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Analyse de texte : mémoire d'outre-tombe (chateaubriand), 2 livre 13, chapitre 2

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ulée "Ma carrière littéraire". Il y fait une sorte de bilan en comparant tout d'abord son œuvre à un monument (analyse d'Emilie : l'homme veut laissé quelque chose sur terre après sa mort) puis en se fixant ensuite sur la durée de son entreprise.

Nous allons, à travers ce texte, voir comment Chateaubriand compare son œuvre à la construction d'un grand monument. Puis nous traiterons de la fascination pour la mort et de l'obsession du temps qui passe pour Chateaubriand.

Le champ lexical du premier paragraphe est focaliser sur celui de la construction. On y retrouve de termes tels que "entrepreneur", "échafaud", "ciment", "construction",...Dès le début du texte, Chateaubriand dit qu'il se compare à un entrepreneur à grande échelle. (=>forte exagération : "plusieurs siècle", "cathédrale",...) Le mot grande échelle fait principalement penser à la construction d'un bâtiment tel qu'une cathédrale. Il le dit d'ailleurs à la ligne 4 avec : "On employait plusieurs siècle à la construction des cathédrales gothiques. Si le ciel m'accorde de vivre, le monument sera finit par mes diverse années". Il élève ainsi son ouvrage au niveau de monument. Comme dit dans l'analyse d'Emilie, le monument est une trace que l'être humain laisse perdurer après sa mort. Par la comparaison de son œuvre avec un monument, il souhaite montré son envie de voir son ouvrage (=>son nom, sa renommée) Il donne aussi la marche à suivre afin d'entamer la construction d'un tel édifice en disant : "j'en ai en premier lieu élevé les pavillons des extrémité, puis, déplaçant et replaçant çà et là mes échafauds, j'ai monté la pierre et le ciment des constructions intermédiaires." (l.2). Cette suite de d'action nous l'impression d'être face à un mode d'emploi. Le fait que le premier paragraphe soit au passé pourrait donc signifier que Chateaubriand arrive à la fin de son œuvre. Car se qui inquiète Chateaubriand, c'est la disparition de l'identité dans la mort. Par cela il essaie donc de déjouer la mort et de survivre malgré elle. Il vit ainsi à travers cet ouvrage.

Le mal du siècle provient d'une discordance entre le Moi et la réalité. Cependant la réalité ne peut pas satisfaire nos passion ce qui crée une soif absolue. Il y a dons un décalage et un sentiment d'incompréhension et de vide. Le seul moyen d' y échapper et de se plonger dans la rêverie ou d'être fasciné par la mort. Cette fascination se retrouve surtout dans le deuxième paragraphe avec des passages tels que : "ce ne sont plus des vivants avec qui je vais m'entretenir" (l.12), "des effigies glacées au fond de l'Eternité" (l.13), "descendre dans un caveau funèbre pour y jouer à la vie" (l.14). Chateaubriand nous montre ici que sa dernière heure se rapproche. On voit aussi cela avec "Quiconque prolonge sa carrière sent se refroidirent ses heures" (l.18). Cependant cette fascination avec le thème de la mort et lié avec une obsession permanente du temps qui s'écoule. En effet les éléments temporelles sont très présent dans se passage. Dans le premier paragraphe, on retrouve cela avec des termes tels que "plusieurs siècles" (l.4), "mes diverses années" (l.5). Il dit d'ailleurs " c'est un supplice de conserver intact son être intellectuelle, emprisonné dans une enveloppe matérielle usée." (l.7) ce qui montre que plusieurs années se sont écouler depuis le début de la rédaction de ses mémoires. Le deuxième paragraphe commence d'ailleurs par : " Il faut compter trente-six ans entre les choses qui commencent mes Mémoires et celles qui m'occupent." Il nous donne ainsi une information sur la durée de sa vie et nous laisse penser qu'il écrivit cela en 1945." Il parle d'ailleurs "de la narration d'un sujet rempli jadis pour moi de passion et de feu" (l.11) et "on ne retrouve plus le lendemain l'intérêt qu'il portait la veille." (l.19) Ces deux phrase pourraient faire penser que Chateaubriand se lasse d'écrire ces mémoire et qu'il a sens qu'il arrive au bout. Les noms et les personnages échappent d'ailleurs

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