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Transport Urbain

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tes les villes en périphérie des agglomérations.

Cette utilisation exacerbée est aussi une conséquence directe de la flambée des prix de l'immobilier intra-urbains qui forcent les ménages les plus modestes à se loger en périphérie. L'incidence directe de ce phénomène est une utilisation à outrance des voitures pour se rendre au travail et accéder aux différents biens et services (même si excentrés)

La pollution atmosphérique due aux gaz d'échappements favorise ou aggrave certaines maladies respiratoires des habitants de grandes agglomérations. Les personnes les plus sensibles, comme les enfants, les personnes âgées, les grands fumeurs, les malades du cœur ou des poumons, sont les plus concernées par la pollution atmosphérique. En France, 30% de la population présente une allergie respiratoire. Entre 6% et 11% des décès par cancer du poumon enregistrés chez les personnes de plus de 30 ans en 2002, soit 670 à 1 117 cas, peuvent être attribués aux particules fines libérées par les pots d'échappements des véhicules utilise la combustion d'énergies fossiles.

Périphérique de Paris l'heure de pointe

La pollution atmosphérique des transports n'affecte pas que les habitants des agglomérations, elle s'attaque également aux patrimoines qui y sont présents. Ainsi, la végétation des parcs souffrent d'intoxication dues aux gaz d'échappements et développent des maladies propres à la végétation urbaines. Mais les dommages les plus visibles de cette pollution sont notamment présents sur les monuments historiques. Certes ceux-ci ont majoritairement été affectés par la Révolution Industrielle et les conséquences de cette dernière mais les pollutions atmosphériques induites par nos modes de déplacements continuent de détériorer jour après jour ce patrimoine. Si nous prenons l'exemple de la ville d'Amiens qui malgré sa cathédrale ravagée par les pollutions de la Révolution Industrielle possède un patrimoine architectural datant en grande partie des reconstructions post-1945. Ce patrimoine aux façades noircies démontrent à quel point notre utilisation à outrance des moyens de transport affecte notre environnement direct. La communauté d'Amiens a donc décidé de réagir, et de stopper la progression de cette dégradation. On procède donc à la rénovation de ce symbole culturel. Les statues sont donc nettoyés minutieusement au laser, et pour certaines qui furent plus endommagées, et qui ont perdu leurs beauté originelle, on les a totalement refaite afin de ne pas perdre une partie de notre patrimoine, et de le léguer aux générations suivantes.

Statue de la Cathédrale d'Amiens rongées par la pollution atmosphérique

-Modification de la structure des villes

En ville, les voitures prennent toute la place, ou presque. Les bus sont retardés dans les bouchons, les vélos risquent d'être renversés et les piétons s'entassent sur des trottoirs trop petits. Sans éliminer toutes les voitures, de nombreuses villes ont compris l'importance de mieux partager l'espace. La plupart des agglomérations réservent des espaces aux bus, aux taxis ou aux vélos. Des rues entières sont aussi parfois interdites aux voitures pour en laisser la place aux piétons.

Des villes, comme Amiens notamment, ferment peu à peu leurs centre-villes aux voitures, pour rendre leur liberté de circulation aux piétons et aux adeptes la circulation douce (vélo, roller...). Cette politique a également pour objectif de redynamiser le centre-urbain. De plus, cette libération des centre-villes permet de diminuer la concentration des gaz à effet de serre, et de créer un espace où toutes les pollutions, qu'elles soient sonores ou atmosphérique, sont atténuées.

Centre-ville d'Amiens, interdit aux voitures et réservé aux piétons, vélos, et véhicules électriques mis à la disposition des citoyens par la communauté d'Amiens.

De nombreuses villes ont aussi investies dans des stations de location de vélos, et développé les pistes cyclables. A l'instar de Paris et Lille, d'autres villes de provinces se sont tournées vers les stations de location de vélos en libre-service afin d'accroître la part de circulation douce, dans les statistiques du transport urbain. Afin d'illustrer nos propos, nous avons choisi un exemple local au travers de la ville d'Amiens, qui a mis en place 26 stations de location de ses Vélams.

