Les jumeaux , acte II, scène 1, Hugo
Analyse sectorielle : Les jumeaux , acte II, scène 1, Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Superactivegirl • 13 Mai 2018 • Analyse sectorielle • 978 Mots (4 Pages) • 1 069 Vues
Question sur Corpus 1 : Les jumeaux , acte II, scène 1, Hugo
Intro : Le corpus proposé est composé de quatre textes relatant de l'histoire du prisonnier au masque de fer, personnage mystérieux ayant vécu au 17ème siècle. C'est au 18ème que Voltaire développe l'idée qu'il était le frère jumeau de Louis XIV. Cette figure ayant inspiré un poète, un postérieurs, illustrant des genres littéraires variés, diffèrent de l'image proposé par Voltaire. Pour ce faire, nous verrons, dans un premier temps, que Vigny, Hugo et Dumas reprennent la thèse de Voltaire mais traitent le thème de l'identité du prisonnier de façon différente. Ceci nous permettra, dans un second temps, de mettre en évidence une volonté de créer l'émotion chez les trois auteurs du 19ème.
Plan :
I- Les évocations plus subjectives
A) La restitution de l'idée de mystère
B) Le choix du pdv
II-Une figure pathétique
A) De l'étrange vers le fantastique
B) Une métaphore de l'injustice
I-A : Nous pouvons être sensibles à la volonté de Voltaire d'imposer sa vision grâce aux faits alors que les auteurs qui lui sont postérieurs se montrent plus subjectifs. En effet, ceci est d'abord confirmé par les différences pour rendre compte du mystère entourant le personnage. En effet, dans l'extrait de la scène 1 de l'acte II des Jumeaux , le dramaturge met en scène un personnage ignorant lui-même la raison de son étrange destin. Dans '' Seigneur ! Quel destin est le vôtre ? '' la tonalité affective employée et le fait qu'il cherche des réponses auprès de Dieu soulignent l'incopréhension dans laquelle se trouve le Masque. De même, les nombreuses didascalies rendent compte de l'agitation extrême provoquée.Ceci nous permet de voir, ensuite, que cette impression de sujectivité est liée au choix du point de vue qu'on dû faire ces auteurs.
I-B : . Les trois auteurs du XIXème , quant à eux, montrent un volonté commune de se concentrer sur la figure du masque. Sa nature théâtrale et le choix du monologue permettent au spectateur de visualiser le personnage mais aussi de l'entendre exprimer ses propres émotions.L'emploi de l'hyperbole permet ici d'accentuer le sort terrible du prisonnier comme celui de l'antithèse le permet dans le texte de Hugo. En effet, dans cet extrait des Jumeaux, ce procédé est récurrent et exprime l'incompréhension intime , cette fois-ci, du prisonner face au mystère de sa situation : '' Je suis un mort pensif qui vit dans cercueil''. Les oxymores soulignent le caractère inédit de sa situation et la souffrance paroxystique qui en résulte.
II-A : Cette subjectivité affirmé dans les oeuvres du XIXème impose un registre résolument pathétique. Pour le vérifier, nous pouvons d'abord, nous intéresser à la façon dont le prisonnier est évoqué. Dans tous les textes, l'étrangeté de la situation du prisonnier est symbolisé par le masque. La présence de celui-ci impose l'idée du traitement inhumain qui lui est réservé. Les auteurs du XIXème reprennent cette idée en inspirant de la pitié au lecteur ou au spectateur pour ce personnage. Cette idée est exprimée par Hugo grâce aux nombreuses antithèses qui opposent les idées de vie et de mort. Des vers 34 à 40, le dramaturge emploi de façon marquée le champs lexical du temps qui passe. La gradation ternaire '' Les semaines, les mois et les ans passeront '' crée un effet d'accélération qui permet d'exprimer l'idée du vieillissement '' son oeil se cavera, ses cheveux blanchiront'' pour aboutir à l'idée tragique et antithétique d'un être vivant mais déjà mort : '' Sans avoir été jeune, il s'éveillera vieux ! '' Ainsi, l'auteur développe l'idée de l'enterré-vivant, idée d'autant plus in souenable car lui-même en est conscient : '' Une tombe !-Et j'ai seize ans à peine '' De ce fait, on peut voir que l'on glisse, avec les textes du XIXème,de l'idée d'étrangeté vers une évocation fantastique du personnage. En effet, ces trois auteurs emploient le champs lexical du spectre '' Un fantôme immobile à ses yeux est offert ; un fantôme hideux ''
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