Expose Antiquite

es à pied, tandis que le dernier avait à sa charge le reste des épreuves. Les choix de ces collèges ne pouvaient être contestés que par le conseil olympique, composé de cinquante membres.

Durant la période des Jeux, aucune guerre ne pouvait être menée, afin d’assurer la sécurité des athlètes. C’est ce qu’on appelle la trêve olympique. Cette dernière est proclamée dans toute la Grèce par des hérauts qui parcourent le pays. Ainsi, durant la guerre du Péloponnèse, Sparte a été condamnée à une amende de 2000 mines pour avoir violé la trêve en attaquant un fort et en envoyant des hoplites à Lépréon, un village d'Élide. Cependant les Spartiates refusèrent de payer et furent donc exclus des Jeux.

L’annonce effectuée par les hérauts servait aussi de convocation aux athlètes, qui devaient arriver à Olympie au moins un mois avant les Jeux. Un athlète en retard devait prouver qu’il avait été retenu par la maladie, les pirates ou un naufrage. Le mois précédant les jeux était entièrement consacré à l’entraînement : les athlètes se confrontaient les uns aux autres.

B- Les installations sportives :

Olympie et Elis sont distantes de 36 kilomètres. Les plus importantes installations d’Olympie étaient:

- Le Stade : Où se déroulaient les courses.

- L’Hippodrome : Lieu où s’entraînaient les chevaux

- Le Bouleutérion : Bâtiment où se réunissait le conseil.

- La Palestre : Lieu où l’on s’entraînait à la lutte, à la gymnastique.

- Le gymnase : Où se déroulaient les épreuves de gymnastiques et de lutte.

C- Les cérémonies d’ouverture :

Trois jours avant les Jeux, les athlètes, leur entourage et les magistrats se rendaient au bois de l'Altis, où se trouvait le sanctuaire de Zeus, pour se livrer à une hécatombe accompagnée de chants sacrés, puis de musiques et de danses. A cette date, il y avait déjà de nombreux spectateurs, qui campaient autour de la zone sacrée, et pouvaient se livrer à des prédictions d’avenir, acheter des souvenirs, admirer des acrobaties et des tours de magie etc… Ils pouvaient aussi admirer les oeuvres de sculpteurs, peintres, et autres artistes, venus dans le but de trouver des acheteurs.

Les femmes ne pouvaient assister aux Jeux masculins, mais pouvaient disputer les jeux féminins, ayant lieu au même moment à Elis.

Une fois ces cérémonies terminées étaient choisis le meilleur trompettiste (qui avait pour but de faire taire la foule par une sonnerie), et le meilleur héraut (qui avait pour but de faire les annonces publiques.).

Les jeux débutaient toujours le deuxième soir de pleine lune après le solstice d’été.

IV- Les différentes épreuves :

A- Les épreuves hippiques :

Les Jeux débutaient par les épreuves de chevaux. La première épreuve était la course de quadriges, durant laquelle l'attelage devant parcourir 12 tours de piste, soit environ 14 000 mètres[. Les jockeys étaient le plus souvent des esclaves engagés par le propriétaire de chevaux.

Venait ensuite la course de chars (Deux chevaux), l’attelage devant parcourir 8 tours de piste soit environ 9500 mètres. La troisième et dernière épreuve hippique était la course montée, dont la distance parcourue était la même que celle de la course de chars.

B- Les épreuves gymniques :

Les épreuves gymniques veulent étymologiquement dire « Epreuves nues », car les athlètes y concouraient complètement nus. Les athlètes se frictionnaient tous d’huile, invention des Spartiates, dans le but d’échauffer leurs muscles.

La première épreuve gymnique était le pentathlon, épreuve constituée dans l’ordre de la course à pied, du lancer du disque, du saut en longueur, du lancer de javelot et de la lutte. Toutes les épreuves avaient lieu dans la même journée. On ne sait pas comment le vainqueur était désigné, mais si un participant remportait au moins 3 épreuves, il remportait le pentathlon. Le soir de cette première épreuve avait lieu une hécatombe en l’honneur de Zeus.

La deuxième épreuve gymnique était le dolikhós, une course de fond de 24 stades, soit environ 4200 mètres.

La troisième épreuve était le stádion, une course de 1 stade, soit 192 mètres. La dernière des épreuves de course et le díaulos, qui correspondait à deux stades, soient 284 mètres.

Venaient ensuite les épreuves dites lourdes. La première de ces épreuves était la lutte, dans laquelle le but était de projeter son adversaire au sol ; le match se disputait en trois manches. Suivait le pugilat, une épreuve qui pourrait s’apparenter à la boxe anglaise, dans laquelle le but est de mettre KO son adversaire en un round unique. Les coups étaient exclusivement portés à la tête.

La course en armes closait