Fiche Oeuvre De Charles Perrault Avec Le Petit Chaperon Rouge

temps à organiser une riposte efficace contre les assauts de Charles Perrault ou Thomas Corneille, et lorsqu’ils le firent, ce fut de façon individuelle, désunie, désorganisée. Ainsi est-il préférable d’étudier, non pas la thèse des Anciens, mais les idées que cette querelle les a fait préciser et qui éclairent le classicisme.

Pour eux, il est préférable d’imiter les auteurs antiques grecs ou latins plutôt que les écrivains plus récents : La Fontaine avoue dans son Épître à Huet avoir failli se gâter en imitant un moderne (Voiture) et c’est l’exemple des anciens qui l’a ramené au bon sens : « Horace, par bonheur, me dessilla les yeux. »

Les Anciens disent ne pas imiter aveuglément les auteurs de l’Antiquité, affirmant qu’ils ne font que s’en inspirer pour créer une œuvre originale. La Fontaine souligne malicieusement que Boileau, Racine et Molière, considérés comme des « modèles » de littérature, sont justement ceux qui ont le plus imité les anciens.

Enfin, ils soulignent que le fait que des auteurs comme Homère, Virgile ou Platon soient encore lus des siècles et des siècles après leur mort constitue en soit une preuve de leur génie. Il est donc impensable de comparer un auteur contemporain avec un ancien sans savoir si l’auteur en question sera encore lu et apprécié plusieurs siècles après sa mort.

Bilan de la querelle

La longue querelle se termine vers 1714, par la victoire relative des Modernes qui ont finalement fait plier Boileau, le chef des Anciens. Mais il n’y a alors plus grand-chose à gagner : la querelle n’a fait qu’accélérer la fin du classicisme. Les grands de l’Antiquité ont perdu de leur prestige, et les écrivains modernes ont prouvé que leur mouvement n’était pas parfait puisqu’ils se sont divisés. De plus, le théâtre cède la place au roman, tandis que le baroque commence à envahir l’architecture et les arts plastiques.

Dans le recueil, Contes, Charles Perrault se considère comme un moderne car il sait adapté son écriture à son époque et sait innové une nouvelle forme. Il écrit d’une manière peut courante pour l’époque.

II-Votre conte : Le Petit Chaperon rouge

a) Le merveilleux

Dans le Conte Merveilleux, personne ne s'étonne de trouver dans le récit des personnages étranges, des actions irréelles, des pouvoirs magiques ou surnaturels. On ne demande pas "pourquoi…

…des choses et des gens se métamorphosent en d'autres choses,

…les événements arrivent souvent trois fois,

…l'or et les diamants peuvent pousser sur les arbres,

…etc.!"

L'univers du conte merveilleux est celui de la métaphore.

Dans ce conte, « Le petit Chaperon Rouge », certains éléments font partie du merveilleux comme le Loup qui prend la parole, et qui dévore la mère-grand, et par la suite le petit Chaperon Rouge. Le Conte Merveilleux peut faire ressentir des émotions fortes (ici, la peur).

b) Rapprochement entre deux personnages de ce conte

Les deux principaux personnages qui sont le Petit Chaperon Rouge et le Loup, bien qu’ils aient des rôles bien différant, ils ont tout deux un caractère commun : La curiosité. La mère du petit Chaperon Rouge lui interdit de s’éloigné du chemin, curieuse elle souhaite découvrir le monde, et malheureusement la vie ne lui as pas réserver le plus beau pour elle. Elle découvre la réalité de la vie, la vériter.

Le Loup, lui, en voyant une jolie petite fille arrivé, veut savoir ou elle va, chez qui…A votre avis que veut-il faire ? L’amadouer bien sûr, pour comblé son plaisir. (« Demeure-t-elle bien loin ? »)

La curiosité est un vilain défaut. Attention au loup à deux pattes, ils peuvent étre très malsain et meurtrier.

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