La Grande Désillusion, Les Solutions Apportées Par Stiglitz
Note de Recherches : La Grande Désillusion, Les Solutions Apportées Par Stiglitz. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresises et autres acteurs sur ses décision. Au FMI, même si cette organisation est publique, c’est plutôt le secret qui est prôné comme c’est la norme dans le monde financier privé. Le public n’est pas mis au courant à temps des décisions du FMI et ne peuvent donc pas les critiquer avant qu’elles soient prises. Si elles étaient rendues publiques, les mauvaises politiques pourraient être reconnues et rejetées par un œil extérieur avant d’être adoptées, au profit de politiques reflétant un peu plus les intérêts des travailleurs et un peu moins ceux des créanciers. « Il ne peut y avoir de responsabilité démocratique que si les citoyens devant lesquels ces institutions publiques sont censées être responsables sont bien informés de ce qu’elles font – et aussi des choix auxquels elles sont confrontées et de la façon dont elles tranchent. » (p.362)
2) Réformer le FMI et le système financier international
Le FMI fonctionne selon l’idéologie plutôt que la science car il est ainsi plus facile de rencontrer les intérêts du monde financier et de maintenir des politiques apparaissant comme sans erreurs et sans contradictions, au détriment de la stabilité de l’économie mondiale. « Certes, de nombreuses organisations aimeraient bien qu’à l’extérieur on les juge infaillible, mais le problème du FMI, c’est qu’il agit souvent comme s’il croyait presque lui-même à son infaillibilité. » (p.363) Comme le FMI semble ne pas vouloir apprendre de ses erreurs, il serait approprié de réduire son champs de compétence pour ne le limiter qu’à la gestion de crise.
a-Reconnaître les dangers de la libéralisation des marchés des capitaux
Les flux de capitaux génèrent des externalités importantes, et les institutions financières doivent l’admettre afin que des mesures conséquentes soient prises. Le domaine financier doit donc reconnaitre le rôle de l’État pour que ses interventions soient plus efficaces, et non s’y opposer constamment.
b-Réformer les faillites et recourir aux gels et moins compter sur les opérations de sauvetage
Il faut une réforme de la législation sur la faillite pour que celle-ci soit la solution dans les cas où les débiteurs ne sont pas capables de financer leur créancier, à la place des opérations de sauvetage des créanciers payés par le FMI. Ainsi, les créanciers seront plus prudents dans l’attribution de prêts à haut-risque et devront faire preuve de plus de diligence, puisqu’ils n’auront plus les conditions de remboursement favorables qu’ils obtiennent avec ces opérations. Si les gels et la faillite doivent être la solution au défaut de paiement des pays débiteurs, le FMI qui représente les pays riches créanciers ne doit pas être à la tête de ces opérations. « Un système de règlement de faillite où le créancier ou son représentant est aussi le juge de faillite ne sera jamais accepté comme juste. » (373)
d- Améliorer la réglementation bancaire
Il faut une conception « plus large et moins idéologique de la réglementation, adaptée aux moyens et au contexte de chaque pays. » (374) Le but étant de s’assurer que l’économie de chaque pays soit stable et saine en poussant le système financier à investir dans la création d’emplois et l’entreprenariat.
e- Améliorer la gestion du risque et les filets de sécurité
Le risque qu’engendre la volatilité des taux de change est trop lourd pour tous les pays du monde. Puisque les pays développés sont mieux placés pour gérer ce risque, ils devraient adopter des mesures visant à faire peser celui-ci sur les épaules des créanciers plutôt que sur celles des pays en voie de développement. À l’interne, les pays devront adopter des mesures sociales comme le chômage capables d’amortir les conséquences du risque pour les populations vulnérables.
3) Réformer la banque mondiale et l’aide au développement
a- l’aide conditionnelle
Au lieu d’accorder de l’aide financière aux pays pauvres seulement s’ils remplissent les conditions imposées
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