Nutella
Recherche de Documents : Nutella. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresriode furent impressionnantes. Par exemple, c’était la première fois en 1923 qu’une voiture possédait des freins aux 4 roues, du chromage, un régulateur automatique de température pour le moteur, des amortisseurs hydrauliques, des sièges avant réglables et plusieurs avancées technologiques sur les plans de la performance, de la fiabilité et des technologies de fabrication.
Dans les années 30, le nouveau complexe Oldsmobile de 85 acres à Lansing, au Michigan, est capable de produire une nouvelle voiture toutes les 41 secondes et d'en livrer 800 par jour. La capacité de production était donc rendue très impressionnante et la concurrence n’était plus capable de rivaliser avec GM. C’est aussi pendant ces années que l’on a ressenti l’ampleur de la Grande Dépression. Plusieurs constructeurs automobiles ont fait faillite lors de cette période. Du côté de General Motors, non seulement ils ont survécu, mais ils ont continué d’élever les standards dans l’industrie avec des voitures plus performante, plus fiable et plus pratique. En 1939, c’est le début de la Deuxième Guerre mondiale et GM produit pour 12,3 milliards $ de matériel de guerre, des obus jusqu'aux camions, en passant par les chars d'assaut et des avions complets entre 1939 et 1945[3].
Par la suite, du à la guerre, GM sera forcé par le gouvernement américain d’arrêter sa production pour la population. La société devra transformer toutes ses usines, du Canada à l'Australie, en un vaste réseau international d'usines, de fournisseurs et de sous-traitants de matériel de guerre. Pendant quelques années, le constructeur automobile n'a plus été le plus grand constructeur de voitures au monde, mais bien le premier fabricant de fournitures de guerre de toutes sortes pour les Alliés, depuis les avions jusqu'aux chars d'assaut, en passant par les roulements à billes. En 1948, General Motors peut désormais profiter de l’essor économique de l’après-guerre et du règlement du mouvement ouvrier[4]. Les années 50 à 80 furent très prospères pour General Motors. Pour la première fois de leur histoire, en 1955, l’entreprise a fait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard[5]. Sa part de marché était d’environ 60%. C’était désormais la plus grosse entreprise américaine. Jusqu’au milieu des années 90, l’entreprise se portait très bien sur le plan financier. En mai 2005, la décision de l'agence de notation Standard & Poor's de rétrograder les titres de General Motors au niveau des (junk bonds) a montré la grande fragilité d'un groupe qui se bat pour sa survie. Durement concurrencé par les Japonais sur son marché national, le groupe souffre de surcapacités, d'une faible réactivité commerciale et de coûts fixes élevés (couverture santé de ses nombreux retraités).
Malgré que l’entreprise ait un chiffre d’affaires de 193 milliards, 324 000 employés et même 8 millions de véhicules vendus partout dans le monde en 2004, la société présente un déficit de 3,3 milliards sur les trois premiers trimestres de 2005. La dette de l’entreprise était de 292 milliards en 2005[6]. Afin d’éviter de tomber sur la loi de la protection sur la faillite, l’entreprise fera une sérieuse réorganisation au sein de l’entreprise. C’est en 2008 que la société a subi ses plus grosses pertes. Tout comme l’ensemble de l’industrie automobile américaine, General Motors n’a pas été épargné par la crise financière. La valeur de l’action était rendue à son plus bas niveau en plus de 50 ans. La faillite était donc inévitable. Cette faillite fut la quatrième plus importante dans l’histoire des États-Unis, mais c’était surtout un sentiment d’échec que partageait les Américains de voir leur symbole de puissance industrielle tomber de la sorte après avoir été un chef de file dans ce domaine pendant plusieurs années. La dette de l’entreprise s’élevait à 172,8 milliards, alors que ses actifs étaient de 82,3 milliards. L'entreprise a plus de 100 000 créanciers[7].
Le gouvernement américain deviendra le principal actionnaire de l’entreprise en investissant 50 milliards dans les fonds de l’entreprise. Washington recevra en échange 61% des actions de l’entreprise[8]. Le gouvernement va se départir de ses actions au fur et à mesure que l’action reprend de la valeur. «Toutes les choses qui peuvent être mises de l'avant pour que GM progresse sont là; si l'entreprise ne progresse pas, c'est carrément qu'elle a une mauvaise stratégie ou que l'exécution est inférieure à ce qu'elle devrait être», a fait valoir à La Presse Affaires Louis Gialloreto, expert de l'industrie automobile de l'Université McGill. Suite à la restructuration, GM vendra sous quatre bannières. C’est-à-dire Chevrolet, Buick, Cadillac et GMC. Aujourd’hui, les finances de l’entreprise vont beaucoup mieux. Pour la première fois depuis 2004, les trois gros constructeurs automobiles américains étaient profitables en 2011. Le 16 février
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