La Justification De La Saint Barthélemy
Documents Gratuits : La Justification De La Saint Barthélemy. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresun rôle important. Et si le roi apparait comme le décisionnaire, il n’en a pas moins évident que la Reine mère tient une part du pouvoir. Sous son règne, le royaume est déchiré par les guerres de religion. On le décrit comme fragile physiquement et psychologiquement et inconstant, tantôt sous l'influence de sa mère, tantôt sous celle de Coligny. I
Les causes de la Saint Barthelemy et les précurseurs de ce dernier sont discuté par nombre d’historiens. Ici, c’est par le témoignage d’Henri III que nous allons analyser le pourquoi de cette lutte sanglante. Nous sommes confrontés à ses mémoires il faudra donc prendre du recul face une subjectivité certaine. Il relate une séance entre le Roi et ses conseillers, discutant de la situation sociale du pays. Ce sont les justifications de la Saint Barthélemy par Henri III. Ce dernier, fils et favori de la reine, a été très jeune mêlé aux affaires du royaume & est connu pour sa lutte contre les protestants. Il était en constante compétition avec son frère le Roi Charles IX. Par son témoignage, nous allons voir comment Henri III tente de justifier l’évènement paroxystique de l’histoire moderne Française : La Saint Barthélemy. Pour ce faire, nous ferons l’Etat des lieux du Pays, nous verrons la crise qui le déchire et qui rend la situation si fragile. Puis, par la suite, nous verrons que les origines de la Saint Barthelemy restent floues & que cet évènement n’était pas celui attendu.
I-Un pays divisé, une situation fragile.
A- Les déclencheurs de l’évènement, entre complot et fausse paix.
Catherine de Médicis, a la mort de son mari Henri II, est une épouse trompée mais pas moins reconnue. Ayant déjà assuré la régence pendant les absences de son mari elle a un rôle politique important. Dans ce royaume que la crise économique perturbe et que la guerre civile s’apprête à déchirer, la personnalité des gouvernants et des conseiller proche du roi, acquiert une valeur nouvelle ; Car, autour d’un trône occupé par de jeunes gens, et dans l’effervescence des passions religieuses, le tempérament propre à chacun peut se révéler capable de créer de véritables tournants. On accusera d’ailleurs la Reine d’exercer à travers ses enfants la passion du pouvoir. Ici, elle prend un rôle important dans le conseil qui est relaté. En effet, on la nomme dès la première ligne. On nous dit que c’est elle qui pose le portrait de la situation. Cette dernière semble d’ailleurs l’inquiétait et elle en fait part au roi. On nous fait part tout d’abord dès la ligne 1 que les Huguenots compte se révolter pour une affaire contre l’amiral. Il est vrai que l’amiral Coligny, considéré comme le chef des protestants à l’époque, c’est fait attaquer. Considéré comme une tentative d’assassinat l’amiral jure une revanche s’il n’est pas vengé. Les protestants sont mécontents et les rumeurs de représailles circulent jusqu’à la Reine. Même si rien n’est prouvé la régente n’en reste pas moins méfiante
De plus, si l’attentat contre l’amiral a mis le feu aux poudres, bien avant cela la notion de fausse paix a fait augmenter la tension entre les deux groupes antagonistes. Cette paix instable est dut a certains évènements qui sont nommé « calamités » a la ligne 14. En effet, l’Edit de Janvier de 1562 accordant plus de liberté, tel que celle de conscience ou celle de culte est devenu un édit de référence pour les protestants, qui a été soutenu par le traité de paix de St Germain. Ce dernier, mettant fin à la troisième guerre de religions en 1570, avantage les protestants pourtant battus & autorise le retour de ces derniers à la cour de France. Si ces deux traités montrent de façon officielle la paix, officieusement, il n’en est rien. La paix de Saint-Germain est d’ailleurs appelé « boiteuse et mal assise », par allusion aux deux négociateurs qui représentaient la Cour. ( Gontaut-Biron, boiteux, et Henri de Mesmes, seigneur de Malassise). Il ne faut pas non plus oublier le Mariage de Henri de Navarre à l’image d’une sorte de compromis, d’alliance entre les deux groupes il tourne à l’échec.
B-Deux forces en puissance qui s’opposent.
