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La princesse de Clèves

Commentaire de texte : La princesse de Clèves. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  1 633 Mots (7 Pages)  •  620 Vues

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Le classicisme est un courant littéraire et artistique qui se développe en France et en Europe au cours de la seconde moitié du XVII siècles. Il définit par un ensemble de valeurs et de critères formant un idéal esthétique et humain. Les auteurs classiques, comme Racine, Molière ou Corneille cherchaient à imiter les Anciens. Ils étaient à la mesure de l’équilibre et de la symétrie. La vraisemblance c’est-à-dire  l’imitation de la réalité, la bienséance autrement dit ce qui convient de dire ou de faire en société  s’exprime à travers l’interdiction d’aborder certains sujets et le goût de l’analyse s’imposent dans toutes les œuvres de littérature classiques. Le désir de plaire et d’instruire était les objectifs principaux des auteurs classiques.

Marie Madeleine Pioche de la Vergne, plus connue sous le nom de Madame de la Fayette est né le 18 mars 1634 et morte le 25 mai 1693. C’est une écrivaine du Classicisme et une femme de lettres françaises. En 1655, elle se marie avec le conte de la  Fayette, ce qui lui permet d’entrer dans l’aristocratie.

Son nouveau statut social lui permet de tenir un salon littéraire où elle invite intellectuels et écrivains. En 1662, Madame de la Fayette publie un nouvelle intitulé : ‘’La princesse de Montpensier’’ puis ‘’Zaïde’’ un roman précieux en 1670. Ces deux œuvres sont publiés sous l’anonymat car au XVII siècle, il est interdit aux aristocrates mais surtout aux femmes de publier des livres. L’écrivaine est surtout connue pour son roman ‘’La princesse de Clèves’’ qu’elle publie sous son vrai nom en 1678. C’est le premier roman moderne de la littérature française grâce à ses analyses psychologiques.

L’extrait qui nous est proposé correspond à la scène de rencontre entre la Princesse de Clèves et le duc de Nemours qui a lieu à l’occasion d’un bal donné en l’honneur des fiançailles de la fille du roi. Pour cet extrait, nous évoquerons dans un premier temps de l’introduction du bal, puis le jour du bal. Enfin nous étudierons la rencontre et la discussion avec le duc de Nemours.

Comment est abordé le coup de foudre dans ce passage ?

  • Le premier mouvement du texte nommé l’avant bal se situe de la ligne 1 à 5. le temps employé est celui de l’imparfait qui est un temps de description. Il constitue la situation initiale, le cadre spatio-temporel ainsi que la présentation de l’intrigue.

Tout d’abord,nous observons l’utilisation du déterminant déictique « ce » l.1 qui montre que la princesse de Clèves connait déjà le prince. Par la suite il a une valeur de généralité qui est expliqué par l’emploi du mot « tout » l.1. Des le début nous remarquons que Mme la dauphine joue le rôle de l’interlocuteur entre Mme de Clèves et le prince. Ensuite nous pouvons relever un champ lexical de l’attente « curiosité » l.3 et « impatience » l.4, par cela nous pouvons comprendre que celle-ci est pressée de rencontrer le prince. L’emploie de « tant de » l.3 est, ici un adverbe de conséquence. Il y a une présence d’un discours narratisé car ce dernier reprend les paroles du personnage ainsi que l’aspect redondant « tout le jour […]. » l.4 qui donne une impression de répétition. Le déterminent « tout » l.4 est utilisé pour désigner une durée. C’est ainsi que démarre l’action. Nous pouvons constater l’apparition d’un élément géographique « Louvre » l.5.

Et pour finir, nous pouvons constater que plusieurs éléments indiquent le soin que les protagonistes ont consacré à leur tenue : L.4« elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer » ou encore L5 « l’on admira sa beauté et sa parure ».

  •  le second mouvement, nommé, le bal, se situe de la ligne 5 à 20.

C’est dans  ce mouvement que va commencer l’action avec un rythme en sommaire, c’est-à-dire que les actions vont être résumées. Le temps employé ici est le passé simple.

Des le début de ce passage, il est clair que le décor de la rencontre est exceptionnel : c’est un « bal et un festin royal » et il se déroule « au Louvre ». De plus les actions s’enchainent puis il y a une sobre description de Mme de Clèves (l.6). Nous constatons une mise en valeur de l’arrivée du Duc de Nemours que l’on peut qualifier comme une théâtralisation puis un effet d’attente et de suspense qui se traduit par l’utilisation du procédé « quelqu’un » l.7. L’emploie d’une périphrase « acheva de danser ». Toujours à la ligne 7, nous pouvons voir que le champ lexical de la vue intervient de nombreuses fois lorsque Mme de Clèves ou le Duc de Nemours se regardent l’un l’autre : « elle cherchait des yeux »,  ou encore L11 «  surprise de la voir » et L13 « voir Mme de Clèves ». Ce lexique annonce clairement le coup de foudre entre les deux personnages. Ensuite, l.8 montre que Mme de Clèves était en mouvement précédemment. S’ajoutant a cela un principal vecteur de la rencontre amoureux qui est le regard que nous retrouvons à la ligne 8 « cherchait des yeux » nous montrent l’attirance du prince envers Mme de Clèves. La répétition du verbe « prendre » l.9 donne un aspect de contrainte et d’imposition de prince. Par la suite il y l’apparition d’une simultination des actions « elle cherchait ; le roi cira » l.8-9 qui nous développe l’idée d’une rencontre en mouvement. Ici, l’emploie de l’adverbe « d’abord » l.10 a une valeur d’instantanéité. Ensuite l’auteur utilise le mot « homme » l.10, en remplacement du mot « quelqu’un » que ce dernier a employé lors du début du deuxième mouvement. Cela montre que l’importance portée au prince évolue au cours du passage. Il y a un début de la cristallisation amoureuse qui s’explique par les expressions suivantes : « n’être pas surprise » l.12 et « un grand étonnement » l.15. Pour finir il y a une pause de la ligne 11 a 15 qui met en évidence  un plaisir partagé ainsi qu’une reconnaissance instantané et le champ lexical de la vision annonçait le coup de foudre, qui est un cliché romanesque. On peut remarquer dans les termes employés pour décrire la rencontre que le coup de foudre est réciproque, par les parallélismes du lexique : ainsi, Mme de Clèves est autant « suprise de le voir » que Nemours est « surprise de sa beauté ».

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