Petit traité sur l'immensité du monde, Sylvain TESSON
Commentaire de texte : Petit traité sur l'immensité du monde, Sylvain TESSON. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar alicia_gcs • 18 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 602 Mots (3 Pages) • 1 456 Vues
Pages 20 à 22 :
- Dégagez deux grandes parties en les justifiant par des analyses précises du texte et quels sont les liens entre ces deux parties ?
Première partie : argumentative. Elle est séparée en deux paragraphes : le premier développe la thèse et le second la justifie. Emploi du présent de vérité générale, emploi de l’impersonnel « on », substantifs qui ne renvoient à aucune individualité : « le voyageur, les nomades », les verbes qui énoncent un procédé argumentatif : « je revendique », prise de position franche de l’auteur. Les paragraphes 3 et 4 sont des parties narrées. On passe à l’anecdote avec la référence temporelle : « un jour » et l’emploi des temps du récit : « Je dépassai, il transportait »
Dans les deux parties le texte est écrit à la première personne. Première partie : une prise de position. L’auteur énonce clairement son avis. Seconde partie : il est le narrateur de ses propres aventures.
La partie narrative est une illustration du propos tenu par Tesson. Tesson nous livre les enseignements qu’il tire de ses voyages. Il y a donc une étroite relation entre les deux passages. C’est l’expérience qui permet de tirer des conclusions générales. Démarche inductive.
- Reformulez la thèse
« Comment voyager ? » → L’auteur affirme vouloir se confronter à la nature sans recours aux techniques. Cela permet d’établir un rapport plus direct avec la nature. Le voyage permet de prendre la mesure de l’homme. Il faut se mesurer à elle. C’est un combat à mains nues. S’éprouver comme homme. Seul usage des pieds et des mains. Cette idée est soulignée car il répète la même idée et il utilise une expression anglaise. Il faut toujours qu’il y ait un effort humain : le cheval, la bicyclette ou le canot permettent à l’homme de déployer son énergie pour se confronter à la nature.
- Comment TESSON justifie-t-il ce mode de voyage ?
Le refus des moyens techniques permet la lenteur qui dévoile le monde. Le monde est personnifié : « la lenteur révèle des choses cachées, on ne déshabille pas un paysage. ». Le voyage à pied permet de découvrir la vraie nature des choses là où les déplacements rapides ne laissent entrevoir qu’une partie. Autre avantage du voyage à pied est la liberté qu’il procure. Les réseaux de communications mécaniques forcent à prendre les mêmes routes. Il n’y a pas de détour possible. Il faut prendre les chemins de traverse : la steppe plutôt que la route. Le détour permet de se mettre du côté de la nature plutôt que de celui de l’homme. Mais aussi, le voyage à pied est une chasse à l’horizon. Le voyageur fait la course pour atteindre l’horizon. C’est un exercice de patience et de persévérance qui fait échapper à la course du temps.
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