Ecjs Europe Et Citoyenneté
Documents Gratuits : Ecjs Europe Et Citoyenneté. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresréférendum fut l'Irlande le 12 juin 2008, ce qui amena un avis mitigé puisqu'il fut rejeté a seulement 53% des voix. C'est seulement un an plus tard par un pression des autres pays et par la crise que le 2 octobre 2009 le traité fut ratifié avec 63%. Ce oui entraîna la réponse favorable de la Pologne qui ne ratifirait qu'avec l'accord de l'Irlande. Mais malgré ce refus, les autres pays continuèrent de donner un avis favorable à ce traité. Ainsi le 10 octobre tous les pays avaient ratifiés. Pourtant la mise en place d'une nouvelle présidence en République Tchèque ralentit plus encore la procédure puisque même si elle avait déjà émit un avis favorable, elle revint sur son jugement par l'éléction d'un président eurosceptique, soit qui ne croit pas en l'Union Européenne. Mais par la pression des autres pays il signa.
Ainsi le traité de Lisbonne fut mis en place le 1er décembre 2009. Cela fut assez mal accueuilli par les populations ou tout du moins avec beaucoup d'indifférence. En effet ce mouvement s'amplifit dans les populations par un manque d'informations des médias et des politiques. Nous pouvons le voir par exemple au traité de Rome qui avait atteind 30% d'abstention en France, ce qui peut montrer l'inintéressement des populations pour les questions européennes ou leur mécontentement. Il y eut une réaction de méfiance aussi quant à la difficulté de compréhension de son contenu ainsi que l'impression qu'il s'agit du même traité avec un nom différent, et ainsi le sentiment de manipulation des gouvernements qui entraîne de nouveau le fait que les européens ne se déplacent plus pour voter.
2
Le parlement européen et les élections européennes :
Le parlement européen est l'une des principales institutions de l'Union Européenne. Elle comprend 750 députés élus au suffrage universel par les populations européennes. Il représente ainsi pres de 500 millions de personnes. Chaque éléction se déroule tous les cinq ans depuis 1979. C’est la seule institution se constituant par suffrage universel, avant 1979, ils se faisaient élir par le parlement de chaque pays. Le nombre de place de députés se fait proportionnellement aux nombres d’habitants dans un pays, ainsi plus le pays est peuplé, plus il y aura de députés de ce pays. Ils se répartissent en huit catégories politiques ( comme en France où il y a des députés de gauche, des verts, ou de droite etc ) comme la gauche verte nordique qui regroupe les partis plutôt socialistes, communistes ou encore anticapitalistes par exemple et se regroupent non pas par nationalités mais par affinités politiques. Le parlement siège à Strasbourg ou à Bruxelles pour certaines séances exceptionnelles.
3
Le parlement donne principalement des avis sur des décisions politiques ou institutionnelles. Néanmoins il ne donne qu'un avis et ne peut proposer des lois de lui même par exemple comme un parlement national. Il vote aussi le budjet mais pas les recettes par exemple l'impot qui lui revient au Conseil. Ainsi le parlement gère la façon dont est utilisé l'argent au sein de l'Union. Il a un certain pouvoir sur la Commission Européenne notamment ce sont les députés qui élisent le président de la Commission qui est aujourd’hui José Manuel Barroso depuis 2004. Ainsi les pouvoirs du Parlement européen sont avant tout un pouvoir législatif dans le sens où il donne son avis qui peut être obligatoire pour certaines décisions, un pouvoir budgétaire, et un pouvoir de contrôle notamment sur la Commission.
Les éléctions européennes se font par suffrage universel depuis 1979. Depuis quelques années une inquiétude née devant l'abstention grandissante aux éléctions. En effet au dernières éléctions européennes de juin 2009 nous avons pu remarquer un record de 59,6% contre 57,2% en 2004. Depuis 1979 la participation aux éléctions à baisser de près de 20%. Ce phénomène est dû au scepticisme des populations ( et non seulement des français ). En effet ils ne croient plus que les politiques agissent en la faveur des européens et que leurs jugements n'a donc plus de valeur. De plus de moins en moins de personnes sont intéressés par l'Europe mais plus par le sort de son propre pays, notamment depuis la crise financière actuelle.
