Synthèse sur la vitesse
Synthèse : Synthèse sur la vitesse. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Chaima Hammed • 15 Mai 2021 • Synthèse • 811 Mots (4 Pages) • 746 Vues
Dans notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans tous les domaines. Les voitures, de plus en plus puissantes, vont de plus en plus vite. Ou encore la technologie, qui permet d’être de plus en plus rapide, nous montre bien l’omniprésence de la vitesse dans notre société. Cela nous amène donc à nous demander quelle est le rôle de la vitesse dans nos vies. Ainsi, les relations particulières de l’homme avec son véhicule, et ensuite leur fascination pour la vitesse.
Tout d’abord, il existe des relations particulières entre l’Homme et son véhicule.
L’automobile est animalisé, Alessandro Baricco, auteur du roman Cette histoire-là publié en 2007 et Françoise Sagan, l’écrivaine du roman Avec mon meilleur souvenir datant de 1984, considèrent les véhicules comme étant des entités vivantes. En effet, le premier insiste sur cela, en montrant que le véhicule et l’homme ont une relation fusionnelle, « l’automobile était une reine », « née reine », « son trône, sa couronne », il décrit son véhicule avec beaucoup de respect. De plus, la personnification de l’automobile et les répétitions du mot « Reine » montre à quel point elle est vénérée. L’auteure de « Avec mon meilleur souvenir » rejoint cette idée, « son dompteur et son esclave » explicite le rapport de l’homme avec sa voiture, le véhicule est, ici, considéré comme un animal sauvage que l’homme va devoir apprivoiser. La vitesse exerce sur nous une indéniable force de séduction. Le motard ou le pilote automobile, s’ils doivent apprendre à la dompter, n’en sont pas moins obsédés par elle, il existe, donc, une ambivalence des relations avec un rapport de force entre l’Homme est son automobile.
D’autre part, F. Sagan, Serge Gainsbourg, compositeur de la chanson Harley Davidson sorti en 1967 ainsi que Jacques Henri Lartigue, photographe de l’image intitulée Automobile Delage, Grand Prix de l’ACE datant de 1913 prouvent qu’il existe une relation exclusive entre l’automobile et l’Homme. En effet, les autres sont écartés, il n’y a plus qu’eux deux seulement. L’écrivaine Sagan insiste sur cela, « la nuit sur une route perdue, et parfois le jour dans des régions désertes », soit une sensation éloignée de tout mouvement et de civilisation. L’auteur de Harley Davidson partage le même avis, la relation du motard avec sa moto est une relation charnelle suscitant des désirs.
Enfin, l’image prouve, également, que les personnes sont mises à l’écart. L’effet flouté montre que les deux conducteurs ont une relation exclusive qui exclue tous les gens qui sont autours.
Ainsi, l’Homme et le véhicule ont une relation particulière. Rendant l’automobile sacrée tout en mettant à l’écart les gens qui les entourent. C’est pourquoi, la vitesse est fascinante.
Effectivement, la fascination pour la vitesse, procure une sensation de liberté.
L’auteure du XXème siècle, relate ce sentiment d’aisance, cette objet procure un sentiment de liberté unique, permettant de se sentir échappé à toutes temporalités ainsi qu’au jugement d’autrui. En effet, la vitesse est une échappatoire, elle permet de ne plus vivre sous contrôle et procure, aussi, un plaisir intense. A. Baricco, semble également être fasciné et libéré, la vitesse séduit les gens, la qualifiant comme étant « un pur émerveillement », et enfin, la musique de Serge Gainsbourg, qui expose, aussi, la vitesse qui redonne un sentiment de vie.
Ensuite, la vitesse transporte dans un ailleurs, comme l’a décrit l’auteur de Cette histoire-là « vivre là-bas sur le bord du monde ». Ou encore, l’écrivaine Sagan, qui établit une analogie entre la vitesse et la musique, essayant de définir le tempo de cette autre monde. Le conducteur a l’impression de vivre des aventures qui l’éloigne de la réalité, il plonge dans un ailleurs, un hors temps, le laissant seul avec sa voiture confrontée à l’inconnu. En parallèle, l’interprète Gainsbourg, suit cette idée en insistant sur le fait qu’il quitte la terre, « Et voici que je quitte la terre », la vitesse lui donne l’impression d’être dans un ailleurs.
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