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« Par nature le roman met-il l’accent sur la société ou bien sur l’individu ?

Dissertation : « Par nature le roman met-il l’accent sur la société ou bien sur l’individu ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Février 2018  •  Dissertation  •  2 069 Mots (9 Pages)  •  1 350 Vues

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1)

-auteur critique société de manière objective

-Sa société il la voit des ses yeux

-pour dépeindre société doit utiliser personnages donc présenter individus → individus représente société

2) romancier détache société pour se ramener à la nature humaine

-réalité individus

-travail individuel sur comportement humain « dissection de la psychologie humaine »

-romancier étudie

La société est un groupe d’individus unifié par des traditions des cultures ou des intérêts communs. Chaque société est totalement différente mais chacune répondent à des critères spécifiques. En effet elles sont toutes institutionnalisées et sont encadrée par des normes bien différentes selon l’époque, les coutumes ou les civilisations. Tandis que l’individu est une personne considérée indépendamment de la société qui est libre d’agir, de penser sans influence extérieur. Toutefois, l’individu peut agir dans une société et l’influencer. C’est pour cela que chaque société et différentes, car elle dépend de la volonté de chaque individus.

Au XVI siècle, le roman devient un genre littéraire qui désigne une œuvre fictive racontant la vie d’un personnage qui évolue dans un monde réel. Ecrit en prose, le roman retrace le parcours d’un « héro ». Le protagoniste vit des aventures extraordinaires et toute l’histoire est centrée sur lui. Cependant avec la création du naturalisme ou du réalisme au XIXème siècle, la société devient le sujet du roman. Le « héros » est maintenant nommé comme tel car il est la clé de l’Histoire.  Le roman du XIXème siècle met en scène un personnage face au monde et incarne les différentes conceptions de l’homme, selon les époques.

Le naturalisme, créé au XIXème siècle a pour objectif d’exprimer le plus fidèlement la réalité. L’écrivain est un témoin de son époque et il veut la décrire tel qu’elle est. Le réalisme est à peu près similaire mais les écrivains veulent représenter la vie de la façon la plus banale possible, s’intéresser à l’inintéressant. Ces deux mouvements, ont-ils pour but de représenter la vie d’une personne en particulier ou représenter la réalité dans son ensemble, tel qu’une société.

Nous pouvons nous demander : « Par nature le roman met-il l’accent sur la société ou bien sur l’individu ? » Le roman a-t-il été créé pour représenter les traits de caractères d’une personne ou pour représenter une société dans son ensemble ?

  1. Un devoir mélangeant objectivité et subjectivé
  1. Une description objective grâce à l’expérience personnelle

Les écrivains veulent aussi décrire non pas une société en générale mais une en particulier. Parfois, les auteurs, pour avoir une vision parfaite d’une société et en prendre pleinement conscience doit obligatoirement faire partie de celle-ci ou du moins la côtoyer.  

C’est ce que fait Emile Zola, dans « l’assommoir », il décrit la vie ouvrière, ses difficultés,  ses mœurs son langage et sa misère. On découvre Gervaise Macquart blanchisseuse de profession,  une jolie femme qui sera confronté par une multitude de problème qui sera lié à sa pauvreté. Si Emile Zola arrive si bien à décrire la vie ouvrière, c’est qu’il y a vécu dans sa jeunesse avec sa mère, il enchaine les petits métiers tels que libraire ou docker.

C’est à travers son expérience personnelle qu’Emile Zola arrive représenter une société de façon précise.

  1. Un regard distant

Parfois l’auteur veut décrire une société de la manière la plus objective possible. Pour cela, il doit représenter une société  qui ne l’influence pas, pour ne pas laisser de subjectivité à travers son œuvre. Il doit pouvoir avoir une certaine distance avec celle-ci, un regard neuf.

