Commentaire sur un extrait du chapitre 3 de Candide

héroïque » montre l’opinion de voltaire vis-à-vis des soldats, « les héros » tuent des innocents.

On a aussi une parodie du genre épique.

D’autre part, on peut voir qu’à l’ordre et l’élégance du début succède une impression de chaos. Le tableau de la guerre dressé par voltaire montre l’atroce réalité de la guerre et l’horrible sort des populations civiles. (Ce passage fait référence à la guerre de 7ans, où les massacres, les enrôlements forcés et les désertions sont fréquents)

La mort est très présente, on relève le champ lexical de la souffrance : « mort », « mourants », « sanglantes » « égorgées », «soupirs ».

De plus, il y a une hyperbole sur le nombre de morts : « trentaine de mille âmes. »

On remarque que la violence n’épargne personne, même les civils femmes, enfants et personnes âgées sont attaqués : « vieillards criblés de coups » et « femme égorgée ». La précision des descriptions et les détails comme « mamelles sanglantes »et « cervelles répandues» suscitent l’horreur et la pitié. Cet extrait s’inscrit donc dans le registre pathétique.

Enfin on peut relever un parallélisme entre les deux armées. Elles agissent de la même manière et sont aussi cruelles l’une que l’autre. Elles sont mises sur le même plan, la ressemblance des noms des deux armées abares et bulgare souligne leurs similitude.

Pour conclure, Malgré les horreurs auquel il assiste, Candide reste habité par l’idée de revoir Cunégonde et reste optimiste.

Dans sa critique de la guerre voltaire mêle l’ironie à une vision plus réaliste inspirant l’horreur ; son argumentation est indirecte tout comme dans « l’article guerre » du dictionnaire philosophique portatif.