Ces épreuves sont de plus en plus insoutenables pour les catholiques. Comme on le voit a la l. 14 « étaient résolus à y mettre fin », les catholiques ne veulent plus d’arrangements. La situation est donc tendue, et un petit détail peut tout faire dégénérer. De la ligne 14 à la ligne 16 on nous dit que les catholiques sont prêts à se battre, accompagné du gouvernement ou seuls. Ils veulent se réaffirmer, & créer une ligue organisée pour cela. Dès 1658, de petites ligues se forment partout en France, tel que la ligue picarde. Tous unis sur le même principe de sauvegarde de la seule religion du pays. Les catholiques s’offusquent donc, de plus en plus comme on peut le voir l.13. Ils refusent ce qu’ils appellent la compromission. Quant aux protestants si rien ne prouve qu’une armée est levée a l’extérieur du pays comme la reine l’explique de la ligne 3 à 5, cela montre bien une peur du Gouvernement que les pays plutôt protestants et frontaliers s’en mêle tel que certains Etats allemands, ou la suisse si la situation venait a dégénéré. De plus le poids des huguenots dans le pays est a considéré car en plus des protestants affirmées, certaines villes les rejoignes « sous prétextes « de bien publics » l 10 c’est-à-dire aux noms d’avantages, ou d’une opposition contre l’Etat qui n’avait pas assouvis certaines demandes. C’est le cas par exemple pour la rochelle qui en s’apparentant au protestantisme montre son désir de garder son autonomie. Le protestantisme a plus qu’un enjeu religieux, c’est aussi un enjeu politique et social. Leurs membres grandissant, sont froissés par l’attentat contre leur chef et représentant et ils ne comptent pas se laissé faire s’ils venaient à se refaire attaquer ouvertement. Ils sont une force en présence.
L’idée de complot contre le Royaume est alors une des raisons pour laquelle le gouvernement va réagir. La situation comme la présente la Reine est assez affolante. Formellement, elle emploie des mots clé tels que « contrôle » ou « obéissance » a la ligne 19 qui sont la clé du pouvoir du roi. Elle explique que si le roi ne fait rien, s’il n’intervient pas la situation sera tel qu’il n’aura plus aucun pouvoir sur son royaume. Synthétiquement, son pouvoir décroit. La reine tente habilement de lui faire comprendre qu’il doit agir, s’il souhaite garder la main sur son royaume. Autrement il ne contrôlera plus rien. Les deux groupes seraient apparemment sur d’eux, et voudrais tous les deux la fin de l’autre a un point où ils seraient près a un vrai massacre. Les catholiques sont hostiles à la politique royale d'apaisement et les protestants se méfient de plus en plus. Quant au roi, la reine le dit bien à la ligne 10 il n’est pas dans la mesure de lever une armée convenable, les problèmes financiers l’en empêche. Par cet Etat des lieux la Reine fait bien comprendre que la situation est bien plus que critique, elle risque de vite dégénérer en guerre civile sans contrôle. Il faut donc vite agir.
Si le gouvernement été arrangé par une paix de longue durée à cause des problèmes économique de la paix, les tensions n’ont pourtant pas été enterré avec la troisième Guerre de religion qui avait pris fin 2 ans auparavant. Selon la reine, le pays n’est pas loin d’en arriver à une quatrième, il faut alors trouver une solution, celle qui est au poudre de la saint Barthélemy.
II – Une justification douteuse
A- une reine souhaitant retrouver le contrôle
Dans cet extrait, la reine propose une solution assez simpliste. En effet, on le voit à la ligne 22. Alors qu’elle décrit une situation alarmiste, difficile a contrôler, elle propose comme solution la mort d’un huguenot, juste un, leur chef. Une seule mort, un seul coup d’épée pour reprendre son propos, pourrait-il vraiment stopper toutes ces querelles ? Bien évidemment que non. Il semblerait plutôt que les protestants ne se laisseront pas faire. Ils ne laisseront pas le meurtre de leur guide impuni alors qu’ils avaient réclamé justice dès lors qu’il y avait eu qu’une simple tentative. De plus, il est difficile de penser que des milliers de convertis renieraient leurs fois parce que leur chef est décédé comme la reine mère le sous-entend à la ligne 24. Le chef n’est autre que Coligny (présentation) Avec lequel la reine a mené quelques années auparavant la politique de conciliation entre catholique et huguenots.
La reine défend ici son idée d’assassinat par l’argument suivant : l.23. « Chef et auteur de toutes les guerres civiles ». S’il est un réformé, s’il les défend dans chacune des guerres jusqu’à en devenir leur représentants, il n’est pas la cause de ces derniers. Il n'en a jamais demandé ni souhaité une à tel point d’en être le décisionnaire. Alors pourquoi s’en prendre à lui ? Pourquoi la reine propose cette décision alors qu’il semble évident, qu’une mort ne règlera pas tous les maux du pays ?
Il y a deux raisons certaines à sa solution. Premièrement Nous savons que Catherine de Médicis est une femme de pouvoir, & qu’elle prend part à beaucoup de décisions près de son fils, le Roi Charles IX.
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