La Malbouffe

qui sont plus riches en graisses et en sucre, et beaucoup moins nutritifs que des fruits ou des légumes frais, qui sont plus chers.

-Aux USA => apparition malbouffe:

Comme on vient de le voir, la malbouffe a toujours été présente aux États Unis, mais elle s’est intensifiée après la Seconde guerre mondiale en 1945 car le monde connaît une forte période de croissance économique , cette période fut appeler « les 30 glorieuses ». Elle est due a beaucoup d’innovations industrielles qui entraîne une situation de plein emploi .

De plus l’émancipation de la femme se développe , les femmes travaillent de plus en plus et sont donc moins présentes a la maison pour s’occuper de leur familles, d’où la diminution des repas en famille, et le début de la prise de repas a l’extérieur, majoritairement dans les fast-food .

Ces derniers on été influencé par le fordisme, ils ont reproduits la même méthode de production avec le travail à la chaîne et la production de masse .En effet Macdonald est un exemple type de l’organisation du travail selon les méthodes du tayloro-fordisme .

C ‘est en effet le 15 mai 1940, que Richard et Maurice Macdonald créent le premier « Macdonald », qui va devenir ensuite une vraie révolution dans les fast-foods, et entraîner l’apparition de nombreuses enseignes du même genre (KFC, Burger King, Pizza Hut..).

Cependant , la malbouffe à toujours était présente dans le mode de vie des américains .

La classe d’age la plus touchée par la malbouffe sont les enfants de 12 à 16 ans , car aux États unis il n’y a pas de cantine et les enfants amènent leur propre « lunch »à l’école , qui est le plus souvent composer d’un soda d’un sandwich et d’un gâteau .

De plus aux États unis les enfants n’ont pas école l’après midi , ils se retrouvent donc souvent seuls chez eux, devant la télé ce qui les incitent à grignoter .

2)Diffusion en France :

Cela touche quelles -catégories sociale

-classe d’age

Américanisation , ( mondialisation culturelle)

En 1944 , à la fin de la seconde guerre mondiale, quand les États unis viennent « libérer » la France des nazis, ils font connaître aux Français leur mode de vie et leurs emmènent du coca, du chocolat, des chewing-gums... On va appeler cette influence l’américanisation.

Les français vont à partir de ce moment copier le mode de vie des américains, notamment avec l’apparition des fast-foods. Le premier McDo arriva en France le 30 juin 1972 à Créteil. La France est ainsi le neuvième pays où il s’installe. Ils ne vont cesser de s’accroître à partir de là, atteindre 880 restaurants en 1985, et à ce jour on en compte un peu plus de 32 737.

Cependant la France reste un pays gastronomique avec des spécialités cuisinés et équilibrés contrairement aux États unis. Chaque région est connue pour un de ces plats, par exemple le cassoulet dans le Languedoc-Roussillon, les escargots farcis en Bourgogne, la quiche lorraine en Lorraine.. De plus en France, il y a des cantines scolaires qui apporte chaque midi un repas équilibrés aux enfants.

La malbouffe touche surtout les pauvres que ce soit aux Etats unis ou en France . Ils veulent que leurs enfants ne manquent de rien et ils veulent pouvoir leur faire plaisir pour pas se sentir défavoriser envers les riches . Donc ils achètent de la nourriture saturé en sucre sel (fast food , bonbons , chips ) qui est de la nourriture bon marché donc qui convienne à leur budget .

En France en 1996, « manger » représentait un « acte indispensable pour vivre ». En 2008, c'est le plaisir gustatif qui est évoqué en premier par plus d'un quart de la population et, pour plus de neuf personnes sur dix, faire la cuisine est à la fois synonyme d'alimentation saine et de convivialité ce qui est complètement différent aux état unis où la nourriture sert seulement à se nourrir et ils ne prennent aucun plaisir à manger .

D’après une étude faite en 2008 , le grignotage concernait 8,8 % des Français interrogés en 2002 contre 5,6 % en 2008. Cependant la consommation de boissons sucrées à augmenté en passant de 19,5 % à 22 % entre 2002 et 2008. Tout comme la proportion de personnes déclarant avoir consommé un plat tout prêt au moins une fois par semaine est passée de 32,2 % en 2002 à 47,3 % en 2008.

