Les romans du passé n'ont ils plus rien à nous dire ?
Dissertation : Les romans du passé n'ont ils plus rien à nous dire ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar pedrodjango • 16 Mars 2016 • Dissertation • 2 127 Mots (9 Pages) • 1 523 Vues
Intro: Le roman est un genre d’écriture... Il faut remonter jusqu'au siècle de Périclès (soit le Vème siècle avant J-C) pour trouver le premier roman connu, la Cyropédiede Xénophon. Cependant, jusqu’au XIXs les romans étaient destinés à une élite, une minorité de personnes ayant accès à l’instruction. Ce n’est qu’à la fin du XIXs (1882) avec la Loi Ferry qui rend l’instruction obligatoire, laïque et gratuite, que la lecture est accessible au plus grand nombre. Ainsi, le roman a traversé les âges, et aujourd’hui une multitude de genres de romans existent (roman historique, autobiographique, d’aventure, d’amour, policier…), qui peuvent alors satisfaire la plupart des lecteurs contemporains. Cependant les romans du passés (jusqu’au XIXs étaient destinés à une élite (seule une minorité de personnes ayant accès à l’instruction pouvait s’adonner à la lecture), alors il Il serait intéressant de se demander si lire un roman ancien ne présenterait plus aucun intérêt ? Faut-il délaisser la lecture des romans anciens ? Pour (y) répondre nous allons traiter des limites et du peu d’intérêt qu’un roman ancien semblerait nous apporter apporte, puis nous critiquerons ces arguments pour tenter de trouver un intérêt à lire les romans du passé; enfin nous essayerons d’arbitrer et de donner un avis personnel au sujet.
I]-
-Fonction informative sur le lieux...
-nous faire voyager
-intérets (pour la passion amoureuse etc …)
-vocabulaire
-mode vie comment ils vivaient
-partage des sentiments des personnages au lecteur
-cadre spatio-temporel
-la critique faite par les auteurs indiquant leur vision et l’état d’esprit a l’époque
-les soucis qu'avaient les gens à cette époque comparé à la notre
- métiers
Les romans du passé ont encore certaines choses à nous dire, car en effet si ils sont des “vestiges” d’une époque, d’un siècle, d’un courant révolu (La princesse de Clèves fut écrit en 1678, soit 4 siècle avant notre époque contemporaine) ils sont avant tout des témoignages.
(Le vocabulaire peut nous renseigner sur l’époque à laquelle le roman a été écrit, ainsi les mots “torche” et “flambeau” dans La princesse de Clèves nous indiquent que l’électricité n’existait pas à cette époque. Le vocabulaire a une fonction informative.)
Chez Madame de LaFayette, il est question de sentiment et de passion amoureuse : “les sentiments qu’elle avait dans le coeur”, “la passion qu’elle lui cachait”, “que la passion seuls peut donner”. Ces phrases nous permettent ainsi de determiner à quel genre appartient ce roman : le roman précieux. Cela nous renseigne également sur l’intéret que portait la cour au 17ème siècle.
Madame de La Fayette s’exprime dans un language soutenu, subtile et traite de nombreux personnages, par exemple dans l’incipit du roman et la première partie elle parle de Diane de Poitiers, le Duc d’Orléans, le Duc de Guise, Marie Stuart, Catherine de Médicis, duc de Némour, il y a aussi la présence du roi Henri VIII, du roi Henri II et de Elisabeth 1er.… ceci fait partie des romans précieux, ca nous permet de le catégorisé dans un genre.
Ces nombreux personnages ont réellement existé ce qui permet d’en apprendre plus sur eux-même et la vie qu’ils menaient. C'est un roman historique qui se passe à la cour des Valois au XVIème siècle. Nous apprenons donc qui vivaient a la cour à ce siècle-là, c’est donc une information utile et d’un intérêt historique.
