Les Vertus Des Huiles Essentielles
Dissertation : Les Vertus Des Huiles Essentielles. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress des plantes. Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique conduit aux phytomédicaments et selon la réglementation en vigueur dans le pays, leur circulation est soumise à l'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les produits finis, et à la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) pour les préparations magistrales de plantes médicinales, celles-ci étant délivrées exclusivement en officine. On parle alors de pharmacognosie ou de biologie pharmaceutique.
Finalement ici je réponds bien à la première question que je me suis posée : il existe des procédés phytothérapeutiques qui sont reconnus scientifiquement et d’autres qui ne le sont pas.
Ceci est en grande partie du aux nombreuses précautions d’emploi de la phytothérapie. On a vu que ce sont les principes actifs présents dans les plantes qui représentent les fondements de la phytothérapie. Or certaines plantes contiennent des principes actifs qui peuvent être extrêmement puissants, et d'autres sont toxiques à faible dose. Ainsi « le fait que l'on n'utilise que des plantes ne signifie pas que cela est sans danger, la culture libre de certaines plantes est interdite dans certains pays, le cas le plus courant étant le pavot dont la culture est réglementée en France et destinée à la seule industrie pharmaceutique » d’après wikipédia.
Plus précisément, la pharmacologie reconnaît l'action bénéfique de certaines plantes et s'attache donc à extraire le principe actif de ces plantes. Il est vrai que lorsque l’on consomme la plante de façon brute on consomme tous les autres produits contenus dans la plante et ceux là peuvent ne pas être curatifs voire être toxiques. Mais le problème le plus important est qu’en utilisant la plante de manière brute on ne permet pas de connaître la dose exacte de principe actif ingéré cela entraîne un risque de sous-dosage ou de surdosage. D’autre part la composition d'une plante peut varier d'un spécimen à l'autre, car cela dépend du terrain, des conditions de croissance, d’humidité, de température, et d’ensoleillement. La pratique de la phytothérapie doit donc être très rigoureuse et stricte : ainsi, il ne faut pas utiliser des plantes d'origine douteuse, puisque les facteurs de pollution, la cueillette et les méthodes de conservation, de stockage… peuvent altérer les propriétés des plantes. Nous étayerons tout cela dans la dernière partie de notre exposé qui traitera, en partie, des limites de l’utilisation de la phytothérapie.
En faisant mes recherches j’ai découvert qu’il existait plusieurs méthodes d’utilisation et de fabrication en phytothérapie par exemple la tisane, les poudres, les gélules ou bien les huiles essentielles !
b) Pourquoi les huiles essentielles relèvent elles du domaine de la phytothérapie ?
On a vu que l’huile essentielle est le liquide concentré et hydrophobe (c'est-à-dire insoluble dans l’eau) des composés aromatiques volatils (c’est-à-dire qui se transforment facilement en vapeur, en gaz) d'une plante. Elle est obtenue par distillation ou extraction chimique par solvants (eau, alcool, etc.). Les huiles essentielles sont donc des extraits de plantes.
On dit des huiles essentielles qu’elles sont curatives. Ainsi pour lutter contre certaines maladies infectieuses certains nous conseilleront l’utilisation des huiles essentielles. Par exemple : l’huile essentielle de santal est conseillée contre les infections urinaires et pulmonaires, celle de cannelle remédierait à un mauvais rhume ou à un état grippal, etc... De même pour soulager les petits maux de la vie quotidienne elles sont aussi promues (migraine, insomnie, stress, problème digestif, acné ....).
Les personnes intéressées par les huiles essentielles constituent et consultent des « fiches techniques » que l’on trouve facilement sur internet ainsi voici quelques exemples de ces fiches trouvées, je cite le site http://www.info-massage.com :
Huile essentielle de lavande :
P.-S. Nom botanique : Lavandula augustifolia
Famille : Lamiacées
Habitat : bassin méditerranéen
Parties utilisées : sommités fleuries
Parfum : floral, frais et pénétrant
Principaux composants : acétate de linalyle, linalol
Qualités thérapeutiques : Analgésique, antidépressseur, antispasmodique, antirhumatismale, antiseptique, cicatrisante, anti-inflammatoire, anti-infectieuse, antimycosique, apaisante, antimigraineuse, antitoxique, parasiticide externe, diurétique, régulatrice du système nerveux, tonique, déodorante.