Sur ce plan, nous pouvons prendre clairement conscience de la stratégie de ré-

aménagement de son centre-ville par la ville d'Amiens.

Premièrement, l'implantation des stations de Vélam n'est pas anodine, celles-ci sont placées dans les lieux où les flux migratoires sont les plus fort tels que: la Gare, les différentes institutions, les lieux touristiques et les différents pôles universitaires.

Jumelée à sa reconquête du centre-ville par la circulation piétonne, la politique de désengorgement des grands axes est également à l'origine de la stratégie d'implantation des stations. On constate que de nombreuses stations sont situées sur grandes artères du centre-ville. A noter, par ailleurs, que la grande majorité des stations est implantée non loin d'un parking, encourageant ainsi les usagers, à s'éloigner de leur destination, et d'utiliser des Vélam pour rejoindre celle-ci, évitant ainsi le problème de recherche de place.

On observe aussi le phénomène de libération du centre urbain amiénois, avec la naissance d'espaces de circulation dédiés aux piétons, fermant l'accès aux voitures. De plus, une extension de ces zones est également en projet.

On s'aperçoit aussi, de la constante augmentation du nombre de pistes cyclables afin d'inciter davantage d'habitants à abandonner l'utilisation de leurs voitures au profit de moyens de circulation plus doux lors de leurs petits trajets, et faisant prendre moins de risques à ces fragiles usagers.

Les voies de bus prennent une place de plus en plus importante dans les agglomérations, notamment en raison de la très faible consommation par passagers de ce moyen de transport. Le bus consomment en effet 5 fois moins d'énergie par passager que les voitures. Prenons toujours l'exemple d'Amiens. La ville s'est dotée d'une flotte de bus roulant au diester qui est un carburant émettant 30% de moins de CO2. Le trafic des bus et leur taille ont été adaptés dans le but de d'offrir le « juste transport » sur les différentes lignes. Ainsi certaines lignes sont uniquement équipées de bus normaux quand d'autres le sont lors de leurs heures de pointes avec des bus à soufflets dont la double capacité évite l'engorgement des lignes. En parallèle, la communauté s'est concentrée sur la modernisation de ses voies de bus afin de rendre ce moyen de transport encore plus performant et attractif, à l'instar de sa nouvelle ligne de bus qui n'empreinte que les voies de circulation du centre-ville proposant ainsi à ses usagers une mobilité encore plus accrue.

Bus à soufflets pour les heures de pointes

Bus normaux pour les périodes d'affluence normales

L'apparition des lignes tramways a aussi modifiée la structure des agglomérations qui ont adoptés ce mode de transport doux, celles-ci sont, en général, implantées au milieu des grands axes des villes. Pour certaines agglomérations, nous pouvons même parler de réapparition de ce type de transport. En effet, longtemps abandonnés aux détriments de moyens de transports considérés comme plus modernes pour l'époque, le tramway tend de plus en plus à reconquérir les voies qu'il occupait auparavant. Ce retour en force est notamment du à la faible pollution de ce moyen de transport électrique et à l'amélioration du service qu'il permet d'offrir aux usagers (ponctualité, confort, sécurité...). Les villes de Paris, Nantes ou Bordeaux ont reprit le concept du tramway.

Ligne de tramway de la ville de Bordeaux

B. Prise de conscience de l'importance de l'environnement

-Le développement durable

Le développement durable est devenue l'une des priorités de la société dans laquelle nous vivons. Il part du principe de recherche de moyens de concilier des intérêts, parfois divergents, qui sont : la préservation de l'environnement sur le long terme, les besoins sociaux, souvent sur le court terme et le réalisme économique. C'est 3 pôles écologique, économique et social ne concernent pas les mêmes groupes sociaux et ont des pas de temps différents, le compromis est donc difficile à trouver pour satisfaire les uns et les autres.

Si une entreprise se focalise sur le bien-être de ses employés et sur l'environnement, celle-ci aura une bonne qualité de vie, et sera vivable, mais rien ne garantie son intégration dans l'économie.

Si celle-ci préfère l'environnement et l'équilibre économique, elle sera viable, elle a un bon avenir économique et respecte l'environnement

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