Stratégie Qualité Dissertation

on, les ressources humaines, la culture d’excellence et la stratégie.

A.C Martinet a retravaillé sur ce 3ème point

4) Retour vers l’intérieur de l’entreprise (avant on s’intéressait à l’environnement) : compétences, compétition (basées sur la maîtrise du temps).

C.K Rahalad et G.Hamel ont retravaillé sur ce 4ème point.

* En 40ans, la pensée stratégique s’est beaucoup enrichie avec des travaux d’avantage complémentaires.

Différentes analyses appuyées sur différentes conceptions

Structure : ensemble d’éléments interdépendants organisés en fonction d’un but.

Cf. page 1, 2ème schéma :

* Téléologique : La stratégie sert à manœuvrer, à prendre les grandes décisions.

* Sociologique : l’entreprise est une organisation sociale, dominée par des relations entre les acteurs, rapport de pouvoirs et les jeux politique. Quand on définit une stratégie pas définitive mais par négociation, par tâtonnement, par rapport à telle ou telle chose, on parvient à obtenir la stratégie définitive.

* Idéologique : issu de processus mentaux, cognitifs, stratégie apparaît comme une construction mentale >> discours, mise en scène.

III. La pensée et les discours stratégique aujourd’hui

* Le pragmatisme stratégique : courant où pleins de conseils, de prescriptions par dirigeants, concepts outils du vocabulaire, courant prolifique. Le bémol est que cette méthode peu être la pire comme la meilleure, car beaucoup de choses sont des effets donc temporaires, alors que lui est sur le long terme, donc cela ne fait pas bon ménage.

* L’explication scientifique : Démarche stratégique comme scientifique, mise en place des lois, essayer une mise en place scientifique. Cette méthode est peu exploitée car elle change tout le temps.

* La recherche in générique : c’est un compromis entre les 2 précédentes. Résultats de travail de chercheurs qui vont proposer des concepts utilisables par les dirigeants mais issues d’une démarche rigoureuse (comme la scientifique).

* Conclusion : Depuis 1950, on est passé d’une pensée stratégique était balbutiante à aujourd’hui une pensée stratégique qui est adulte et enrichie.

Effet de mode, est quelque chose qui passe donc c’est inefficace.

Chapitre 2 : La démarche stratégique

I. La formulation de la stratégie

1. Définition

Eléments que l’on trouve dans la stratégie :

* Idée d’objectifs à atteindre

* Idée de moyens au service de ces objectifs

* Idée de stratégie importante par l’entreprise

* Coûts chers en termes de temps

* Stratégie se perçoit dans le long terme.

* Chandler : Détermination des buts et des objectifs à long terme d’une entreprise, et le choix des actions et de l’allocation des ressources nécessaire pour les atteindre.

* Lexique : ensemble des décisions visant à orienter de façon déterminante et pour le long terme, les activités et les structures de l’entreprise et relation avec son environnement.

2. Démarche

* Modèle de Harvard (Modèle de LCAG) Cf. page 2, 1er schéma

* Modèle S.W.O.T

| Interne | Externe |

Bon | Force | Opportunités |

Mauvais | Faiblesse | Menace |

Raison du succès :

* Les praticiens ont tendance à recueillir des informations sur l’interne plus que sur l’environnement. Ils ont tendance à repousser ce qui pose problème en externe car cela est plus dur à gérer.

Critiques des modèles :

* Cependant, la partie menaces et opportunités doit elle aussi être observée de manière pertinente. L’analyse n’est pas très bonne car les menaces et opportunités doivent être observées de manière structurelle (choses qui vont devoir être observées en profondeur sur le long terme) et de manière conjoncturelle (il faut faire différenciation entre les 2 et c’est difficile).

* L’analyse de l’interne repose sur l’observation des relations hiérarchisées (façon dont les informations internes sont gérées).

* En externe on observe des relations marchandes.

* En réalité il y a une importance des relations de partenariats qui sont informelles entre les entreprises, on s’écarte des visions hiérarchiques et des rapports marchands.

Modèles des années 60 :

* A l’époque, les entreprises étaient considérées comme indépendantes, ce n’est plus le cas maintenant, il y a des relations de partenariats, les décisions ne sont donc pas prises que par l’entreprise, il y a des relations d’interdépendance.

Il y a donc du bon et du mauvais mais certaines choses peuvent être bonnes à court terme et mauvaise à long terme et inversement.

* Ces modèles sont donc utiles, pratiques mais pas les meilleurs outils, cela reste tout de même des outils acceptables.

II. Détermination des objectifs (Finalités)

On parle de pilotage dans l’entreprise. Il s’agit de s’informer, de fixer les objectifs, de prévoir, de choisir, de mener des actions correctrices.

Aujourd’hui le pilotage est de plus en plus difficile à cause de l’environnement turbulent.

Il est donc nécessaire à l’entreprise de réfléchir à ce quelle veut faire, à où elle veut aller à long terme.

1. Les finalités

Finalités :

* Exister

* Survivre

* Se développer

* Se diversifier

* Assurer une rémunération du travail et du capital

* Conserver son indépendance

* Permettre au personnel de réaliser ses aspirations

2. Les objectifs

Définition : Des résultats précis à atteindre dans un délai déterminé.

3. Caractéristiques des objectifs

a. Selon leur nature

↓ ↓

Objectifs économiques Objectifs non économiques

- Profit - D’indépendance

- Croissance - De prestige, de puissance

b. Selon le temps

c. L’interdépendance

* Nécessité de hiérarchiser les objectifs

Objectifs :

* Généraux

* Intermédiaire

* Opérationnels

* Conclusion : Les dirigeants s’expriment, permettent de définir des finalités qui sont ensuite traduite en objectifs. Il est difficile de ne pas se tromper d’objectifs, pour faire les bons choix, il faut s’organiser, faire un diagnostic.

Le diagnostic stratégique

Chapitre 1 : Le diagnostic interne

= Etude des forces et des faiblesses de l’entreprise

I. Le métier

= Ensemble de savoir-faire techniques et de compétences technologiques que maîtrise une entreprise et lui donne un avantage concurrentiel.

Une entreprise peut avoir un ou plusieurs métiers mais il faut qu’elle arrive à donner une définition précise de ce métier.

* Si elle en donne une définition trop restrictive elle va passer à côté de certaines de ses compétences.

* Si elle en donne une définition trop extensive, elle va surestimer ses compétences et elle risque de ne pas être à la hauteur de ce qu’elle envisage.

II. Les activités