Rapport Analyse Financière
Documents Gratuits : Rapport Analyse Financière. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirest que de nombreuses personnes sont concernées par la santé financière de l’entreprise, les actionnaires, les banquiers, les clients, les fournisseurs, les investisseurs, le personnel.
Tous sont intéressés pour se forger une opinion sur la solidité financière de l’entreprise, ils ont besoin d’une source d’informations ayant un caractère officiel et de ce fait indiscutable et il et il est raisonnable de penser que leur objectif d’analyse est de comprendre globalement une situation d’entreprise pour prendre des décisions qui vaudront pour l’avenir.
2- L’objectif de l’analyse financière :
L’objectif à atteindre d’une analyse financière est de :
- Comprendre l’évolution et la croissance des structures financières de l’entreprise.
- Localiser les points forts et les points faibles de l’entreprise, ce qui permet de diagnostiquer sa situation financière et économique afin de faciliter la prise de décisions.
- Assurer le maintien de l’équilibre financier de l’entreprise.
3- LES ETATS FINANCIERS :
A) Le bilan :
Le bilan est l’état financier le plus utilisé par les analyses de crédit et les chefs d’entreprise car, d’une part, il décrit les ressources et les moyens mis en œuvres, et d’autre part, il tient d’inventaire de valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine à la date de clôture des comptes.
1- L’actif du bilan :
L’actif immobilisé :
1- Les immobilisations incorporelles : On y trouve en premier lieu les immobilisations incorporelles parmi lesquelles les charges activités (frais d’établissement et dépenses de recherches immobilisées), les concessions, brevets, licences, marques, procédés, droit et valeurs similaires, le fond commercial, les avances et acomptes sur immobilisations incorporelles.
2- Les immobilisations corporelles : Elles comprennent les terrains y compris leurs agencements, les équipements de production et les autres immobilisations corporelles comme les agencements, les matériels de bureau et de transport, le mobilier et le matériel informatique. La plupart de ces éléments sont amortissables, les amortissements venant en déduction de la matière imposable. La ligne d’immobilisations en cours désigne des investissements qui ne sont pas encore achevés : travaux de construction ou d’aménagements en cours de réalisation, avances et acomptes versés aux fournisseurs sur commandes d’immobilisations.
3- Les immobilisations financières : Elles représentent des créances ou des titres assimilés à des actifs de production indispensables. Ces valeurs sont :
- Les participations
- Les créances rattachées qui outre les prêts consentis à des sociétés apparentées incluent également les comptes courantes déposés dans d’autres sociétés sans qu’il y ait participation.
- Les autres titres immobilisés, en fait des titres de placement qui ne sont pas destinés à être revendus à brève échéance parce qu’ils servent de garantie à une ligne de crédit ou parce que le marché n’est pas favorable.
- Les prêts : dans ce poste figure la totalité des échéances de remboursement comme les intérêts courus non exigibles à la date d’arrêté des comptes.
- Les autres immobilisations financières : Titres immobilisés en droit de propriété et prêts divers, en général l’importance des immobilisations financières dans le bilan croit avec la taille de l’entreprise sauf si la société est un holding financier ou la société mère d’un groupe.
Dans ce cas, le poste est toujours important :
❑ L’actif circulant :
Il regroupe les actifs non durables : stocks, créances rattachées à l’exploitation ou hors cycle, les liquidités et les valeurs qui leur sont assimilées.
1- Les stocks en cours : ils désignent les produits stock ables, matières et autres approvisionnements en cours de productions, produits intermédiaires et finis, marchandises revendues en état.
2- Les créances : le système développé est le seul qui sépare au bilan les créances d’exploitation des créances diverses. Le bilan du système de base distingue :
- Les créances clients et comptes rattachées : poste qui comprend les effets de commerce en portefeuille, les clients douteux, les factures qui restent à établir.
- Les autres créances : Avances et acomptes au personnel, créances sur le trésor (TVA déductible), créances sur les associés, créances sur cessions d’investissements, capital souscrit-appelé, non versé, le cas échéant, et les prêts à moins d’un an.
3- Les valeurs mobilières de placement : il s’agit de titres acquis pour réaliser un gain à brève échéance. La rubrique peut comprendre :
- Les actions : Si la société a racheté ses propres actions pour soutenir les cours elle doit alors les annuler rapidement.
- Les autres titres : placements à court terme en emploi temporaire d’excédents de trésorerie (titres négociables en bourse, bons du trésors, bon de caisse). Ils sont assimilables à des disponibilités.
4- Les disponibilités : Sont inclus à encaisser, effets à l’encaissement ou à l’exempte, coupons échus, disponibilités en banque aux chèques postaux, chez les agents de charge et autres organismes financiers et le fonds de caisse.
II) – Le passif :
Le passif présente les ressources ou moyens de financements. Il est divisé en capitaux propres ou passif fictif, c’est à dire, non exigible et en dettes ou passif réel, exigible. Les provisions pour risques et charges occupent une place intermédiaire entre les capitaux propres et les dettes.
1- Les capitaux propres :
Ce groupe comprend :
- Le capital social
- Les primes d’émission, de fusion, d’apport. Ces apports de fonds distingués du capital social représentent l’excédent du prix d’émission sur la valeur nominale des actions vendues ou attribuées lorsque la société augmente son capital social.
- Les écarts de réévaluation
- Le report à nouveau qui suivant sont signe indique les bénéfices ou les pertes reportées, la réserve légale et les réserves statutaires, réglementées, contractuelles et autres issues des décisions d’affectation du bénéfice par l’assemblée générale des actionnaires.
- Le résultat de l’exercice
- Les subventions d’investissement
- Les provisions réglementées : Elle comprennent les provisions pour hausse de prix, pour fluctuation des cours, les provisions pour investissements.
2- Les provisions pour risques et charges :
On distingue :
- Les provisions pour risque : Provision pour litiges, pour garanties envers la clientèle, pour pertes de change, pour perte sur les marchés à terme, pour pénalités et amendes.
- Les provisions pour charges : Provisions pour pensions, pour impôts, pour renouvellement des immobilisations, celles destinées à faire face à de grosses réparations, les provisions pour charges sociales et fiscales sur congés payés, les provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices.
3- Les dettes :
Elles ne forment pas un ensemble homogène :
- Les emprunts obligatoires convertibles et autres emprunts obligatoires sont les titres de créances émis sur le marché financier par les sociétés qui font appel à l’épargne publique. Les emprunts obligatoires convertibles peuvent être transformés en actions.
- Les emprunts et dettes auprès des établissements de crédit : On trouve là les crédits à terme pour investissements et les crédits de trésorerie ou concours bancaires courants. Ces emprunts doivent être mentionnés au pied du bilan.
- Les emprunts et dettes financières diverses : la rubrique peut comprendre les dépôts et cautionnements reçus, les avances remboursables consenties par l’état, les sommes dues aux salariés au titre de la participation, les dettes financières envers les sociétés apparentées et des ressources assimilables à des capitaux propres comme les emprunts participatifs et les comptes courants d’associés.
Le reste des dettes du bas de bilan se réfère à l’exploitation et aux postes d’autres créditeurs ou hors cycle.
- Les avances et acomptes reçus sur commandes en cours représentent le financement des stocks d’en-cours accordés par la clientèle pour l’exécution des commandes.
- Les dettes fournisseurs et comptes rattachés
...