L'albatros poème

L’albatros

La première strophe de ce poème commence comme un récit et nous donne le milieu dans lequel nous nous trouvons c’est-à-dire une scène de vie en mer. On l’observe à l’aide du champ lexical maritime : « homme d’équipage » (v1), « albatros » (v2), « navire » (v4), « oiseaux des mers » (v3).

Les « hommes d’équipages » (v1) sont brutaux avec les albatros en effet l’enjambement du vers 1 à 2 a pour objectif de mettre le verbe prendre en valeur cette acte de la part des marins est cruelle puisqu’ils le font « pour s’amuser » (v1). C’est un acte répétitif comme nous le montre l’adverbe « souvent » (v1).

Au vers numéro 2 c’est le seul endroit où nous retrouvons le titre sinon ils sont décrits à l’aide de périphrase comme « vastes oiseaux des mers » (v2) ou encore « compagnons de voyage » (v3).

Les albatros sont décrits comme des animaux qui cherchent de la compagnie en effet ceux-ci se sentent seuls comme le prouve « suivent indolents compagnons » leur attitude est totalement inoffensive et pourtant ils subissent des moqueries et autres.

L’allitération du son « s » nous rappelle alors la situation en mer avec la représentation du vent.  

La périphrase gouffres amers ramènent aux spleen baudelerien.

Dans cette partie nous verrons la description de la maladresse de l’oiseaux

Au vers numéro 5 nous changeons de milieu pour passer sur un milieu terrestre « déposés sur les planches » (5).

Au vers 6 se trouve une hémistiche opposée dans sa première partie nous retrouvons une périphrase qui décrit l’oiseau comme un animal majestueux mais celui-ci est tout de suite contredit par l’antithèse de la seconde partie de cette hémistiche.

Le vers 7 le poète veut nous faire aspirer de la pitié pour l’oiseau puisqu’il utilise l’adjectif « piteusement ».

« grandes ailes blanches » (v7) qui sont décrites comme quelque chose d’imposant sont alors comparé à l’aide de l’outil de comparaison « comme » à des avirons qui comme les ailes sont inutiles sur la terre ferme. Les ailes qui étaient un atout deviennent alors un obstacle/handicape pour l’oiseau.

Cette 3ème strophe présente la souffrance et la maltraitance subit par l’oiseau.

La description de l’oiseau continue la périphrase « ce voyageur ailé » (v9) est contrebalancer par l’antithèse « gauche et veule » (v9) la cesure « , » remet en cause sa capacité à voler. De même pour le V10 avec « naguère si beau » et « comique et laid »

 Les antithèses soulignent le contraste entre l’oiseau majestueux dans les airs et son piteuse état au sol.

Une fois sur la terre ferme en compagnie d’autre personne l’oiseau devient complétement inadapté.  

Les marins prennent alors le dessus en effet V11 les marins font du mal à l’oiseau « agace » « brule gueule » mais aussi se moque de lui V 12 « mime » « boitant » « infirme » on peut le voir aussi avec la sacadation des « , ».

Le verbe « volait » V12 à l’imparfait nous montre qu’il n’est plus en capacité de le faire.