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Alliance psa general motors

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e se classe comme le 2e manufacturier européen, derrière le groupe allemand Volkswagen AG (7 341 065 unités) et le 8e mondial (6e en 2009), juste derrière le japonais Honda (3 643 057 automobiles) et loin devant le nippon Suzuki (2 892 945).

Depuis 2009, PSA est en perte de vitesse. Philippe Varin a annoncé pour le premier semestre 2009 une perte nette de 962 millions d'euros et un chiffre d'affaires en baisse de 22 %, la production ayant baissé de 32 % grâce à une forte réduction des stocks.

En août 2009, le groupe doit faire face à l'abaissement de sa notation par Standard & Poor’s de « BBB-/A-3 » à « BB+/B ». Malgré un redressement au second semestre, PSA finit l'année avec une perte nette de 1,16 milliard d'euros.

Le 3 décembre 2009, le groupe annonce étudier un rapprochement avec Mitsubishi Motors. PSA prendrait ainsi le contrôle du constructeur japonais. Cependant cette alliance capitalistique avorte, les deux groupes annonçant le seul renforcement de leurs coopérations industrielles.

Le premier semestre 2010 voit un rebond du groupe avec 1,856 million d'unités vendues (dont 1,618 million pour les véhicules montés) soit une progression de 16,8 % par rapport à 2009. Les marchés extra-européens commencent à compter dans les résultats financiers, la Chine comptant en 2010 pour 14 % de ses bénéfices.

En 2010, l'entreprise occupe le 1er rang en France, avec 32,4 % de parts de marché pour ses deux marques combines.

En novembre 2011, PSA annonce la suppression de 6 000 postes en Europe dont 5 000 en France, pour anticiper une prévision sur la baisse des bénéfices.

General Motors (ou General Motors Corporation ou GM) est un constructeur automobile américain basé à Détroit dans le Michigan, aux États-Unis. Il commercialisait des véhicules sous de nombreuses marques : Buick, Cadillac, Chevrolet, Daewoo, GMC, Holden, Hummer (disparue en 2010), Isuzu, Oldsmobile (disparue en 2004), Opel, Pontiac (disparue en 2010), Saab (cédée en 2010) et Saturn (disparue en 2010). Mais dans le cadre de la restructuration du groupe entamé officiellement le 1er juin 2009, seules huit marques ont suivi : Buick, Cadillac, Chevrolet, Daewoo, GMC, Opel, Holden et Isuzu. Les autres marques seront vendues ou supprimées.

En mai 2005, la décision de l'agence de notation Standard & Poor's de rétrograder les titres GM a montré la grande fragilité d'un groupe qui se bat pour sa survie. Durement concurrencé par les Japonais sur son marché national, le groupe souffre de surcapacités, d'une faible réactivité commerciale et de coûts fixes élevés (couverture santé de ses nombreux retraités). Malgré ses 193 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 324 000 salariés, ou encore ses 8 millions de véhicules vendus dans le monde en 2004, le groupe a affiché 3,3 milliards de pertes sur les trois premiers trimestres 2005 et dispose d'une capitalisation boursière de seulement 17,2 milliards, les dettes du groupe atteignant 292 milliards. Sa part de marché aux États-Unis, qui a pu atteindre 50 %, se rapproche d'un plancher de 25 %.

Le 1er juin 2009, General Motors est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine des faillites. La société avait accumulé environ 172 milliards de dettes. Elle sera détenue à 60 % par le gouvernement fédéral des États-Unis, à 17 % par le Fonds d'assurance-santé, à 12 % par les gouvernements du Canada et de la province de l'Ontario et à 10 % par les détenteurs d'obligations, les autres actionnaires ne détenant pas plus de 1 %.

Le 6 juillet 2009, le tribunal supervisant la faillite de GM a officiellement approuvé son programme de cession d'actifs sains au « nouveau GM ».

Le 10 juillet 2009, GM a annoncé être officiellement sorti de la faillite. Aux États-Unis, les effectifs seront d'environ 64 000 à fin de 2009. Mondialement, en juillet 2009, GM affirme employer 235 000 personnes. En 2010, elle devrait employer environ 200 000 personnes.

