La religion

La religion

« La religion est le fait de se soucier d’une certaine nature supérieure (à l’homme) qu’on appelle divine et de lui rendre un culte ». Cicéron.

Depuis, on a souvent insisté sur la double relation inscrite dans toute religion : relation verticale des hommes à la divinité et horizontale des croyants entre eux.

On admettra, pour simplifier, que toute religion comprend :

a) un ensemble de croyances ou de thèses concernant le(s) dieux ce qu’ils sont, ce qu’ils attendent de l’homme et la destination qu’ils lui réservent.

b) Un ensemble de règles de pratique individuelle et collective qui constituent le culte dû à Dieu.

c) Une communauté d’hommes partageant ces croyances et ces pratiques, communauté qui peut soit se confondre avec la communauté nationale, soit s’en distinguer et constituer alors une Eglise.

définitions

1.La foi est la confiance inconditionnelle dans le fait que Dieu, seul, peut donner à notre existence toute sa positivité, ajouter à 1’ homme une dimension spirituel et vivre d’espérance en dépassant le sentiment de la finitude humaine.

2.​1’ athéisme.

C’est l’attitude qui affirme que Dieu n’existe pas, que c’est une fiction créé par 1’ homme. L’ athée, fort de cette certitude, veut désaliéner 1’ homme enfermé dans la religion pour le rendre libre «si Dieu existait il faudrait le supprimer» Bakounine. L’athée milite pour la lucidité de l’homme et l’invite à être maître de son destin.

Mais 1’ athéisme n’est pas le nihilisme. Ne pas croire en Dieu ce n’est pas nécessairement ne croire en rien. L’ athée peut ‘sacraliser» d’autres valeurs (progrès, la justice, liberté, culte du moi...) que le divin. Il n’est pas «sans foi, ni loi », il peut même avoir une attitude d’engagement.

3. l’agnosticisme

L’ agnostique (a- gnosco = je ne sais pas) affirme qu’on ne peut prouver scientifiquement ni que Dieu existe, ni qu’il n’existe pas. Selon lui, ce débat relève du parti-pris, non de la vérité. Le critère de scientificité selon Popper est la falsifiabilité est scientifique 1’ attitude d’esprit qui cherche à montrer que 1’ hypothèse à laquelle elle tient est fausse et qui retient ce qui a résisté aux tests de falsification. Or selon Popper ce critère est inapplicable aux énoncés religieux.

L’ agnostique a la même conduite pratique que 1’ athée il ne distingue pas deux ordres de réalités le sacré et le profane. Mais il se