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Nouvelle en mer en quoi d'après vous, l'avarice y est à l'origine de la cruauté ? / La Bruyere

Dissertation : Nouvelle en mer en quoi d'après vous, l'avarice y est à l'origine de la cruauté ? / La Bruyere. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Décembre 2021  •  Dissertation  •  2 025 Mots (9 Pages)  •  1 049 Vues

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Dissertation 1 : Dans la nouvelle En Mer, en quoi d'après vous, l'avarice y est à l'origine de la cruauté ?"

    Dans Les caractères, Jean De La Bruyère écrivit « Cette espèce d'avarice est dans les hommes une passion de vouloir ménager les plus petites choses sans aucune fin honnête. » ou encore, dans La Poule aux œufs d’or Jean De La Fontaine écrivit « l’avarice perd tout en voulant gagner ». Ces deux citations seraient donc en raccord avec ce que dénonce Maupassant dans la nouvel En Mer sur le thème de l’avarice : dans la nouvelle En Mer, en quoi, d’après vous, l’avarice y est à l’origine de la cruauté ?.

Ainsi, nous allons montrer la négligence du personnage principal ( aîné Javel ) sur la grande douleur que son frère subit. Cette souffrance-ci, est mise en relation avec une adultération mais aussi est accompagnée d’une inquiétude voir une panique. Mais marqué surtout d’un contraste entre l’amour fraternel et l’amour pour son navire de pêche que porte Javel aîné.

L’acte de laisser son frère souffrir ramène donc à la souffrance. Cette dernière est montrée dans un premier temps, de deux façons différentes : l’apparence de la plaie dont ce qu’elle procure et l’apparence du blessé, Javel Cadet. Dans les deux cas, des adjectifs qualificatifs et péjoratifs sont présents, accompagnés et renforcés de verbes et autres termes. Pour la plaie on retrouve les adjectifs qualificatifs « bras inerte; chose horrible ; bouillie de chairs ; horrible blessure ; ses chairs écrasées », les verbes « broyait; tout était rompu; son bras pendait; os cassés; les muscles seuls retenaient ce morceau de son corps ; laines ensanglantée ; le sang jaillissait à flots ; tenait plus à lui» ou même la vision de la blessure du point de vu Javel cadet «il le considérait d’un œil morne». On remarque également que pour  la phrase « jaillissait à flots  qu’on eût dit poussés par une pompe » marque une hyperbole faite avec les mots « à flots » et « pompe »: on veut y décrire la puissance du jet de sang mais en même temps décrire l’horreur que les personnages aperçoivent. Pour l’apparence du blessé, on y retrouve les adjectifs qualificatifs « crispé; efforts désespéré; les dents serrés, les yeux hagards; semblait idiot ; livide; triste blessé » et les verbes « grinça des dents, se tordit un peu; mais ne cria pas » et la phrase « .. ne se sentant pas bien tout seul ». Et puis, il préférait le grand air. » montre son mal-être et son besoin d’être accompagné dans cette épreuve. Le fait qu’on utilise « semblait idiot» montre une plaisanterie et donc provoque également une gêne supplémentaire à son mal être. Plus tard, on nous montre son air triste et même déçu d’avoir perdu son bras «il poussa un profond soupir et déclara : « Fallait ça. J’étais foutu.» ». Elle est néanmoins mélangée à d’une sorte de soulagement « fallait ça », comme si, le fait que cela ne s’empire pas et que cela soit fini, était un soulagement malgré qu’il a du couper son bras. En revanche, on peut remarquer une colère envers son frère à la fin de la nouvelle «Si le frère avait voulu couper le chalut, j’aurais encore mon bras, pour sûr. Mais il était regardant à son bien. » qui peut donc appuyer sur une souffrance psychologique après une souffrance physique tout en montrant montre une rancœur.