Le 19 novembre 2010, le retour en bourse de GM a été une réussite avec une augmentation de 9,1 % des titres au plus fort de la journée.

Ces deux constructeurs mondialement connus sont sortis de la crise, mais reste fragile. Leurs alliances est un projet risqué mais leurs permettraient de gagner des parts de marché et de relancer leurs développements.

b. Origine

Deux phases ont prévalu dans cette alliance :

Cette alliance se traduira en termes capitalistiques par une prise de participation de 7% de General Motors dans PSA Peugeot Citroën, dans le cadre d'une augmentation de capital d’1,5 milliard d'euros. GM deviendra ainsi le deuxième actionnaire de PSA.

Les volumes d'achats mis en commun représenteront environ 125 milliards de dollars par an.

Une Charte de l’Alliance établit les principes d’une ambition partagée, et la confiance mutuelle, du respect des différences, de l’équilibre entre les deux partenaires, en résumé les valeurs communes de l’Alliance PSA-GM, assorties de règles de fonctionnement et de confidentialité. PSA et GM ne cherchent pas à créer une culture PSA-GM ou franco-américaine artificielle : les deux partenaires tirent au contraire le meilleur parti de l’enrichissement mutuel qu’apportent à leur objectif commun deux cultures nationales et deux cultures d’entreprise différentes

PSA et GM ont choisi d’édifier ensemble une alliance originale, reposant sur deux entreprises autonomes liées par une communauté d’intérêts et partageant une stratégie unique de croissance rentable. Ce rapprochement n’est pas banal. D’une part, il s’agit d’un rapprochement entre deux sociétés, de taille assez semblable, profondément enracinées dans leurs cultures respectives. Il n’existe pas de précédent à cette échelle entre une entreprise européenne et une entreprise Américaine. D’autre part, si ce rapprochement a été initialement favorisé par les difficultés financières de PSA, GM a toujours été convaincu de la situation fondamentalement saine de PSA et de son potentiel. Ce contexte a appelé une approche originale dans la constitution de l’Alliance, qui s’est articulée autour de trois idées : accorder une priorité absolue au redressement de PSA ; préalable indispensable au succès de l’Alliance ; conserver l’identité et l’autonomie des deux sociétés en privilégiant une démarche pragmatique fondée sur le respect mutuel et l’échange d’expertise ; développer une convergence d’intérêts et une vision stratégique commune pour extraire tout le potentiel de synergies. (La synergie est un phénomène par lequel plusieurs acteurs, facteurs ou influences agissant ensemble créent un effet plus grand que la somme des effets attendus s'ils avaient opéré indépendamment, ou créent un effet que chacun d'entre eux n'aurait pas pu obtenir en agissant isolément.)

Cette approche permet la création d’un groupe binational original au service de la performance des deux entreprises, groupe dominé par GM.

II- Raisons de l’alliance

a. Les objectifs

La réduction des coûts grâce au partage de certaines plate-forme véhicule en faisant jouer l’effet volume, avec un volume d'achat combiné de 125 milliards de dollars, à réduire les coûts liés au développement de nouvelles technologies et aux émissions de CO2, ainsi qu’en gagnant en efficacité.

La diminution de la surcapacité des deux constructeurs en Europe est l’un des objectifs principaux de la part de chacun des constructeurs, en effet PSA estime d’après son Directeur M. Varin à 20% en Europe sa surproduction.

"Ce partenariat constitue pour nos deux entreprises une formidable opportunité", a déclaré Dan Akerson, le PDG de General Motors. "Les synergies créées par l'Alliance, complétant les programmes propres à chacune des deux entreprises, permettent à General Motors d'assurer pour le long terme et de façon durable sa rentabilité en Europe".

Par ailleurs, l'Alliance envisage des domaines de coopération additionnels, tels que la logistique et les transports. A cette fin, General Motors a l'intention d'établir une coopération stratégique et commerciale avec Gefco, filiale de PSA Peugeot Citroën, laquelle assurerait sa logistique en Europe et en Russie.

En première phase, PSA Peugeot Citroën et General Motors se concentreront sur les véhicules particuliers de petite et moyenne taille, les monospaces et les crossovers. Par la suite, les deux partenaires prévoient également de développer conjointement une nouvelle plateforme pour les véhicules

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