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lieux sont aussi chargés de symboles :

-L’Arc de Triomphe et L’Avenue des Champs-Elysées : prestiges de la ville de Paris.

-L’Hôtel de ville : représente la ville elle-même, ce sont des combattants parisiens qui ont libéré Paris, quelques jours auparavant et de Gaulle voulait le souligner.

-Notre Dame : représente la continuité spirituelle.

3. Si De Gaulle a choisi le présent de narration, c’est pour donner au lecteur l’impression que la scène se déroule sous ses yeux. Il met donc le lecteur en prise directe avec l’évènement historique qui est très important pour De Gaulle mais aussi pour La France.

Cet effet est accentué par le fait que nous suivons la scène au rythme de la marche et à travers le regard du personnage principal qui est le narrateur.

II/ Comparaison avec le texte Simone de Beauvoir, La Force de l’Âge. Comparaison qui ne porte que sur les personnages et l’atmosphère des textes.

Le texte de Simone de Beauvoir porte sur le même évènement historique que celui de De Gaulle : il s’agit de la libération de Paris à la fin de la 2nd guerre mondiale.

Les différences :

- Simone de Beauvoir se trouve dans un quartier situé sur la rive gauche, alors que le Général de Gaulle effectue sa marche sur la rive droite, au cœur de Paris.

- Les journées racontées ne sont pas les mêmes non plus : celles de Beauvoir précèdent celles de De Gaulle.

- les deux textes sont écrits à la première personne, mais les narrateurs n’adoptent pas la même perspective : Simone de Beauvoir est un témoin qui reste proche du peuple, elle ne joue pas de rôle dans l’évènement qu’elle raconte, alors que pour De Gaulle c’est l’inverse.

- Simone de Beauvoir signale à plusieurs reprises le danger encore menaçants(l.2/3, l.11/12, l.20), alors que

pour De Gaulle écarte ce type de danger :

« Il est vrai que les états-majors …Mais moi, ce soir, je crois à la fortune de la France » (l.16/19).

Les personnages : sont très différents dans les deux textes.

Dans le texte de Simone de Beauvoir, le narrateur est un écrivain et les gens évoqués sont des amis et des individus pris dans le peuple.

Alors que dans le texte de De Gaulle, le narrateur est un personnage historique de premier plan étant donné qu’il avait été à la tête de la Résistance française, et aucune autre personne que lui n’est vraiment nommée.

L’atmosphère : dans les deux textes l’atmosphère est semblable : expression de joie, de la délivrance. Mais pour Simone de Beauvoir, il y a des manifestations populaires et individuelles (l.5 ou l.9), alors que dans le texte de De Gaulle la manifestation populaire est perçue de façon globale :

« Ah ! C’est la mer ! Une foule immense » l.4

III/ Un personnage et un témoin.

1. Une décision préalable.

Le fait que De Gaulle descende les Champs-Elysées est une décision préalable. Il précise tout de suite, « Je vais à pied » l.10 : cette phrase est courte pour mettre en évidence qu’il s’agit d’un choix personnel : « je ».

Puis il donne une raison pour justifier ce choix : « il s’agit aujourd’hui de rendre à lui-même, par le spectacle de sa joie et l’évidence de sa liberté, un peuple qui fut hier, écrasé par la défaite et dispersé par la servitude » l.11/13.

Plus loin, il précise : « il est vrai que la servitude d’ordre craint de ne pouvoir contenir la poussée de la multitude » l.19/20.

Il a choisi cette façon de défiler pour se joindre au peuple mais aussi pour que le peuple le voit et s’associe à lui.

2. La métaphore filée.

Utilisation du champ lexical de la mer :

« la mer », « des mâts », « une houle »l.8, « chaque flot de cette marée » l.28.

Cette métaphore permet de mettre en évidence l’immense foule qui se presse au défilé, mais aussi pour montrer la grandeur d’un el évènement.

A part lui, le Général ne nomme personne d’autre. Face à lui, il place un individu collectif représenté par « la mer » :

« Cette communauté, qui n’est qu’une seule pensée, un seul élan,

Un seul cri, les différences s’effacent, les individus disparaissent » l.32/34.

Finalement, s’il ne nomme personne car à ce moment-là il a rendez-vous avec l’Histoire, iln’y a plus que lui et la France, qui n’est faite que d’un ensemble d’individus.

Conclusion :

Tous ces choix narratifs contribuent à donner à De Gaulle une grande importance. Le narrateur place ce moment au niveau de l’Histoire, il en fait un moment symbolique.

Quant à la personne de De Gaulle, le Général cherche

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