Représentation de la femme par la société

En lisant l’essai « Les espaces surélevés » de Steve Gagnon, je me suis aperçue que les stéréotypes sur l’image des hommes sont semblables à ceux des femmes. Tout comme les hommes, l’image de la femme « parfaite » se définit souvent avec un corps bien sculpté, une beauté à couper le souffle, une bouche pulpeuse, une chevelure parfaite et la liste continue. Notre société d’aujourd’hui ne fait que sexualiser le corps féminin. Nous trouvons cette image de la femme parfaite dans les publicités, les espaces publics, les défilés de mode, les vidéoclips, les réseaux sociaux, etc. Qu’arrive-t-il à accepter notre apparence physique telle qu'elle est ? Pouvons-nous nous aimer comme nous avons été mises au monde ? À ce que je sache, être différent des autres n’est pas un crime.

Notre société et les médias déforment la réalité avec une illusion de la beauté parfaite selon des critères presque impossibles à obtenir. En effet, depuis l’apparition de l’application « Instagram », la norme de la femme idéale ne fait que se détériorer. En effet, je ne vois que des images des « IG models » aussi appelées « influenceuses » avec un corps ressemblant de plus en plus aux célébrités, comme Kim Kardashian, Nicki Minaj, Black Chyna, Amber Rose, et ainsi de suite. La seule chose que ces femmes ont en commun, c’est leur apparence physique après avoir eu recours à la chirurgie plastique. On ne doit pas oublier que la jeune génération, plus particulièrement les filles, est facilement influencée par les médias. Les jeunes filles, y compris moi-même, sommes les victimes parfaites pour adopter le nouveau style que les influenceuses et les médias imposent. Nous voulons toutes ressembler à nos idoles qui passent sans cesse dans les médias. Je vois beaucoup de jeunes filles qui ont eu recours à une chirurgie quelconque publier leur résultat sur les réseaux sociaux. De nos jours, il est tout à fait normal de voir de jeunes adolescentes à travers le monde vouloir changer leur apparence physique afin de pouvoir ressembler à leurs influenceuses favorites. Moi aussi, je veux avoir un corps parfait, mais cela ne veut pas dire que je vais suivre les conseils d’une « Insta model » pour atteindre mon objectif. Je préfère mille fois aller m’entraîner dans une salle de sport que passer sous le couteau d’un chirurgien. Je sais qu’il est plus facile de s’allonger sur la table d’opération, s’endormir sous l’effet de l’anesthésie générale ou de la morphine, et de se réveiller avec notre corps idéal. Je vous assure que la solution ne se trouve pas sur cette table d’opération. Elle se trouve ailleurs, au plus profond de soie. Nous devons arrêter de valoriser ces influenceuses qui ne font que prétendre que tout est vrai sur les réseaux sociaux.

Il est très difficile pour nous, les femmes, de s’aimer nous-mêmes et d’avoir confiance en nous parce que nous sommes saturées d’images de jeunes à la peau sans aucun bouton, de mannequins avec des jambes à n’en plus finir, de beaux cheveux, de seins ni gros ni petits et des courbes sans failles. Je n’ai pas une peau parfaite et je suis loin de devenir un jour mannequin. Je ne me maquille pas comme les filles dans les publicités. Je m’en fou! J’agis selon mon aise et je ne crois pas être la seule à avoir la même pensée. Nous avons toutes des cicatrices et des blessures sur les différentes parties de notre corps. Ce que nous devons faire, c’est de commencer à aimer ses cicatrices, ces défauts, ces blessures puisqu’ils racontent votre histoire et la mienne aussi. Nous ne pouvons pas toutes ressembler à des « barbies » avec une figure « hour glass ». Il n’y a pas de mal à avoir de petites fesses et de petits seins. Nous sommes plus que des objets sexuels. Nous avons plus à offrir que notre corps.