L'Humanisme
Dissertation : L'Humanisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Miléna Guillemain • 11 Février 2018 • Dissertation • 1 045 Mots (5 Pages) • 1 843 Vues
Français: Dissertation 09/01/16
Aux XVè et XVIIè siècles, de nombreuses oeuvres sont issues d'un mouvement social et littéraire: l'Humanisme. Le XVIè siècle s’oppose au moyen âge par son optimisme et sa confiance retrouvée et surtout par son appétit de savoir, désirant mettre l’Homme au centre des recherches dans tous les domaines. Un des plus grands humanistes connue de cette époque est surement François Rabelais, qui a d'abord été moine, puis traducteur, médecin et enfin écrivain. Son nom est indissociable des deux héros auxquels il a consacré ses écrits : Gargantua et Pantagruel, deux géants, père et fils, qui sont les premiers récits de géants de cette époque. Ce dernier est un humaniste camouflant son humanisme sous des torrents d'obscénités, romancier se servant du réalisme au bénéfice de l'imagination, maître du langage et créateur de mots. Inspiré par Erasme, Rabelais est l’un des humanistes qui intervient dans la recherche pédagogique de son temps pour donner son avis et élaborer une méthode d’éducation. Il se fait connaître pour son attitude intellectuelle et pour son intérêt porté à l’Homme. Il se fait porte-parole d’une éducation à la fois intellectuelle, religieuse, morale et physique. L’objectif de ce devoir est de prouver que toute oeuvre humaniste est "un acte de confiance en l'Homme", comme le disait Madeleine Lazard. Je vais alors décrire certains aspects de l'éducation, à la fois la comparaison entre l'éducation sophiste et humaniste, puis l'éducation morale et religieuse et pour finir sur l'éducation physique.
En s'interressant de plus près à Gargantua, nous pouvons remarqué son développement d'un presque animal à un homme éduqué. Pour accentué l'interêt qu'il accorde à l'éducation, Rabelais décrit la situation dans laquelle l'enfant se trouve avant éducation, où il est laisser à lui même, et après quelques années passées sous les supervisions d'un précepteur humaniste. Malgré une paresse anti-humaniste présente chez le bambin, ne faisant que manger, boire et dormir, son père est d'avis qu'il est un personne dotée d'intelligence et d'ingénausité après son experience pour trouver le meilleure "torche-cul", désignant d'ailleur un "petit oison tiède bien tenue par le bec" pour les mesieurs. Le géant est alors confié à deux précepteurs sophistes, Bridé et Holoferne, enseignant avec les manières du Moyen-Âge. Rabelais se moque alors de ces méthodes qui selon lui ne poussent pas l'enfant à réflechir de lui-même vu que le but de cette éducation est d'apprendre des textes dépourvus de valeur et de les commenter. Lourde et ennuyante, la méthode sophiste apparaît donc comme une méthode vieillotte.
Le père de Gragantua, voyant que son fils, ne progressant point sous ses méthodes sophistes, décide de lui ouvrir les yeux en le confrontant à Eudémon, jeune enfant éduqué sous des méthodes humanistes. Après cette confrontation et l'humiliation ressentie par l'enfant à ce moment là, ce dernier est confié à un humaniste. Ponocrates apparaît quant à lui comme un précepteurs intelligent sachant comment faire de Gargantua un homme éduqué dans tous les domaines.
Rabelais nous présente donc deux sortes d'éducations differentes: sophiste et humaniste. Il insiste sur les défauts des vieilles méthodes et sur l'importance d'une éducation basée sur l'Homme. Etant parti étudier à Paris, chez Ponocrates, ce dernier soumet le géant à une discipline intellectuelle, morale et religieuse. Il fait également sucité une envie d'apprende, de savoir chez Gargantua. Une bonne éducation comprend anisi à la fois une éducation intellectuelle, physique, morale et religieuse.
"La formation intellectuelle est insuffisante si elle ne se double pas d'une formation morale". Rabelais souligne ainsi que la formation intellectuelle et morale sont inséparables. L'humaniste fait une critique de la formation religieuse du Moyen-Âge où seule importait les formations exterieurs comme les messes et prières perpetuelles, comme Gragantua, qui, enseigné par les sophistes, se voyait faire de nombreuses prières inutiles. Rabelais ridiculise alors la formation religieuse, voulant surtout se débarasser des informations superflues inclues dans l'éducation sophiste.
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