Ces différents termes, s’aggravent au fur et à mesure : il y a donc une gradation. Le blessé par d’un bras, certes, bien amoché qui empire au fur et à mesure jusqu’à lui rester qu’un moignon : on passe de « bouillie de chairs» à « traces noires, toute une vilaine apparition de pourriture » pour finir en « il n’eut plus qu’un moignon ». On ajoute à cela le complément circonstanciel de temps « de minute en minute » qui marque une pression et la gravité de la plaie de ce jeune blessé : elle est donc oppressante et inquiétante. La nouvelle sépare donc les différents résultats brefs sous forme d’étapes et qui abrègent malgré les essaies d’amélioration de la plaie (verser de l’eau salée dessus par exemple) marqué par une pression de perdre le membre du blessé. On retrouve cette notion de rupture dans la conjugaison des verbes : le passé composé marque à chaque fois une rupture « s’était laissé tomber sur les genoux, les dents serrées, les yeux hagards ». La conjugaison fait une rupture avec l’effort que Javel met pour lutter : c’est un épuisement face à la douleur.  Un autre verbe conjugué au passé composé marque une rupture « tout s’était rompu », on parle ici de tout les os, muscles, ligaments etc du bras qui ont lâché : cela peut montrer une déception comme une réalité. En effet, le Javel cadet voulait garder son bras, et en le voyait dans cet état, sachant qu’il le « souleva» «le « tourna» et le « secouant» il réalise que le temps est dépassé pour le sauver, cela conclus un partie du périple. Tout en restant dans les conjugaisons, les verbes sont conjugués à deux temps dans la globalité du texte : à l’imparfait et au passé simple. Dans les passages parlant de la souffrance, le passé simple est utilisé lorsque l’évènement qui se passe est important « ils se jetèrent sur la corde ;il courut au gouvernail ; serrèrent ; appela ; devint » alors que l’imparfait est plus pour les choses moins importantes ou banales, qui ne va pas avoir de répercussion « dirigeait la descente du filet ; s’arrêtaient ; puisait ; baignait». On place alors une marque pour indiquer ce que l’auteur pense en terme de gravité des situations, sur le point de vue de Javel aîné, créant ainsi, une inquiétude plus ou moins amplifiée pour ce jeune homme et ressentie pour les lecteurs.

Cette image d’inquiétude donnée, qui se relie aussi à la peur, est renforcée par l‘équipage qui est à bords, car eux aussi, font ressentir une inquiétude un peu plus différente. Pour cela, ils montrent un intérêt à sauver et soulager au plus vite Javel cadet de cette souffrance qui à l’air abominable à supporter pour lui. Effectivement, à mainte reprises l’affirmation « il faut couper » et les paroles désespérées «foutu» ; « c’était foutu » y participent. Mais aussi au tout début du drame avec « tous accoururent » qui est le plus évident, avec la phrase « ils se jetèrent sur la corde» qui le poursuit. On y remarque donc une précipitation : ce qui montre une panique qui est d’une grosse part dû à l’inquiétude et partagée avec elle.  Ces derniers, montrent une inquiétude également en donnant leurs points de vue sur les traces noires qui apparaissent plus tard, et en donnant leurs avis et conseils : « ça pourrait bien être le Noir ; faudrait de l’iau salée là-dessus ». Ils sont donc aussi préventifs et se montrent à l’écoute. En rajoutant que ce sont les matelots qui effectuent le plus d’actions, ils sont régulièrement cités « un matelot ; un des matelots ; les camarades lui conseillèrent ; ses camarades ; les matelots regardaient ; les autres ; un des matelots». Ces matelots, montrent une solidarité entre membres de l’équipage, peut importe la personne. Mais en parallèle, une présence de son frère un peu moins présente, renforçant un soutien qui peut être dit supplémentaire par apport à son frère. Il y a également l’évocation d’«hémorragie» avec la parole d’un des matelots disant « il va se vider, faut nouer la veine» et la mise en acte d’une solution juste après, renforçant encore cette idée d’inquiétude et de solidarité. Pour sûrement désamorcer le drame qui vient de se produire, l’un des matelots eu l’idée d’une plaisanterie « pourvu que je l’vendions point à la criée» ce qui provoque le rire de tout les matelots hormis les deux Javel. Cette plaisanterie peut être démontrée qu’elle n’est pas à bute malveillant, car l’aide de ses derniers vient le contredire malgré que le principale concerné ne rigole pas. La description nous montre une scène d’horreur, remplie surtout d’une inquiétude de tous les matelots envers Javel cadet.

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