Low Cost

t facturées et parfois lourdement facturées. Cependant si l’on souhaite voyager dans des pays voisins aux pays de départ, le low cost présente des avantages peu négligeables. Le prix du billet est parfois nettement moins cher qu’une compagnie major (des différences allant de 5 à 70% moins chers sont enregistré). De plus il ne faut pas confondre compagnie low cost et charters (dont les conditions de vols sont parfois douteuses). Le low cost présente les mêmes règles de sécurité que celles des compagnies major, inutile donc de paniquer avant un vol.

Les désavantages d’une compagnie low cost se font essentiellement sur le confort, les frais annexes et l’utilisation d’aéroport secondaire. En effet, on constate qu’aux même conditions de vols, les low cost ne sont pas systématiquement les moins chères.

D’autant que bien que les compagnies low-cost attirent de plus en plus de consommateurs il semble que les compagnies aériennes dites traditionnelles aient mis en place des actions pour contrer cette offensive.

En effet afin de se positionner sur le marché du low cost les compagnies majors ont elles aussi décidé de créer leurs propre filiales low cost, à l’image de Air France-KLM et de sa filiale Transavia. L’objectif pour ces compagnies major est de capter le plus de parts de marché possible afin de pouvoir mieux contrôler le prix de vente d’un billet. De plus et grâce à un repositionnement du prix de vente de leurs billets ont constate que à service égaux, une compagnie major est rarement beaucoup plus chère qu’une compagnie low cost. Elle est même parfois moins chère si l’on réserve le billet 4 ou 5 jours avant le vol.

Toujours dans le but de contrer les compagnies Low cost, les compagnies traditionnelles ont décidé d’élargir leurs possibilités d’atterrissage en octroyant des fonds à des aéroports provinciaux afin qu’ils puissent agrandir leurs pistes d’atterrissages (hubs), dans le but de pouvoir y faire atterrir des avions toujours de plus en plus gros.

Cela permet également le demi tour d’un avion et augmente donc considérablement le nombre d’allers et retours. Ce qui était il y à encore peu de temps la « spécialité » des compagnies low cost.

Un autre avantage que les compagnies major mettent en avant est qu’elles sont les seules à proposer des vols long courrier, chose qui fait grandement défaut aux compagnies low cost. Par ailleurs des compagnies comme Air France-KLM ou British Airways ont signé des accords avec de grandes maisons de production hollywoodiennes pour obtenir la diffusion de films bien avant leur sortie en DVD. Ce qui est un avantage concurrentiel certain car de nombreux consommateurs préfèrent payer leurs billets un peu plus cher si ils ne s’ennuient pas durant le vol. Or la visualisation de film est d’après les statistiques le moyen préféré des voyageurs pour « passer le temps ».

En conclusion, il existe actuellement 160 compagnies aériennes en Europe qui proposent des services et des prix différents, ce qui donne aux consommateurs un choix élevé de prestations. Nous pouvons regrouper ces compagnies selon trois grands ensembles : - Les Majors (importantes compagnies, qui sont souvent des compagnies d’état) - Les Charters (compagnies souvent affrétées par des agences de voyages) - Les low-cost (compagnies proposant des prestations réduites à leur minimum pour des bas prix). Le secteur du transport aérien est un marché qui n’est pas homogène, au point que les spécialistes s‘accordent à dire qu’il est de plus en plus segmenté. Ainsi les compagnies low-cost s’approprient le marché du court courrier et les entreprises traditionnelles gardent leur monopole sur celui du long courrier. Il semble donc que le low cost propose