II)Les effets sur la santé :

1)L’apparition de maladies liées à l’alimentation:

L’obésité est évidemment le premier effet dégradant sur la santé. En France, environ 10% de la population serait obèse, soit 6 millions de personnes (enquête de ObEpi Roche). Ce nombre relativement inquiétant n’est rien comparé aux États Unis dont le nombre d’obèses est de 72 millions de personnes, soit 34% des Américains, et ainsi le taux le plus élevé de la planète. C’est d’ailleurs, après le tabagisme, la plus grande cause de mortalité en Amérique du Nord. On considère obèse une personne dont l’IMC (ou BMI sur la carte) est supérieur a 30. On peut observer sur la carte que les 2 tiers des obèses vivent dans les pays développés.

Sans en arriver à l’état « d’obèse », on peut parler de personne en surpoids. On est considéré comme tel quand notre IMC est supérieure a 25. En France, c’est plus de 33% de la population, c’est a dire 20 millions de personnes qui sont dans cet état, contre 68% en Amérique [source: ATS, septembre 2010].

Pour estimer la corpulence d’une personne, on calcule son Indice de Masse Corporelle (IMC). Il prend en compte la taille et la masse d’une personne : IMC=masse/taille²

Après l’obésité et le surpoids, la malbouffe entraîne aussi de nombreuses maladies.

Les maladies cardiovasculaires tuent chaque année 250000 Français et 850000 Américains ; Elles représentent près de 40% de toutes les causes de mortalité réunies.

La sur-consommation de sels (présents en grand nombre dans les plats préparés) entraîne par exemple de l’hypertension artérielle qui entraîne un vieillissement du cœur plus rapide, ou une insuffisance rénale qui est fatale car les reins sont indispensables pour éliminer les déchets de l’organisme.

L’excès de gras provoque quant a lui du cholestérol qui bouche les artères. Pourtant, un adulte sur cinq présente un taux de cholestérol sanguin supérieur à 2,5 g par litre.

Ces trois maladies peuvent entraîner un infarctus, ou crise cardiaque, qui s’avère souvent mortelles.

Une alimentation qui n'est donc pas assez variée, qui manque de fibres, augmente le risque de cancers . Une enquête nous indique que 25 % des cancers sont liés à cette mauvaise alimentation.

-le cancer du pancréas: le pancréas est l’organe qui régule le taux de sucre dans le sang, et la tumeur vient de l’augmentation des cellules normales du pancréas. Vient d’un taux de sucres trop élevé que le pancréas n’arrive plus à réguler.

-le cancer de la prostate : c’est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes (le plus souvent a partir de la soixantaine). Il entraîne des troubles urinaires ou érectiles. Vient d’une sur-consommation de viandes rouges et viandes transformées. 9120 morts homme

-le cancer du colon: il se forme dans la dernière partie du gros intestin et entraîne des malaises digestifs. Vient d’une diète riche en viande rouge, en charcuterie et en grillades au barbecue, et faible en fruits et légumes. 17430 mots en France

L’excès de sucres provoque du diabète qui touche plus de 2 millions de personnes en France et 7% de la population mondiale.

On parle de diabète quand l’organisme n’arrive pas à réguler le taux de sucre dans le sang, celui-ci augmente et dépasse les 1,26 g/l. La glycémie est le taux de sucres contenu dans le sang, et est régulé par l’insuline une hormone située dans le pancréas. Et s’il n’y a plus d’insuline, le sucre n’entre plus dans les cellules et s’accumule dans le sang, ce qui enclenche une augmentation de la soif et de la faim, élimination excessive des urines, perte de poids, fatigue...

La malbouffe est aussi une cause de troubles de la vésicule biliaire. La vésicule biliaire est un petit organe accolé au foie. Son rôle est de stocker la bile, qui casse les molécules de graisse pour les digérer. Quand la composition de la bile n’est pas équilibrée, l’écoulement de la bile est perturbé par la présence d’un calcul, qui est une sorte de caillou bloquant la vésicule.

Enfin, une étude espagnole vient de démontrer que la mauvaise alimentation favorise la dépression. Avec actuellement 150 millions de personnes affectées , l’une des causes serait la généralisation de la nourriture industrielle et toxique, bourrée de produits chimiques divers et variés. 12000 volontaires équilibrés mentalement ont testés pendant 6ans des régimes alimentaires différents. Au bout de l’étude, 657 possédaient un taux de dépression sévère, ces derniers étant de gros consommateurs d’acides gras trans et de graisses saturées. Au contraire, ceux