Le théâtre

Le théâtre est un miroir grossissant et déformant de la réalité, c’est pourquoi nous allons voir comment la représentation d’une œuvre théâtrale constitue une interprétation possible pour cette œuvre. A travers cette étude nous allons voir en quoi consiste le travail du metteur en scène.  Pour mener à bien cette étude nous commencerons par voir la définition du théâtre et pour ce faire nous verrons dans un premier temps le travail du dramaturge, puis nous continuerons par voir la représentation des œuvres théâtrales. Dans un second temps nous verrons en quoi consiste le travail du metteur en scène, afin de bien mener cette démarche nous nous intéresserons au travail méticuleux que demande le choix des personnages et nous terminerons ce chapitre en voyant le choix de la gestuelle que doit faire le metteur en scène pour représenter au mieux la pièce de théâtre. Et pour terminer nous  regarderons la multitude d’interprétations possibles pour une même pièce de théâtre, et pour ce faire nous regarderons premièrement les différences entre les représentations due aux metteurs en scène et pour finir cette étude nous verrons les différences dues à la période où les représentations ont étés faites.  

Certes le théâtre déforme souvent le réel, et recherche, comme le dit Ionesco, à disloquer la « plate réalité quotidienne ».

Le théâtre se constitue de plusieurs parties c’est pourquoi nous allons voir, dans un premier temps en quoi consiste le travail du dramaturge. Le travail du dramaturge se situe en amont et en aval d’un spectacle. Le travail du dramaturge commence bien évidement en aval lorsqu’il va écrire le texte de théâtre, comme tous les grands dramaturges tels que Molière ou encore Ionesco. En écrivant sont texte il va aussi mettre en place des stratégies énonciatives telles que : les didascalies. Aujourd’hui le terme de dramaturge ne désigne plus forcément un auteur dramatique, mais aussi le metteur en scène et toutes les fonctions diverses et variés qui existent dans le théâtre, au 17ème siècle et jusqu’à aujourd’hui le travail du dramaturge se limitait au texte de théâtre et ce qui concernais la représentation était le travail du metteur en scène.

Mais le théâtre ne se suffit pas au texte de théâtre, il en va aussi de la représentation, c’est pourquoi nous allons maintenant nous intéresser à la représentation de ces œuvres théâtrales.

La représentation se fonde sur le travail du metteur en scène. Mais ce n’est pas le seul qui intervient dans la représentation, nous spectateurs avons aussi notre rôle à jouer dans cette dernière : nous nous devons de respecter le pacte d’illusion que « la scène » selle avec nous. Il y a une frontière virtuelle à respecter entre ces deux « états ». Parfois il  arrive que les acteurs, eux même ne la respectent pas : Sganarelle, dans la représentation de la pièce de Dom Juan de Mesguich, distribue du tabac aux spectateurs et de ce fait viole cette frontière. Certes la représentation peut différer selon les metteurs en scène, mais le jeu des personnages et notre comportement face à la scène peut aussi beaucoup influencer l’interprétation que l’on se fait de la représentation.

        Après avoir vaguement parlé du travail du metteur en scène nous allons voir en quoi il consiste. Le théâtre est vraiment l’art incontesté du spectacle, il entend donc un travail préliminaire très méticuleux.

        Le théâtre s’attache à créer l’illusion de réalité : l’idéal du dramaturge autant que du metteur en scène reste souvent l’ambition de faire oublier au spectateur qu’il est au théâtre et de lui permettre d’interpréter la pièce au mieux.  

          Le choix des personnages reste toujours et encore une étape importante du travail du metteur en scène car c’est à travers celui-ci que la représentation prend tout son sens. Le choix d’acteurs plutôt petits pour incarner les valets est souvent plus judicieux pour bien montrer leur soumission à leur maître et directement un acteur de grande taille et de forte carrure pour incarner le noble. Le choix de leur comportement sur scène peut aussi s’avérer très important dans le sens ou une pièce vivante avec de l’action est toujours plus intéressante aux yeux du public qu’une pièce sans action : par exemple la représentation de Delcampe, de la pièce Dom Juan, qui n’est pas trop vivante, tandis que  celle de Mesguich avec ses valets qui jouent au clown et qui courent dans tous les sens et bien plus vivante et intéressante et captivante que la précédente, d’un point de vue personnel. Le choix des acteurs et des personnages et de leur comportement sur scène ne fait pas tout, le choix de la gestuelle que les personnages doivent adapter et lui aussi très important pour un bon déroulement et une bonne interprétation.

        Le choix de la mise en scène et donc pour cela de la gestuelle que les acteurs se doivent de respecter, peut lui aussi s’avérer à donner l’illusion du vrai pour respecter l’esthétique classique en respectant la règle de la vraisemblance, c’est donc pour ce faire que nous allons voir en quoi consiste précisément le choix de la gestuelle pour une bonne représentation. Ce dernier consiste plus précisément à donner aux acteurs des gestes et des mouvements à faire durant la représentation. Le tout n’est pas d’attribuer des mouvements mais aussi de les faire au bon moment pour que le tout reste bien évidement cohérent avec le texte que les spectateurs ont lu préalablement avant de venir assister à la représentation. Les mouvements des personnages doivent êtres très synchronisés parce que si Dom Juan se mettais à courir pendant que Sganarelle termine sa réplique ou in versement dans la scène où ils fuient les soldats à leur poursuite. Le choix des gestes est et tout de même très important pour représenter certaines choses telles que la transformation des gens en rhinocéros dans la pièce de Ionesco, par exemple si les metteurs en scène avaient choisis, pour représenter les rhinocéros, de faire porter un masque à chaque personnage plutôt qu’un déguisement complet certaines personnes pourraient se faire une interprétation différente à travers la représentation que celle qu’elles s’étaient faite en lisant l’œuvre. Le travail du metteur en scène reste très important pour respecter la règle de la vraisemblance au maximum.