Indications : troubles digestifs, troubles du systèmes nerveux (agitation, anxiété, étourdissement, syncope), affections de l’appareil respiratoire (toux quinteuse, asthme, grippe), infections génitales et urinaires, maladies cutanées, plaies et brûlures, piqûres d’insectes rhumatismes, maux de tête.
Mode et précautions d’utilisation : Externe (massage, diffusion, bain). Tenir hors de portée des enfants. Ne pas administrer aux enfants de moins de 3 ans. Ne pas avaler.
Huile essentielle de citron :
P.-S. Nom botanique : Citrus limon
Famille : rutacées
Habitat : Asie
Parties utilisées : écorce du fruit
Parfum : agrume, frais et délicat
Principaux compposants : limonène, citrals (néral et géranial), citronelal
Qualités thérapeutiques : antiseptique, antitoxique, astringente, régénérante tissulaire, assainissant aérien, stimulante, antirhumatismale, anti-anémique, fébrifuge, cicatrisante, dépurative, diurétique, vermifuge, hypotensive, fluidifiante du sang, stimulante de la production des globules blancs, veinotonique, anti-hémorragique, vitaminique, régulante du système endocrinien, stimulant nerveux, stimulant intellectuel.
Indications : Maladies infectieuses, fièvre, asthénie, inappétance, faiblesse immunitaire, convalescence, rhume, grippe, bronchique, cellulite, acné, peau grasse, cheveux ternes, aphtes, piqûre d’insecte, troubles digestifs (indigestion, "gueule de bois", crises de foie, aigreurs), nausées des enfants> 6 ans, hypertension, rhumatisme, saignements de nez, surmenage et concentration intellectuelle, jambes lourdes, hémorroïdes.
Modes et précautions d’utilisation : Externe (massage, diffusion, bain) et interne (inhalation, parfum culinaire, grog). Tenir hors de portée des enfants. Ne pas administrer aux enfants de moins de 3 ans. Déconseillée dans les trois premiers mois de grossesse. Huile photosensibilisante, ne pas s’exposer au soleil lors d’une utilisation cutanée. Dilution obligatoire car risques d’irritations de la peau à forte dose. Oxydation rapide de l’huile qui limite sa pérennité.
En fait, l’emploi thérapeutique des huiles essentielles végétales est un domaine tellement vaste qu’il représente une branche à part entière de la phytothérapie. Il s’agit de l’aromathérapie.
II) L’aromathérapie
L’emploi thérapeutique des huiles essentielles végétales est la définition même de l’aromathérapie. En effet l’aromathérapie, d’après le grand dictionnaire terminologique, désigne une médecine douce par voie interne ou externe sous forme de teinture, d'extrait aromatique ou d'infusion, par exemple. C’est donc clairement une branche de la phytothérapie. Ainsi d’après l’Encyclopédie Universalis il s’agit d’une médecine alternative.
a) Le débat
Il existe un réel débat à propos de l’aromathérapie certains ni voient qu’une thérapeutique parallèle à la « médecine officielle » qui «repose[nt] souvent sur un ensemble de connaissances d'origine traditionnelle, plus éprouvées par le temps et l'usage que par l'approche expérimentale ». De plus pour beaucoup ces thérapeutiques se fondent, « pour certaines d'entre elles, sur des principes ou des postulats éloignés des bases rationnelles de la pensée scientifique ». Cependant d’après l’encyclopédie Universalis « ces thérapeutiques différentes sont utilisées par une majorité de patients dans le monde, et leur cohabitation avec la médecine officielle est une réalité ».
b) La recherche d’une réponse.
Mais ces affirmations sont elles fondées ? Les scientifiques ont voulu savoir si l’aromathérapie marchait réellement. Ils ont donc fait de solides études à propos de l’aromathérapie et de la phytothérapie.
En effet après quelques recherches sur internet je me suis rapidement rendue compte que c’est un sujet passionnant qui motive les chercheurs du monde entier. Voici quelques résumés d’études qui m’ont intéressées.
La première expérience qui m’a interpelé est une expérience menée par Li Cao, Jian Yong Si, Yan Liu, Hong Sun, Wen Jin, Zhan Li, Xiao Hong Zhao et Rui Le Pan, à « Institute of Medicinal Plant Development, Chinese Academy of Medical Sciences and Peking
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