Sujet de réflexion sur l'éducation, seconde

        Aujourd'hui, en France, les délits commis par des mineurs de moins de seize ans représentent 12% des personnes interpellées par la sécurité publique et près de 49% des mineurs mis en cause et 74 % des jeunes qui ont déjà commis un délit bénin à 12 ans ou moins sont impliqués dans un acte grave par la suite. Une des causes qui pourrait expliquer ces délits serait un manque d'éducation. Il est très dur à l'heure actuelle de bien éduquer des enfants avec tous les dangers présents dans notre société. Comment faudrait-il éduquer les jeunes d'aujourd'hui ? Est-ce qu'il faut permettre aux enfants de se tromper ? Pour répondre à ce problème, nous allons d'abord voir pourquoi faut-il laisser les enfants se tromper en premier temps et enfin pourquoi il ne faut pas dans une deuxième partie.

Dans un premier temps, je pense qu'il est bon de laisser les enfants se tromper. En effet, il peut tenir compte de son echec pour mieux réussir plus tard. Le fait de se tromper et d'accepter l'échec permet à l'enfant d'avoir confiance en lui sans remettre en cause ses capacitées à réussir en cas d'erreur. Bien au contraire, l'erreur est très importante dans notre apprentissage car elle permet de nous montrer où nous en sommes dans notre processus d'apprentissage et permet de se remettre en question pour comprendre nos erreurs et mieux réussir une autre fois. Car oui, faire une erreur montre que nous allons en « terres inconnues », que nous traitons un sujet que nous ne maîtrisons pas à la perfection. Par exemple, un enfant qui apprend de nouvelles choses ou qui innove dans ses habitudes fera obligatoirement des erreurs car il n'aura pas encore la maîtrise. Comme disait d'ailleurs Albert Einstein « Une personne qui n’a jamais commis d’erreur, n’a jamais tenté d’innover ».

Mais en revanche, en laissant un enfant faire des erreurs, il peut rester sur ses aqcuis et ne pas chercher à approfondir ses connaissances s'il n'est pas suivit par ses parrents ou bien s'ils sont trop laxistes vis-à-vis de l'éducation qu'ils portent à leur(s) enfant(s). Il est très difficile d'expliquer à un jeune que faire des erreurs peut le faire progresser, sans qu'il tombe dans l'excès et tomber en échec scolaire à se rassurer en permanence que son erreur le fait progresser. Car oui, elle fait progresser, mais demande beaucoup de travail personnel pour pouvoir la comprendre et y remedier. Ce qui est par exemple le cas en France, avec 140 000 jeunes qui quittent le système éducatif sans diplôme équivalent au baccalauréat.