La Machine Infernale Acte Ii

sion, ce passage montre Œdipe comme un homme faible, soumis, désespéré, épouvanté, tout le contraire d’un héros « Pourquoi cette face d’épouvante ? » demande le Sphinx à Œdipe.

Dans un second temps, nous allons montrer comment le sphinx représente une « machine infernale » mais est également caractérisé par son humanité (contraire au mythe).

Le terme « Machine Infernale » veut nous montrer que face au Sphinx, Œdipe n’a que deux solutions : mourir ou sortir libre. Il n’y a pas de négociation possible, d’entre-deux. L e Sphinx obéit aux ordres, de ce fait, il n’a pas la décision de laisser la vie à ses adversaires même s’il le souhaite d’où « La Machine Infernale ». Dans ce passage, le Sphinx ne fait qu’énumérer de nombreux verbes tous conjugués à la première personne « Et je parle, je travaille, je dévide, […] je reviens sur mes pas, j’hésite, je corrige… », ainsi que de nombreux superlatifs démontrant son narcissisme « Plus adroit qu’un aveugle, plus rapide que…, plus subtil que…, […] plus attentif que le serpent. » Il nous fait penser à une machine qui «débite» des mots et des verbes. Le Sphinx se distingue d’un mythe car il donne la réponse de l’énigme à Œdipe, par un « sursaut » d’humanité, il fait transparaitre ses sentiments qui n’est pas conforme à la définition du mythe (faits imaginaires et symboliques). « […], et je te remettrais au fait en te dévoilant l’énigme. » Le Sphinx a, dans ce passage deux facettes, une machine qui n’a pas de sentiments et son humanité envers Œdipe.

Pour terminer, nous avons dans cet acte II, à la fois un héros, Œdipe qui a toutes les caractéristiques d’un anti héros par ses faiblesses et un mythe, le Sphinx qui montre son humanité malgré les consignes et les ordres des Dieux. « Personne n’est tout blanc ou tout noir ».