Les Fourberies de Scapin

Commentaire littéraire des Fourberies de Scapin — Acte 3, Scène 2

Introduction

Cette scène des fourberies de Scapin est un extrait de la scène 2 acte 3. Dans cette scène, il n’y a que deux personnages Scapin et Géronte. Nous avons une relation maître/valet qui est inversée : Scapin prends largement le devant de la scène dans cette scène. Il va jusqu’à faire mettre son maitre dans un sac et lui donne même des ordres. Cette scène est entièrement comique, tant dans les propos tenus pas Scapin que dans les gestes.

Analyse

Dans la première réplique de Scapin, nous avons une obligation « il faut », Scapin montre d’entrée que c’est lui le maitre de l’action dans cette scène. Il prend ouvertement géronte pour un idiot et se moque de lui « comme un paquet de quelque-chose » on imagine facilement ce que représente ce quelque chose et cela est peu glorieux pour Géronte. Cependant, Scapin fait en sorte de se donner leçon rôle, en faisant croire a géronte qu’il met sa vie en péril pour le sauver « je vous porterai ainsi au travers de vos ennemis ». La naïveté de géronte nous est présentée d’entrée car la situation ne semble pas le choquer, il semble au contraire reconnaissant « l’invention est bonne ». Scapin en revanche met en évidence sa vanité, car il estime que son invention est « la meilleure du monde ». Cependant on voit qu’il joue un double jeu car il dévoile son vrai visage en aparté « tu me paiera l’imposture ». A la 3e réplique de Scapin, on. A l’impression que le discours est a double sens, car il dit « je dis que vos ennemis seront bien attrapés » mais l’on peut se demander s’il ne s’adresse pas de manière détournée à géronte. Il demande a géronte de rester stoïque dans le sac alors que cette position est humainement impossible à tenir. Géronte en revanche ne note pas la supercherie et semble au contraire fier de déclarer qu’il « saura se tenir ». A la 4e réplique de Scapin, nous avons son vrai visage, c’est à dire qu’il joue un double jeu, mais de manière franche dans cette scène car il va, à lui seul, jouer le rôle de deux personnages : le sien et celui du spadassin. Dans cette tirade, Q-Scapin vide métaphoriquement son sac en affublant géronte de toute sorte de nom d’oiseaux « maraud, bélître ». Scapin lui se donne encore une fois le beau rôle en faisant mine de défendre son seigneur or on voit très bien qu’il se fait plaisir, car il se vante ainsi de tous les châtiments que lui a fait subir Géronte. La sac peut également être une mise e abime du théâtre, le spectateur ne sait pas comment cela va se terminer, il avance dans le flou, et géronte est le spectateur de Scapin, car Scapin joue un rôle. Nous avons du théâtre dans le théâtre. Lors de la scène des coups se