Mémoire: Gestion Des Risques Crédit Du Maroc
Dissertation : Mémoire: Gestion Des Risques Crédit Du Maroc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires…………………………………44
Chapitre 2 : l’organisation de la gestion des risques CDM/BP/BMCE……………………..53
Section 1 : gestion du risque de crédit……………………………………………………53
Section 2 : gestion du risque de marché…………………………………………………..74
Section 3 : gestion des risques opérationnels……………………………………………..88
Deuxième partie : impact de la politique risque sur le développement commercial et recommandations
Chapitre 1 : impact sur le développement commercial……………………………………...99
Section 1 : politique commerciale………………………………………………………...99
Section 2 : évolution de l’activité commerciale…………………………………………105
Section 3 : impact sur le développement commerciale………………………………….113
Chapitre 2 : recommandations……………………………………………………………...121
Section 1 : système d’information………………………………………………………121
Section 2 : ressources humaines…………………………………………………………126
Section 3 : outils de reporting…………………………………………………………...128
Section 4 : organisation comptable……………………………………………………...131
Conclusion…………………………………………………………………………………..137
Bibliographie………………………………………………………………………………...138
Il est d’usage de dire que le métier de banquier est le métier de risque. Les risques sont inhérents à l’activité bancaire. L’absence ou l’insuffisance de leur maîtrise provoque inévitablement des pertes qui affectent la rentabilité et les fonds propres.
L’identification des risques est sans doute l’étape la plus importante et surtout la plus difficile à apprivoiser dans le processus de management des risques. Les risques eux-mêmes sont multiples par leur nombre et leur probabilité et parfois difficile à cerner aussi bien en terme d’intensité qu’en terme de fréquence, mais on s’accorde souvent de les répertorier sous des catégories communément admises afin de faciliter la définition de modèles ou scénarios unifiés de gestion des risques.
En dépit de la diversité et le degré de complexité des risques auxquels les établissements de crédit peuvent être amenés à faire face, leur solidité et leur bonne santé financière est avant tout une responsabilité qui incombe en premier lieu au management de la banque.
Position partagée également par les organes de régulation qui s’accordent désormais de façon unanime à attribuer plus de responsabilités au management et aux organes délibérants des banques dans la gestion et la prévention des risques.
L'évaluation des risques est le facteur déterminant de toute prise de décision. Elle est bien trop souvent intuitive dans nos actions de tous les jours, mais gagne à être formalisée dans le cadre d'un projet industriel qui comporte une dimension financière.
Une littérature importante s'intéresse à la notion de risque et de performance démontre une influence simultanée et positive entre l'évolution du niveau de capital et l'évolution du niveau de risque. Ainsi, à une hausse du niveau de risque correspond une hausse du niveau de fonds propres détenu et inversement.
En outre, avec la disparition des privilèges et des rentes de situation, la désintermédiation et l’effondrement des marges d’intérêts qui en résulte, les banques ont brutalement quitté leur positionnement institutionnel fortement protégé pour devenir de véritables entreprises soumises aux contraintes de leur environnement et à des impératifs de rentabilité, de compétitivité et de gestion rigoureuse des risques.
La problématique de la gestion et de la surveillance des risques apparaît donc comme une donnée omniprésente et essentielle dans l’appréciation de la qualité des établissements de crédit.
Désormais, CDM doit apprendre à mesurer ces risques, à les calculer et à les contrôler. Quelque soit la méthode de calcul choisie, il faudra commencer par recenser l’ensemble de ces risques. Ce qui constitue un vaste chantier. Cependant, ces contraintes sont tellement structurantes qu’il faudrait les prendre non pas comme une fatalité mais comme une opportunité pour améliorer le processus.
L’objectif primordial de cette étude est de fournir une esquisse des difficultés majeures d’envisager le développement commercial au sein du Crédit Du Maroc au regard des exigences de gestion des risques.
La situation inquiétante de CDM par rapport au côté relationnel avec ses clients et également les prospects en terme de développement commercial m’ont orienté vers le choix de cette problématique qui s’articulera autour de deux axes principaux ; il s’agira d’étudier dans un premier temps la politique risque de CDM et la comparer aux pratiques des autres banques de la place et dans un deuxième temps il s’agira d’analyser l’impact sur le développement commercial pour finir avec des recommandations permettant ainsi au CDM de gagner au part de marché et se positionner au tant que troisième banque de la place (BMCE actuellement), objectif animé pour 2014.
Etablissement financier marocain de premier ordre, Crédit du Maroc, filiale du Groupe Crédit Agricole SA (France), exerce trois métiers principaux : la banque de réseau, la banque de financement et d'investissement et la gestion d'actifs.
La complémentarité entre ses différentes activités constitue pour Crédit du Maroc un atout commercial majeur et un gage de solidité financière.
Créé en 1929, Crédit du Maroc a parcouru depuis un long chemin. Etoffant son réseau de manière harmonieuse, développant les compétences de ses collaborateurs et les métiers, il a su répondre aux exigences de sa clientèle tant entreprises que particuliers et professionnels.
Poursuivant une politique de croissance rentable fondée sur un développement sélectif par voie organique de ses activités, Crédit du Maroc s'appuie sur une forte capacité d'innovation tournée vers la satisfaction de ses clients.
A travers, une organisation de proximité fondée sur une stratégie multi canal intégrée (agences, monétique, télématique et Internet), Crédit du Maroc propose une offre globale de produits et services bancaires aux particuliers, professionnels et entreprises, couvrant leurs besoins en matière d'épargne et de placements, de crédits à la consommation (personnels et immobiliers), de moyens de paiement, d'assurances ou de conseil.
Face à des problématiques de plus en plus complexes de la part des entreprises quant aux choix du financement de leur croissance, Crédit du Maroc met l'ensemble de ses moyens, conjugués à ceux de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank pour répondre à leurs attentes, tout particulièrement en matière de conseil et de financement et d'aide à la mise à niveau.
Une orientation conforme à la politique du Crédit Lyonnais, mais aussi aux exigences des autorités monétaires, Crédit du Maroc resserre ses standards d'évaluation du risque. Depuis début 2001, la filiale du Crédit Lyonnais a mis en place un système de gestion du risque. Objectif: hisser l'établissement aux standards internationaux (adoptés notamment par la banque mère) et se conformer aux exigences grandissantes de Bank Al-Maghrib en matière de contrôle interne. La banque veut donc rendre le processus d'octroi de crédit plus minutieux dans un contexte marqué par la montée des créances en souffrance. “Outre une gestion rigoureuse, ce système permet d'abord une meilleure connaissance de ce risque”, CDM a donc mis en place des instruments permettant une évaluation du risque de crédit, du marché et opérationnelle.
...