Tableaux parisiens
Commentaire de texte : Tableaux parisiens. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Wan_by • 6 Mars 2022 • Commentaire de texte • 629 Mots (3 Pages) • 842 Vues
Ce poème s’inscrit dans la section « Tableaux parisiens ». L’Univers urbain et moderne permet à Baudelaire de faire des rencontres qui sont le reflet d’un monde complexe. Il s’agit d’une brève rencontre d’une femme à qui il dédie ce poème. Le poète oscille entre la découverte de l’Idéal féminin et le regret de ne pas l’avoir abordé. Sur le plan formel, il s’agit d’un sonnet : 2 quatrains, 2 tercets en alexandrin avec des rimes embrassés dans les quatrains. Les quatrains évoquent le récit d’un coup de foudre : Le poète se trouve face à une femme qui l’éblouit. Les tercets sont une méditation du poète, narrateur, après passage de cette femme. Il dialogue avec. On peut alors se demander Comment le poète évoque-t-il dans une brève rencontre, sa conception du Spleen et de l’Ideal ainsi que sa vision de la boue et l’or ?
I – L’Idéal Baudelairien
- Cadre bruyant (v 1). Ce v1 s’inscrit dans un « tableau parisien » : Un Paris bruyant, affairé, moderne.
- Décors déplaisant et hostile. C’est le vacarme de la rue moderne, ici personnifié « La rue hurlait »
- Allitération en [r] qui évoque le vacarme et met en exergue le décor agressif.
- L’apparition de la passante qui semble à première vue insaisissable, toujours en mouvement.
- L’entrée de la femme efface la cacophonie
- Elle passe rapidement « passa » (passé simple, action brève et unique) Alors qu’elle occupe une longue phrase de 4 vers.
- Poète décrit chaque détail --> Du plan large au gros plan de la silhouette : « Jambe, à la main, mince, longue, l’œil »
- Le rythme imprimé par la virgule et l’accumulation
- On a l’impression de l’entendre marcher
- Ce rythme s’allonge progressivement : participe passé « Soulevant, balançant » avec une allitération en [r] et [f] imitant le bruit de la robe.
- Allégorie de la Beauté mais aussi de la souffrance.
- Champ lexical de la Beauté avec le champ lexical de l’élégance « Majestueusement, fastueuse » + Habits nobles « Noirs, Festons »
- Femme incarne la perfection physique : On a une silhouette élancée « Longue, mince » +
- Un corps agile et sculpturale « Jambe de statue » mais qui est aussi symbole de la souffrance : Douleur majestueuse », métaphore de la statue : Froideur, pureté, l’éternité
- Nous avons affaire à un Ideal féminin qui mène à un poète subjugué.
- La Fascination du poète : « Moi je » - forme emphatique
- Champ lexical de la paralysie « Crispé, fascine » qui s’oppose à la comparaison « Comme un extravagant » : L’amour le tétanise et le rend fou.
- Il s’agit d’une allégorie du paradoxe de l’amour : Émotion forte, qui amène à la déraison.
- Il est absorbé par sa beauté « Je buvais » renvoie au désire qu’il a pour cette femme : Il boit dans l’œil de la femme
- La femme l’a fait renaitre en lui insufflant inspiration et vie.
- Ce qui nous conduit à dire que l’amour est antithétique pour Baudelaire.
: La femme est l’Eros et le Thanatos
- La femme est divinisée : Jouissance et mort sont liées. « Douceur qui fascine » 🡺 Douceur « plaisir qui tue » 🡺 Chaque plaisir est associé à la souffrance
- Amour = Violent et dangereux
- Ce qui nous amène à la dernière partie qui dépeint la réaction du poète après la passante.
- Passage brutal du jour à la nuit
- « … » ellipse temporelle avec une antithèse
- Passé composé « a fait » action qui vient de se produire + Contre rejet de « beauté » la beauté est passé.
- Un espoir impossible de retrouver l’Ideal.
- Un Idéal aperçu mais perçu rapidement, ce qui place l’auteur dans le doute et l’amertume.
- Quand elle disparait, il parle à la 2nd Personne.
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