Par exemple, à un moment, Mme de Chartres décrit Madame de Valentinois, soit Diane de Poitiers. On peut considéré sont récit comme une biographie de Madame de Valentinois car on découvre le parcours de vie de celle-ci. En effet Mme de Chartres raconte l’ascension de celle-ci au rang de maîtresse du roi Madame de Valentinois était la maîtresse du feu roi, puis elle fût délaissée au profit d’une nouvelle favorite, la duchesse d’Estampes. Elle devient alors la maîtresse du roi Henri II. Celle-ci avec son statut de favorite du roi a acquis une influence considérable sur le roi son cadet et sur la cour. Grâce à cette histoire on peut dresser un protrait de Madame de Valentinois (Diane de Poitiers), elle est infidèle “ni le mérite, ni la fidélité”, âgée “qui était grand-mère”, d’une bonne famille “sa maison est très illustre, jalous, belle, influente et rusée.
Les romans du passé nous apprennent/renseigne sur la société d’antan.
Par ailleurs certaines époques sont marquées par des évenement historiques et forcément l’écriture en est inspirée. Nous pouvons ainsi connaître le regard, la critique que portaient l’auteur et probablement les gens de l’époque sur certains aspects de la société. Ainsi Balzac, qui affirme dans la préface : « Ce drame n’est ni une fiction, ni un roman : all is true. », entend donner un tableau réaliste de la société de son époque et des différentes classes : le peuple, la petite bourgeoisie, l’aristocratie ont été bouleversées dans un passé récent, la Révolution ayant permis justement à Goriot de faire sa fortune, de marier ses filles à des aristocrates qui ont maintenant repris le pouvoir et le méprisent.
C’est un témoignage de Balzac contemporain de son époque, ici il critique vivement la société dans laquelle il vit, plus particulièrement l’aristocratie. Aujourd’hui grâce a son récit, son temoignage, nous pouvons avoir un ressenti, un apercut de la société au XIXème siècle.
Ou encore dans le roman de Renart, qui est un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles ayant pour héros des animaux agissant comme des humains. Ces textes satyrique font une critique sociale des classes dominantes, incapables de nourrir les petites gens. Dès le XIIe siècle, la bourgeoisie a sa propre littérature, véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque ou, à l'inverse, morale mais le plus souvent réaliste. Ce sont des tableaux de la vie que menaient les gens a cette époque. Nous pouvons ainsi connaitre quelle critique ils portaient sur leur monde et leur vie.
Et donc, comme nous avons put le constater, les romans du passé nous apprennent des choses sur les autres et sur nous-mêmes, ils nous instruisent sur le passé et nous permettent de tenter de comprendre le présent en développant notre esprit critique. Nous allons voir maintenant si les romans du passé
II]- -pas le même language (pas les meme mots,
pas les même moeurs
-pas les même lieux (architecture, cadre, nature)
-pas les même sentiments (la vertue mise en avant etc…)
-(différence des classes)
Le roman a tout d'abord été le récit d'une aventure fantastique, comprenant un personnage idyllique vivant une aventure idyllique elle-même. Les livres étaient au début destinés aux nobles et non au peuple. C’est pourquoi aujourd’hui lire des romans qui furent écrit dans le but de cibler les gens de la haute société ne présenterait pas le même intérêt qu’avant. Le lecteur d’aujourd’hui ne se sentirait pas ou peu visé et comprendrait mal l'intérêt que pourrait avoir une telle lecture.
L'intérêt que portaient les / les centres d'intérêts des gens de la cour et de la haute société au 17 ème siècle se portait essentiellement sur les relations amoureuses entre les personnes de la cour, ce qui aujourd’hui ne pourrait plus être l'intérêt des lecteurs, car la cour est un monde qui n’existe plus, depuis les sentiments et les intérets que porte les auteurs et les lecteurs ne sont plus les même. La littérature s’est étoffée et de nombreux genre de romans existent, en passant par l’héroîque-fantaisie et les romans autobiographiques.
Les classes sociale au 17ème siècle étaient différentes de celles d’aujourd’hui, en effet Madame de LAFAYETTE traite de la cour, soit de la noblesse donc il est question de duc (duc de Némour, le duc de Montpensier) de princes et de princesses (la princesse de Clèves…). Des rois et des reines sont notamment présents, comme dit dans la première partie. Cette différence notable des classes ne permet pas au lecteur de s’identifier
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