Saint-Denys Garneau Et Alain Grandbois Traitent, Dans Cage d'Oiseau Et Ô Tourments, Le Thème De La Fatalité d'Une Façon Similaire ?
Recherche de Documents : Saint-Denys Garneau Et Alain Grandbois Traitent, Dans Cage d'Oiseau Et Ô Tourments, Le Thème De La Fatalité d'Une Façon Similaire ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires-Denys Garneau et «Pourquoi ces hommes penchés sur la mer, comme aux fontaines de soif, Si les morts de la veille refusent de ressusciter. » pour Alain Grandbois.
La lecture de ces deux auteurs est déjà un acte de courage, leurs positions de fataliste face à la vie se veut fidèle au courant littéraire de l'époque. Cependant, malgré une grande noirceur dans le texte, les deux auteurs nous laissent entrevoir une issue: «Et quand on a ri beaucoup, Si l’on cesse tout à coup, On l’entend qui roucoule, Au fond, Comme un grelot, » pour Saint-Denys Garneau nous attire vers la vie le rire et l'espoir qui sont des thèmes généralisteS. Pour Alain Grandbois, tout au long de son texte, il appelle a des actes de la vie quotidienne comme un remède à la fatalité comme dans cet extrait: «Non non je sais votre aventure, Je sais cet élan retrouvant le ciel du mât, Je sais ce corps dépouillé et ces larmes de songe, Je sais l’argile du marbre et la poussière du bronze, Je sais vos sourires de miroirs, Ces genoux usés que ronge la ténèbres, Et ce frisson des reins inaccessible » Tout est un appel à vivre, à lutter contre la fatalité, la joie, l'espoir, le travail , le sexe ou les plaisirs, il faut en profiter et s'en rappeler.
Les deux auteurs, malgré leur vécu différent dans la durée, 31 ans pour le premier et 75 ans pour l'autre, dans l'endroit de leur vécu: un en campagne de Québec, l'autre un citadin, le premier reconnu mais parti sans achever son œuvre (Comme les poètes devraient être selon certains) le second ayant vécu pleinement une longue vie. Et encore malgré cela, nous retrouvons un même abime face à la vie, une fatalité impossible à vaincre. Est ce leur manière de faire une thérapie et de profiter en suite de la vie? Saint-Denys Garneau a comme parente proche l'écrivaine Anne Hébert, une vraie contemporaine dans l'écriture, celle ci nous a aussi fait participer à sa déprime de la vie, à la fatalité des répercussions de nos actions sur toute notre vie.
Les artistes d'avant s'exprimaient et trouvaient un soulagement à écrire sur leur fatalité, leurs joies, leurs peines et leurs amours dans des poèmes. Les courants d'écritures changent souvent dans la manière de se présenter et se multiplient avec le temps. Nous pouvons nous demander si les artistes d'aujourd'hui sont identiques dans leur quête de solution à la fatalité mais différents dans le média choisit pour produire leur expression. Maintenant on retrouve dans la musique, la télévision et les films sur grands écrans que parfois ils sont les livres de poésie des grands auteurs d'hier. L'avenir nous réserve beaucoup de nouveautés dans l'expression et le média même si les thèmes sont tous reliés à la condition humaine et les artistes vont toujours évoluer avec les moyens d'expressions mis à leur disposition, comme nous le démontre par exemple Robert Lepage, artiste multimédia de grande envergure.
...