C’est ce que fait Kressman Taylor, dans « inconnu à cette adresse ». Ce roman épistolaire relate la vie entre deux amis de longue date. Max est juif et Martin allemand. Pour diverse raison, Max part vivre aux Etats-Unis alors que Martin reste en Allemagne. Avec la montée du nazisme, Taylor, montre à quel point les allemands pouvaient être embrigadé dans des idées fascistes et qu’il pouvait même sacrifier leur famille pour le régime, ce que fait d’ailleurs Martin. Kressman Taylor, américaine, pouvait se permettre une tel critique car elle n’était pas influencer par les idées Hitlériennes. Elle veut, à travers son œuvre critiquer une société qui est l’Allemagne nazi du XXème siècle.

Cependant certain écrivain se permette de peindre une société dans laquelle il vit. L’auteur sera forcément influencé.

  1. Une description subjective

Ainsi, les souvenirs, les circonstances, le contexte sont plusieurs facteurs qui peuvent influencer les idées de l’auteur.

Marcel Proust, dans « à la recherche du temps perdu » se veut, de faire une description objective et subjective à la fois. En effet, Marcel Proust évoque ses souvenirs, décrit une famille tout à fait ordinaire. Il représente ici, une société banale ou rien d’extraordinaire ne se passe. Marcel Proust en décrivant sa vie, appartient au réalisme. Cependant il se détache du naturalisme car sa description est biaisée par ses souvenirs trop romancé. Lorsque Proust évoque le souvenir de sa madeleine, il donne un coté extraordinaire à ce souvenir et nous remarquons une subjectivité très importante.

Néanmoins, la description de Marcel Proust est aussi une manière de voir la société en effet celle-ci sont toutes différentes selon les individus.

  1. Le romancier se détache de la société pour se ramener à la nature humaine
  1. Une description des personnage poussé

Le naturalisme, par définition veut se détacher de la littérature pour se rapprocher des sciences humaines, et en quelques sortes  devenir un scientifique. C’est pour cela que la société devient un sujet secondaire dans certains romans. L’individu, le personnage principal est donc le seul sujet de l’auteur.  

Dans « Thérèse Raquin », Emile Zola se concentre plus sur l’état psychologique de Thérèse que le milieu dans laquelle elle vit. Emile Zola a voulu mettre en avant les  passions,  l’instinct  et les détraquements mentaux suite à une crise nerveuse.  Il veut aussi démontrer à quel point deux caractères opposés : une Thérèse nerveuse et un Laurent sanguin peuvent finalement s’aimanter pour advenir au plus grande atrocité, qui est le meurtre.

La représentation de la société est juste de deuxième plan dans ce roman naturaliste. Nous remarquons que l’écrivain s’attarde sur la description des personnages, sur leurs traits de caractères.

  1. Un roman historique

Les écrivains n’ont pas toujours comme but de critiquer ou de dénoncer une société en particulière ni même de critiquer un individu.  Parfois, la seule envie de remémorer un grand philosophe ou personne importante leur suffit pour écrire un roman.

C’est ce que fait Sophie Chauveau à travers son roman biographique « Le génie débraillé » en relatant la vie de Denis Diderot. Connu pour sa philosophie et son talent d’écrivain. Sophie Chauveau le présente ici comme un adolescent fuyant son père, séducteur et bon vivant. Elle dédie entièrement son roman à une seule personne et le décrit pendant plus de 500 pages. Elle fait abstraction de la société dans lequel il vit pour finalement analyser sa vie de la façon la plus précise possible.  

Les romans biographique n’ont aucune prétention de critiquer une société mais de simplement décrire un individu en particulier de la manière la plus précise et parfaite.

  1. L’individu, un outil pour représenter la société

  1. De l’individu à la société

Certains romans utilisent leurs héros pour décrire, critiquer ou valoriser une société. A travers le comportement, les actions ou les idées du protagoniste l’auteur peut librement analyser la société dans laquelle vit le personnage.

Le petit prince de saint Exupéry, par sa naïveté se permet de décrire les mœurs, les actions et même le caractère des hommes qu’il rencontre. Même s’il ne décrit pas une classe sociale en particulier, ni même une civilisation. Le petit prince analyse chaque individu qui font partie de notre société actuelle : le vaniteux, l’alcoolique, le cupide, la soif de pouvoir, ou la bêtise sont tous des traits de caractères universelles qui forme à eux une société.  

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