4
Une Union européenne impopulaire ?
Recherchez des informations sur des critiques adressées à l'Union Européenne venant de différentes tendances politiques, sociales en partant du sens de l'ajectif "eurosceptique". Illustrez cela par un article de presse critique à l'égard de l'association.
Une personne eurosceptique est une personne qui doute de la viabilité ou
de l'utilité de la construction européenne.
Le courant eurosceptique est loin d'être homogène. Il peut être composé de personnes appartenant à des partis politiques complètement opposés. En effet, en France par exemple, il est représenté par la droite et l'extrême droite mais aussi par la gauche et l'extrême gauche, la droite et la gauche étant elles-mêmes loin d'être uniformes. A droite et à l'extrême droite, on trouve une figure importante pour l'euroscepticisme, celle de Philippe Villiers. En outre, le Front National est lui aussi opposé à la Construction Européenne puisqu'il prône dans son programme la souveraineté des états vis-à-vis de l'Union Européenne.
Cette revendication est aussi chère aux gaullistes tels que Nicolas Dupont-Aignan ou Charles Pasqua. La gauche et l'extrême gauche ont également des figures eurosceptiques telles que celle de Jean-Pierre Chevènement et le parti Mouvement Républicain et Citoyen. Des eurosceptiques sont également présents au sein de l'extrême gauche notamment avec le Nouveau Parti Anticapitalisme, le Parti Ouvrier Indépendant ou encore la Lutte Ouvrière. Le Parti Socialiste et Les Verts sont quant à eux divisés quant à la Construction Européenne car certains de leurs partisans sont eurosceptiques contre d'autres qui se déclarent favorables à l'Union.
5
Philippe de Villiers, figure importante de l'euroscepticisme à droite
Les griefs adressés à l'Union sont multiples et touchent à de nombreux domaines. Ils peuvent toucher l'histoire, puisque certains eurosceptiques considèrent que l'Europe n'a pas d'histoire commune.
Certains s'appuient sur les mots d'André Malraux qui a dit lors d'un entretien avec l'écrivain Miguel Otero Silva "la culture européenne n'existe pas. Il a existé, certes, à quelques moments, une culture vaguement européenne, parfois franco-anglaise, parfois anglo-française, au XVIIè et au XVIIIè siècle. Mais ce que l'on entend aujourd'hui par Europe n'a rien de ce qui caractérisait cette époque et ne possède nullement une culture homogène. Pour définir l'Europe, on devrait utiliser une tournure négative: ce qui n'est pas l'Asie".
Pour ces personnes, il n'est donc pas logique de vouloir fonder une unité politique sur une histoire qu'ils considèrent quasi inexistante ou du moins trop peu représentative du monde d'aujourd'hui. Elles dénoncent également le fait qu'aucune unité ne rejoint les pays de l'Union. Celle-ci est loin d'être une communauté de valeurs ou d'éléments culturels selon eux. Beaucoup d'eurosceptiques dénoncent le fait que la Construction Européenne efface les identités nationales, en voulant faire des européens un même peuple. Il est inadmissible selon eux de vouloir faire en sorte qu'un français ou un anglais se sente européen avant de se sentir français ou anglais.
6
Beaucoup d'eurosceptiques dénoncent le fait que l'Union Européenne se construit contre la volonté des peuples. Il est vrai qu'un décalage existe parfois entre ce que pense la majorité des peuples et ce que pensent les représentants politiques, comme l'a montré l'exemple du Traité de Lisbonne en juin 2007. Pour certaines personnes hostiles à la Construction Européenne, on ne consulte pas assez le peuple et les sondages qui interrogent l'opinion publique quant à l'Union ne sont pas assez précis et ne reflètent donc pas suffisamment la réalité par rapport à la véritable volonté du peuple. Ils mettent aussi en valeur les différents sondages qui montrent que le nombre de personnes vraiment favorables à l'Union
...