Kant : Critique De La Raison Pratique
Recherche de Documents : Kant : Critique De La Raison Pratique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresau détriment de sa propre vie; qu'elle réponse tiendra t'il ? Soit il ne pourra s'empécher d'y céder auquel cas, il sera entièrement soumis à ses penchants. Ou bien, s'il n'y cédera pas, son caractère n'en sera pas aussi incontrolable que l'on a pu le supposer. De plus, il ne sera pas non plus dépourvu de sa liberté. En effet, ce n'est pas un de ses penchants qu'il lui a dicté ce choix. Il a prit conscience qu'il ne peut pas impuniment satisfaire ses penchants pour le plaisir. D'ailleurs, par la suite Kant, questionne le lecteur <<s'il ne triompherait pas alors de son penchant>>(l,5) et y répond immédiatement qu'on ne <<doit pas chercher longtemps (l6) la réponse. Effectivement, la prise de conscience doit être immédiate car il révèle de la logique de ne as sacrifier sa propre vie afin d'assouvir un de ses penchants. Tout ceci mène à penser qu'il s'est trompé en affirmant qu'il était gouverné par son penchant au plaisir. Cette situation prouve bien que ses penchants ne suppriment pas sa liberté. Néamoins, elle est soumise à la peur de mourir. On a donc une confrontation de deux penchants. Il se pourrait donc alors qu'il cède tout simplement à une autre pulsion qui est l'instinct de survie ou bien tout simplement l' existence de la peur ("la peur de la mort rend possible tout ce qui nous semblait impossible"). De ce fait, rien ne prouve l' existence de la liberté humaine.
Enfin, Kant de la ligne 6 à la fin poursuit avec une deuxième situation pour conforter sa thèse. Dans cette seconde partie, il évalue réellement notre amour de la vie mise en avant dans la première situation. En mettant, toutefois, notre attachement à la vie comme objet de sacrifice, fâce à notre devoir morale. Est- il possible, dans ce cas, que le personnage arrive à vaincre son amour pour la vie, alors que dans la première situation, c'est celui -ci qui avait triomphé ? Dans le cas, où il choisirait de ne pas se parjurer et donc de mourir, cela signifirait que l'amour de la vie pourrait être vaincu. Donc, l'amour de la vie ne serait peut être pas la véritable cause de la victoire sur les penchants au plaisir dans la premiere situation. La valeur morale (idée qui juge le jugement morale des individus et des sociétés) libère nos esprits de l'embrigadement de nos envies, c'est à dire à nous rendre indépendant de nos penchants grâce au devoir. On peut donner des situations semblables comme par exemple les hommes qui ont pu ne pas parler sous la torture même s'ils savaient qu'ils allaient mourir aprés d'atroces souffrances. Pourquoi savons nous que sacrifier notre << amour pour la vie, si grand qu'il puisse être>> est possible? Kant l'exprime juste après en disant qu'il lui est possible de le faire parce que nous savons ce que nous devons faire même si nous ne parvenons pas à le faire. Tout résulte alors, à prendre le risque de la liberté c'est à dire écouter notre conscience morale et non nos penchants au plaisir. S'il triomphe de son amour de la vie, s'il écoute son devoir qui dit de ne pas parjurer, il sera indépendant de ses penchants. De même, telle est l'idée exprimée dans les trois dernieres phrases. C'est parcequ'il sait ce qu'il doit faire qu'il <<reconnaît ainsi en lui la liberté>> (l 13,14). Donc, il est libre et en prend conscience parcequ'il n'est pas soumis à ses penchants (1ere situation) et s'il n'est pas soumis à ses penchants, c'est parce qu'il peut obéir à la loi morale . Il est vrai que l'animal n'a pas le pouvoir de choisir de suivre ou non ses instincts mais il en demeure pas moins soumis aux lois de la nature et à des raisons intérieures qui lui sont propres. Ils souffrent donc d'une liberté imparfaite puisqu'il n'on pas de prise de conscience ou même d'avis sur le libre-arbitre entre le choix du bien et du mal. C'est la conscience de ce que l'on doit faire qui me permet d'affirmer l'existence d'une liberté.
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