Metamorphose du vampire : le spleen Baudelairien
Commentaire de texte : Metamorphose du vampire : le spleen Baudelairien. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar fripouilleh • 26 Juin 2022 • Commentaire de texte • 948 Mots (4 Pages) • 390 Vues
Séance 3 : le spleen Baudelairien
II. Reprise
Poème fait partie des pièces condamnés, les « épaves », poèmes revenues d’un naufrage, pour outrage … . Ce qu’il faut montrer dans analyse et direct dans intro c’est aspect scandaleux de ce poème. Parler du fait que poème est extrêmement rempli de connotation sexuelle, scandaleux, raison pour laquelle condamné. Côté scandaleux est double car évocation de la femme comme pêcheresse par excellence. Mais aussi à cause allusion sexuelle presque explicite, faite que poète y éprouve un plaisir à cela. Et fait qu’amour et femme soit associé à monstre, vampire
Dernière chose scandaleuse est que Baudelaire donne parole à cette femme dis comme un monstre, discours direct rajoute ce caractère scandaleux, comme si on l’entendait parler
Problématique : Comment le poète représente-t-il son impuissance face à la femme ?
On a ici l’inspiration du poète, femme inspirant un poète, la muse. Dans ce poème, conception nouvelle et moderne de la muse. Nouvelle car d’un côté permet création mais de l’autre détruit aussi.
Plan :
1ère partie : une évocation de la femme de son point de vue (elle parle)
Evocation pendant l’acte sexuelle ou elle évoque son pouvoir, vers 1 à 16
2ème partie : après l’acte charnelle, le poète qui découvre la femme morte, vers 17 à 28
Enjeu est de comprendre pq muse est morte
1ère partie :
Dans un premier temps, poète évoque la femme comme être maléfique, tentateur, diabolique. Muse permet destruction et création car poète va se perdre dans la femme, amour pour Baudelaire tjr une menace de dépossession. Représentation de la dépossession, le diable, il sépare. Être diabolique en général est qq qui nous tente pour nous séparer des autres, nous faire sortir de nos principes. Femme est donc cela pour Baudelaire.
On sent déjà grande sensualité, avec sonorité, allitération en [s], évocation ici érotique, sensuelle. Comparaison au vers 2 entre femme et serpent. Serpent de la bible, tentateur, être diabolique. On remarque plaisir éprouvé par le poète, synesthésie (quand on éprouve plusieurs sensation en même temps qui ne formes qu’une), la bouche de fraise vers 1, métaphore, donc en même temps la vue, le rouge ; goût et odeur avec la fraise.
Sensation plaisir, agréable associé à chose destructive, braise, le feu détruit. Et fraise qui peut faire penser au sang.
Cette femme est donc tt cela à la fois et on le voit dès le début. Elle peut être souple et dur en même temps. Vers 3, sensualité extrême plaisir malléable de son buste, le fer est donc lui dur.
V5 passage au discours direct, évocation pouvoir du vampire
V5-6, a la lecture, diérèse
Premier pouvoir, dépossession, fait disparaitre le moi du poète, sa conscience, conscience poète au début « moi je » puis la conscience du poète qui disparait à la fin = épanadiplose
Pléonasme au milieu du verre, « je sais la science », accentue perte conscience
Savoir passe par sexualité, euphémisme vers 6, fond du lit, lèvre humide, vers 5, antanaclase osée
Pouvoir aussi de consolation, elle va sécher les pleurs, paradoxale, liquide avec sa lèvre qui assèche les yeux humides 🡪 alchimie
Maitrise du temps, les vieux qui se sentent jeunes
Référence à déesse Isis vers 9, femme de Osiris qui fut démembrer puis recousu par Isis, métaphore ici pour harmonie de la nature, elle remembre la nature. Soulever le voile d’Isis = percer secret de la nature. Isis vénérer par alchimiste, pour son pouvoir pour lever le voile. Donc ici référence à Isis par la femme qui possède connaissance sur la nature, qu’elle transmet à celui qui soulève le voile, qui la voie nu, le poète.
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