Victor Hugo « Les Misérables », La déchéance de Fantine.
Commentaire de texte : Victor Hugo « Les Misérables », La déchéance de Fantine.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Auri Rtr • 28 Juin 2018 • Commentaire de texte • 571 Mots (3 Pages) • 6 588 Vues
Lecture Analytique n°2 : Victor Hugo « Les Misérables », La déchéance de Fantine.
Elements à retenir
Auteur : Victor Hugo
Epoque : XIX ième siècle.
Genre : Romantisme
Mouvement : Romantisme
Lecture
Reformulation de la question
Problématique : Comment, à travers ce personnage féminin, l’auteur dénonce-t-il le sort des femmes au XIX siècle ?
Annonce des axes et des sous-parties
- Fantine, une femme qui souffre.
- Déchéance matérielle.
- Son cadre de vie.
- Ses vêtements.
- Déchéance physique et psychologique.
- Le physique.
- Le côté physiologique.
- Une femme victime de la société.
- Une pauvre ouvrière.
- Les créanciers.
- Des malheurs sans issues.
Développement
- A) a) Son cadre de vie.
- Parralélisme de construction : « elle avait perdu la honte, elle perdit la coquetterie ».
- Déchéance matérielle = les meubles sont habimés et n’ont plus de fonctions principales : « matelas à terre » ; « chaise dépaillé ».
- Déchéance de l’habitat = « cellule » ; « mansarde » ; « galetas ».
- b) Ses vêtements.
- Utilisation de terme négatif : « vieux et usé » ; « se déchirait » ; « sales » ; « talons usés ».
- a) Le physique.
- La douleur est tenace, il faut faire naître un sentiment de pitié et mesurer la gravité de son cas (peut-être une Tuberculose).
- Litote : « elle vendait le reste » = son corps.
b) Le côté physiologique.
- Perdu/perdit = Politote.
Transition
Fantine apparaît comme une mère exemplaire entièrement dévouée prête à tout pour son bonheur, il est alors difficile de comprendre ce qui explique sa déchéance si elle n’est pas responsable. Selon V. Hugo, c’est la société entière qu’il faut accuser de tout ce qu’il fera Fantine.
- A) Une femme victime de la société.
- Indication de temps « dix-sept heures par jours ».
- Référence à l’argent : « louis d’or » ; « neuf sous par jours » ; « quarante francs ». = sa vie se base autour de l’argent.
- Les patrons « entrepreneur du travail des prisons » = prisonnière = ouvrière.
- Tout à coup « adverbe » = brusque.
B) Les créanciers.
- Hyperbole = « ne lui laissaient aucun repos ».
- Parralélisme de construction = « elle les trouvait dans la rue, elle les retrouvait dans son escalier ».
- Thénardier utilise le registre pathétique : « la petite Cosette » (pléonasme) ; « sa grande maladie ».
- Des malheurs sans issues.
- Encadrement du texte = Fantine = fille.
- Evolution : « elle se courbe de + en + » ; « la pauvre ne peut aller au fond de sa chambre ». (présent de verité générale)
- Impératif « allons, vendons le reste ».
Conclusion
V. Hugo insiste sur le courage et la détermination de Fantine : plus elle semble valeureuse, plus les motifs de son action semlent légitimes et plus la société a l’air injuste.
Conclusion générale
A travers cette femme pathétique, V. Hugo nous montres en réalité une généralité, celle de toutes les femmes du XIXième siècle, nous ne pouvons que nous indigner devant l’image de Fatine, dévouée, obéïsante, courageuse, qui pourtant vie dans une misère terrible. En utilisant le registre pathétique, plutôt qu’un registre argumentatif, en choisissant la forme du roman plutôt que celle du réquisitaire direct. V. Hugo cherche un moyen effiace pour faire réagir les gens. Nous pourrions rapprocher ce texte à un autre poème de V. Hugo « Mélancholia » qui traite de l’enfance au travail.
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