Preparer Ses Questions
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Cependant, elle reste vague. "Dans ce cas, souligne-t-il, c'est vous qui donnez la balle à votre interlocuteur, sans savoir s'il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise passe." Vous conditionnez alors la réponse dont la qualité dépend de la nature de la question posée. Attention, peu de gens ont conscience de la nature des questions qu'ils posent, pourtant certaines peuvent influencer les réponses. "Les gens maîtrisent les techniques de questionnement sans le savoir."
OUVRIR ET ENTRETENIR UN DIALOGUE.
Certains types de questions sont particulièrement efficaces pour ouvrir un échange, initier une conversation. En voici quelques exemples : Les questions relais ou de poursuite :
Elles sont très importantes car elles facilitent la discussion. Repartant de la réponse qui précède, elles incitent à la développer et l'enrichir. Vous emploierez par exemple les formules : "Dans quelle mesure ?", "C'est-à-dire ?", " Dans quel cas ?", "Sur quels critères ?", " Avec qui ?", "Par exemple ?"...
Les questions ouvertes :
Elles appellent une réponse développée. "Qu'est-ce que ?", "Que ?", "Quel ?". Par exemple "Comment ?" est une question concrète qui oblige à décrire de manière structurée ou bien suscite l'imagination de l'interlocuteur.
"Pourquoi ?" est souvent accusateur en français car posé avec une tournure négative. L'interlocuteur se met souvent sur la défensive. Il faut donc ne pas trop l'employer, ou bien tourner la question de manière positive.
Les questions miroir :
"C'est faire preuve d'empathie que de les utiliser", remarque Lionel Bellenger. Ces questions reprennent tel quel, sur la forme interrogative, un mot ou un morceau de ce que l'autre a dit. "La discussion en est indolore." Il ne faut pas en user systématiquement mais son usage est efficace.
OBTENIR UNE INFORMATION PRECISE.
D'autres catégories de questions sont plus directes et péremptoires. Elles appellent des réponses précises et de l'information concrète. Les questions fermées :
Elles sont utilisées pour obtenir un "oui" ou "non". Parmi les formules courantes, on trouve : "Est-ce que ?", "Pensez-vous ?", " Pouvez-vous ?"... Ces questions se déclinent également pour les réponses à choix multiple, où le répondant n'a finalement guère la possibilité d'exprimer sa spontanéité. Les questions fermées ne créent en effet pas de dialogue mais assurent l'obtention d'informations.
Les questions informatives ou précises :
"Qui ?", "Quoi ?", "Quand ?", "Où ?", "Combien ?", "Lequel ?", "Par quels moyens ?"... La réponse, d'ordinaire unique et factuelle, peut s'avérer "indisciplinée" ou polluée par des commentaires non suscités par la question. Attention à faire en sorte que ce type de question employé systématiquement ne tourne pas à l'interrogatoire
Attention, les questions fermées ou précises peuvent ouvrir sur des questions répliques en guise de réponse. Elles sont d'ordre conflictuel et bloquent l'échange : l'interlocuteur répond par une autre question, de manière défensive ou pour gagner du temps dans certains cas. Mieux vaut alors mettre les choses à plat et faire comprendre à l'autre qu'à ce rythme là, la discussion ne va pas avancer.
QUESTIONS DELICATES.
Enfin, certaines questions sont d'un emploi délicat, voire négatif, bien qu'elles puissent être utiles. Il faut de toute manière les identifier pour pouvoir y faire face. Les questions suggestives : Elles empoisonnent et polluent la conversation car elles influencent la réponse. Elles s'appuient sur des tournures interrogatives du type "Ne pensez-vous pas ?". Cela revient à faire les questions et les réponses : "Qu'est-ce qui vous gène, c'est le prix ?", "Pas de questions ?". On empiète chez l'autre, on pense à sa place, sans chercher à le comprendre. "C'est souvent ce qui se passe du côté des recruteurs, observe Lionel Bellenger. La fiabilité de la réponse est mise en cause. Ces questions sont d'une grande maladresse."
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