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« L'enfant et le maître d'école », 1, 19, Fables, Jean de La Fontaine, 1668

Commentaire de texte : « L'enfant et le maître d'école », 1, 19, Fables, Jean de La Fontaine, 1668. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  1 666 Mots (7 Pages)  •  2 131 Vues

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Introduction :

Jean de la Fontaine né en 1621 et mort en 1695 est un poète français du XVIIe siècle, célèbre pour ses fables, nous propose ici dans sa fable intitulée "L'enfant et le maître d'école" une critique acerbe de ceux qui parlent beaucoup sans agir. Dans ce court texte de 25 vers, l'auteur nous raconte l'histoire d'un enfant qui tombe à l'eau et qui est par la suite sauvé par un saule, mais qui est ensuite réprimandé par un maître d'école pour sa "sottise".

‌La problématique pourrait donc être : comment La Fontaine critique-t-il l'attitude arrogante du maître d'école et souligne-t-il l'importance de l'action plutôt que des mots?

Pour l'analyse du texte, j'ai choisi un découpage en trois parties: l'enfant en danger, l'intervention du maître d'école et la morale de la fable.

‌Partie 1: L'enfant en danger (lignes 1-7) Dans cette partie, nous voyons l'enfant en danger dans l'eau et le saule qui le sauve. Cette partie souligne l'importance de l'action plutôt que des mots. Le titre de cette partie pourrait être "L'importance de l'action".

- Dès le début de la fable, La Fontaine annonce qu'il va montrer quelque chose. « Dans ce récit je prétends faire voir » (l.1)

- Dans la vers 2, la phrase "D'un certain Sot la remontrance vaine" utilise une figure de style appelée la litote, qui consiste à dire le contraire de ce que l'on pense pour renforcer l'idée exprimée. Dans ce cas, le mot "vaine" atténue l'adjectif "sot" pour désigner le personnage principal de la fable.

- Dans la vers 3, La Fontaine présente la situation initiale, un enfant qui tombe dans l'eau. "Un jeune enfant".Cette expression désigne le personnage principal de la fable. Il est qualifié de "jeune" pour souligner sa vulnérabilité et sa fragilité et "se laissa choir" : Cette expression est une périphrase qui signifie "tomber". Elle est utilisée pour décrire la chute de l'enfant dans l'eau, mais aussi pour souligner son innocence et son manque de vigilance.

- Dans la vers 4, il y a une utilisation du participe présent pour décrire l'action de l'enfant. Le participe présent "badinant" est issu du verbe "badiner" qui signifie "jouer, s'amuser légèrement". Ce participe présent est utilisé pour décrire l'activité de l'enfant au moment où il tombe dans l'eau.

- Dans la vers 5, La Fontaine utilise la personnification en attribuant une volonté au Ciel, qui "permet" l'apparition du saule. Cette personnification permet à La Fontaine de donner une dimension allégorique à sa fable, en faisant du Ciel un acteur de l'histoire et en soulignant l'idée que la nature est souvent source de secours pour l'homme.

- Dans la vers 6, La Fontaine utilise l'hyperbole pour souligner l'importance du saule dans le sauvetage de l'enfant. En effet, le saule est présenté comme étant le deuxième sauveur de l'enfant, juste après Dieu.

- Dans la vers 7, "S'étant pris, dis-je, aux branches de ce saule" une incise et utiliser pour indiquer que l'auteur reprend la narration. Dans ce cas précis, La Fontaine utilise l'incise "dis-je" pour indiquer qu'il reprend la narration après avoir décrit le sauvetage de l'enfant par le saule.

‌Partie 2: L'intervention du maître d'école (lignes 8-18) Le maître d'école intervient mais au lieu de sauver l'enfant, il le réprimande. Cette partie souligne l'attitude arrogante du maître d'école et la remontrance inutile. Le titre de cette partie pourrait être "Le jugement rapide".

- Dans cette vers 8, La Fontaine utilise le présent d'énonciation pour introduire le personnage du Maître d'école dans l'histoire. Cette façon de procéder permet de donner l'impression que le lecteur assiste en direct à l'apparition du personnage et à l'entrée en jeu de cet élément dans l'histoire. Cela renforce ainsi l'immersion du lecteur dans le récit.

- Dans la vers 9, L'enfant lui crie: « Au secours, je péris.» il y a une utilisation du discours direct pour reproduire les paroles de l'enfant. Cela est utilisée pour donner au lecteur l'impression d'entendre les cris de l'enfant qui appelle à l'aide.

- Le vers 10, "Le Magister², se tournant à ses cris" utilise un néologisme pour désigner le maître d'école, renforçant l'ironie de la fable. Le participe présent "se tournant" décrit son mouvement en entendant les cris de l'enfant.

- Dans la vers 11, Le maître d'école parle d'une voix solennelle et sérieuse, mais au mauvais moment, il prend conscience de quelque chose. La phrase utilise le présent de narration pour créer un effet de proximité avec le lecteur et susciter un certain suspense.

- Dans la vers 12, le maître d'école réprimande l'enfant en lui lançant une insulte, "Ah le petit Babouin !". Le choix de l'insulte "Babouin" évoque un animal et donne une image péjorative de l'enfant. Et il y a une utilisation du discours direct pour rapporter les propos du maître d'école, qui exprime de la mépris envers l'enfant.

- Dans la vers 13, Ici La fontaine utilise le discours indirecte pour rapporter les propos du maître d'école qui critique l'enfant pour sa bêtise. Le verbe "dit-il" indique que le maître d'école parle. Ensuite, il déclare : "Voyez où l'a mis sa sottise!". Cela signifie que l'enfant a commis une erreur et qu'il doit en subir les conséquences. Le choix du mot "sottise" montre que le maître d'école considère l'acte de l'enfant comme stupide ou maladroit.

- Dans le vers 14, le poète utilise un ton ironique pour demander à quelqu'un de prendre soin de personnes peu recommandable.L'ironie permet de montrer que le poète désapprouve ces personnes.

- Dans le vers 15, Le poète souligne la tristesse des parents malheureux et leur besoin d'agir en utilisant une proposition subordonnée conjonctive avec une valeur de nécessité introduite par la conjonction "que". Ce vers exprime ainsi l'idée qu'il est indispensable de faire quelque chose pour aider ces parents dans leur malheur.

- Dans le vers 16, La Fontaine souligne l'importance de rester vigilant en permanence et de surveiller attentivement des individus peu recommandables désignés par l'expression "semblable canaille".

- Dans ce vers 17, le poète exprime sa compassion pour les individus en question, qui souffrent de nombreux maux. Il utilise le verbe "plaindre" pour montrer qu'il ressent de l'empathie pour leur situation difficile, exprimée par l'expression "leur

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