La Croissance Economique Est Elle Compatible Au Developpement Durable
Recherche de Documents : La Croissance Economique Est Elle Compatible Au Developpement Durable. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresbles (ex. pétrole) et renouvelables. L’épuisement des ressources non-renouvelables soulève une question d’équité intergénérationnelle : les générations présentes "pillant" la planète sans prendre en compte les besoins des générations futures. Les ressources renouvelables (ex : reserves halieutiques) peuvent se reconstituer, mais parfois lentement, trop lentement pour ne pas léser de nombreuses gérérations futures. Il faut donc être attentifs à l’empreinte écologique (estimation de la surface de la terre qui est necessaire pour subvenir à nos besoins). Si les modes de vie occidentaux se généralisent à l’ensemble de la population mondiale, il faudrait 5 à 6 planètes pour satisfaire nos besoins, ce qui démontre bien le caractère non soutenable de la croissance actuelle.
- Une croissance élevée génère de multiples pollutions (Amiante, CFC, marées noires, pluies acides, etc.). Ces pollutions sont souvent cumulatives : au dessus d’un certain seuil, elles ne sont plus assimilables par l’environnement, qui se dégrade alors de manière durable.
- Une croissance élevée peut nuire à la biodiversité (doc 5). La disparition d’espèces végétales et animales prive les générations futures d’un patrimoine naturel et symbolique (ex. les ours), mais aussi de ressources biologiques qui pourraient leur être utiles (espèces utilisables en pharmacopée par ex.)
- Une croissance élevée, à cause des émissions de gaz à effets de serre, génère un changement climatique (élévation des températures, modification du régime des précipitations) qui a ou aura de nombreuses conséquences néfastes (élévation du niveau de la mer, désertification, catastrophes naturelles, risques sanitaires). (doc1) Jusqu’à présent, l’augmentation de la masse végétale (malgré la déforestation) a absorbé partiellement le CO2 emis par l’activité humaine. Mais si les forêts tropicales se transforment en savane à cause d’un allongement de la saison sèche, la décomposition de la masse végétale risque de relâcher le CO2 accumulé. Compte tenu des conséquences humaines et économiques du réchauffement climatique, et compte tenu de la faible réversibilité de la hausse des températures, c’est là la principale menace pesant sur la durabilité du développement (doc 3).
Quelle croissance pour un développement durable ?
Il y a un débat, chez les resposables politiques, les décideurs économiques, les chercheurs, et plus généralement, les citoyens, entre ceux qui sont plutôt favorables à des stratégies d’adaptation, et ceux qui sont plutôt favorables à des stratégies d’atténuation (doc 4).
les stratégies d’adaptation
- Le changement climatique n’est pas dommageable à tous (ex. la Russie, qui espère que le réchauffement va rendre cultivable la taïga sibérienne). Des migrations sont aussi possibles.
- L’épuisement des ressources naturelles génère sa propre régulation, par le biais de la montée des prix du pétrôle par exemple.
- La croissance fournit des marges d’adaptation : technologies plus propres (moteurs), dépollution, retraitement des eaux usées, puits de carbonne (doc 6).
- La croissance donne des moyens à la recherche de nouvelles solutions énergétiques (solaire, éolien, hydrogène).
- La hausse du niveau de vie permet la sensibilisation aux problèmes environnementaux, ainsi qu’en temoigne l’existence d’une filière bio en agroalimentaire.(doc 6, mais attention : ne pas écrire que les P.E.D sont aveugles vis à vis des problèmes environnementaux).
- il n’est pas envisageable de priver les P.E.D des opportunités de développement qui ont été offertes aux pays développés.
Fondamentalement, c’est l’orientation de l’économie vers des secteurs à faible intensité énergétique (quantité d’énérgie nécessaire à la création un euro de valeur ajoutée), tels que le secteur tertiaire, ou l’économie de la connaissance (stratégie de Lisbonne), qui représente l’adaptation essentielle.
les stratégies d’atténuation
les défenseurs des stratégies d’aténuation par voie réglementaire pointent le fait que le marché est largement incapable d’incorporer dans les prix les coûts environnementaux (qui sont collectifs et difficilement imputables aux pollueurs). La prise de conscience écologique des pays riches est en outre toute relative, ainsi qu’en témoigne le mode de développement américain par exemple. Il faut donc mettre en place un cadre réglementaire contraignant pour orienter rapidement l’économie vers les secteurs à faible intensité energétique, et donner ainsi une chance au développement durable.
- Le protocole de Kyoto (1997) prévoit, en 2012, un niveau d’émission
...