble et bourgeois. Manque d'unité - ramification complexe.
- le théâtre conal en Espagne 1583 1584, scène surélevée, public devant, --> parterre, disposition frontale.
théâtre olympide de Vicence construit en 1595 par Palladio, reproduction du mur comme dans la Rome antique, orné de statues.
Coulisses pour les acteurs lorsqu'ils ne jouent pas.
- Théâtre classique :
Recherche de l'antiquité dans l'architecture comme dans les textes.
Les spectateurs sont de plus en plus séparés de l'espace où on joue.
Recherche de la vraisemblance.
Règles de composition dramatique : règle des 24h, unité de lieu, respect de la bienséance.
Idée de la catharsis (Aristote) principe d'identification du spectateur. Pas de recherche de naturalisme ou de véracité.
Racine : " une action simple chargée de peu de matière"
" Ni tout à fait innocent, ni tout à fait coupable"
-> Séparation entre la tragédie et la comédie très nette.
Comédie : codes différents, classes sociales mélangées, décors différents...
Renouveau à l'entre guerre avec Javel qui reprend des pièces de Molière.
XVIIIe s : Beaumarchais, Marivaux
Beaumarchais : "le mariage de figaro" ou "la folle journée" Marivaux "la dispute"
* Théâtre romantique
1833 - une trentaine de salles à paris
boulevard du temple abritait une succession de petits théâtres.
XIX le théâtre devient un lieu plus populaire, balcons du haut = les poulaillers
Claqueurs venaient applaudir pour entrainer le public.
Edmund Kean : acteur anglais, joue de façon passionné, sorte d'icone romantique.
Deleclus le critique car il fait des fantaisies dans les pièces de Shakespeare.
Frédéric Lemaître -> acteur fétiche de la génération romantique.
Mélodrame, puis drame romantique, --> grand succès (1800-1830)
Drame : Stendhal, Hugo : Cromwell --> préface, manifeste romantique
Hugo : la bataille d'Hernani, nouvelle vision du théâtre
II - le jeu de l'acteur, réflexions sur le théâtre
* Diderot, le paradoxe du comédien
Diderot (1713-1784)
1754 - la lettre sur les sources immuées --> réflexion sur le théâtre et surtout sur la mise en scène
Volonté de développement de la gestuelle.
1773-1778 - le paradoxe du comédien
Décors avec des tableaux peints en fond.
Talma le Kain comédien de l'époque cherche réalité --> utilise des costumes (comme à l'antique)
Le paradoxe du comédien, dialogue fait entre Diderot et son double avec d'autres arguments (????).
- le jeu comme une construction
- écart entre naturel et vérité
- le comédien doit imiter un individu idéal
-> Un travail fondé sur sa sensibilité n'est pas possible car la pièce se répète chaque soir.
Elaborer son jeu comme un art permet une construction qui s'améliore.
Dualité : oublie de soit dans le personnage mais conscience d'être là.
C'est la sensibilité qui fait les mauvais acteurs
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