Nouvelle réaliste

La maison maudite

        Tout ce passe dans une colonie de vacances. Les vacances allaient s'achever. Tous les enfants étaient réunis autour d'un feux de camps.

Laura, l'une des animatrices lança le thème de la soirée qui était les faits divers, et annonça les règles suivantes : premièrement, tout le monde doit se taire et écouter celui ou celle qui raconte l'histoire; deuxièmement, le fait divers doit avoir été vécu personnellement et réaliste. Un mouvement se créa et tous commencèrent à se distraire. Laura les rappela à l'ordre et demanda qui voulait commencer. Tous hésitèrent. Personne n'osait se désigner. Tous sauf Mélissa, qui leva discrètement la main. C'était une fille très timide, qui restait toujours seule, dans son coin et ne n'arrivait pas à se faire des amis. Elle était brune aux cheveux long, matte de peau avec les yeux clairs. Elle était très belle, le genre de fille parfaite : du haut de ses 16 ans, elle paraissait en avoir 20.  Dès qu'elle l'aperçu, Laura lui dit : « Ah Mélissa, merci de te proposer. C'est à toi, nous t'écoutons ». Melissa mit ses cheveux derrière ses oreilles, remonta ses manches et commença à raconter l'histoire.

        Ça s'est passé l'été dernier, pendant mes vacances aux Seychelles avec mes parents. On avait loué une grande maison au bord de l'eau, dans un coin tranquille de l'île.

Il n'y avait pas de bruit, on pouvait même entendre le bruit des vagues : un vrai petit coin de paradis. Tout ce passait bien , mais cela n'a pas durer longtemps. Nos vacances venaient à peine de commencer lorsque tout vira au cauchemar.

        C'était un soir de pleine lune, nous étions en train de nous promener au bord de l'eau. Je ne me sentais pas en sécurité, comme observée. Le temps commençait à se refroidir  lorsqu'une brise de vent vînt nous effleurer; les nuages arrivaient vite, le vent faisait s'envoler les grains de sables, une tornade se préparait. Nous avions donc décidé de rentrer à la villa. Arrivés, on 0ferma toutes les portes et toutes les fenêtres. Puis nous nous installions devant un bon film, sous une couette bien chaude et avons fait du pop corn.

Les volets claquaient tellement fort, le bruit du vent était devenu insupportable et à tout cela s'ajouta une forte pluie jaillissante de nul part et des coups de tonner se firent entendre. Soudain, BAM! On entendit un bruit strident et la villa se mit à trembler. On entendit des bruits de casse. Quand on alla voir, c'était incroyable de voir que les vitres de la véranda étaient brisées sur le sol : l'arbre du jardin est tombé sur la villa. Plus tard dans la soirée, quand la tempête se calma, les forces de l'ordre et les pompiers  arrivèrent et des spécialistes en tout genre examinèrent l'état des lieux. Dès qu'ils eurent fini, un officier nous dit « Nous avons tous ce qu'il nous faut, nous vous contacterons de nouveau très rapidement ».

        Cette épisode nous a tellement marqué émotionnellement que nous pensions que ce fut juste un accident de passage. Mais, nos pires vacances ne faisaient que commencer.  Jet-ski, planche à voile, restaurants, etc … on s'amusait tellement que on en a même oublié l'incident qui été survenu quelques jours plutôt. Malgré ces moments forts agréables,  alors que notre séjour sur les îles allait s'achever, un nouvelle incident vînt nous perturber d'avantage : c'était un jeudi soir, nous étions à table en train de dîner, quand tout à coup, j'entendis une succession bruit étranges provenant de l'étage supérieur. Très surprise, j’avertis mes parents de mon inquiétude « Vous avez entendu ces bruits ? » demandais-je à mes parents, qui se regardèrent et me répondirent tous deux que non. Je me dis alors que c'était sûrement que l'objet de mon imagination. On continua alors à notre repas, mais quelques instants plus tard, les bruits provenant de l'étage se firent entendre à nouveau, ce qui inquiéta mes parents.

        Alors que mon père commença à se diriger vers les escaliers, mes mains se mirent à trembler par peur. Chaque marche que qu'il montait faisait grandir ce sentiment de peur qui était en moi et fit accélérer les battements de mon cœur. Quand tout à coup,  un autre bruit  retenti dans toute la villa. « Ça vient de la salle de bain» dit mon père d'un ton sec » et hop ni une ni deux, il sauta les deux dernières marches des escaliers et alla directement dans la salle de bain. Il posa sa main sur la poignet, commença à tourner la poignée de la porte de la salle de bain très légèrement en essayant de ne faire aucun bruit. Quant à moi, je m'approcha de ma mère, lui serrant fort le bras par peur que quelque chose n'arrive à mon père, même si en réalité, nous avions tous peur, mais mes parents, eux ne le montraient pour me rassurer. Mon père pris alors son courage à deux mains et ouvrit la porte d'un coup sec et entra dans la salle de bain. Pendant ce temps là, ma mère et moi étions restées au rez-de-chaussée. Nous entendîmes le bruit des pas de mon père. Le visage pâle, il nous dit de venir le rejoindre à l'étage. Nous nous approchâmes avec appréhension et lorsque nous sommes entrées dans la salle de bain,  nos visages se figèrent. Un spectacle abominable se présentait devant nous : la trousse à maquillage de ma mère était renversée sur le plancher, l'eau coulait à ras bord de la baignoire, tous les tiroirs était renversés,les rideaux arrachés, etc … Et sur le miroir, était écrite une phrase avec en anglais qui nous glaçait le sang, mais dont je ne comprenais pas le sens: « Get out or you'll end up like me, signed Lisa »,ce qui signifie en français « Partez ou vous finirez comme moi, signé Lisa ».