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Replubliqe 19Eme Siècle

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e du Roi, qui nomme les juges. »

Charte de 1814.

In Hatier, Histoire. Cycle 3, 2000, p. 150.

La Charte de 1814

Louis XVIII accorde aux Français un certain nombre de droits qu’il s’engage à respecter

« Nous avons volontairement, et par le libre exercice de notre autorité royale, accordé la Charte constitutionnelle qui suit :

Article premier. Les Français sont égaux devant la loi quels que soient d’ailleurs leurs titres.

Art. 2 Ils contribuent indistinctement, dans la proportion de leur fortune, aux charges de l’Etat.

Art. 3. Ils sont tous également admissibles aux emplois civils et militaires.

Art. 4. Leur liberté individuelle est également garantie, personne ne pouvant être poursuivi ni arrêté que dans les cas prévus par la loi.

Art. 5. Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection.

Art. 6. Cependant, la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de l’Etat.

[…]

Art. 8. Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté.

Art. 9. Toutes les propriétés sont inviolables, sans aucune exception de celles qu’on appelle nationales, la loi ne mettant aucune différence entre elles. »

In Nathan, Gulliver, Histoire. Cycle 3, 1997, p. 166.

La Révolution de Juillet

« Nous avons été pendant trois jours au milieu de la mitraille et des coups de fusil. Car on se battait partout. Le simple promeneur comme moi avait la chance d’attraper une balle ni plus ni moins que les héros improvisés qui marchaient à l’ennemi avec des morceaux de fer emmanchés dans les manches à balai. »

Témoignage écrit du peintre Eugène Delacroix.

In Istra, Multilivre CM2, 1997, p. 31 et 2004, p. 31.

LA SECONDE REPUBLIQUE

Abolition de l’esclavage

« Le gouvernement provisoire, considérant que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine, qu’il est une violation flagrante du dogme républicain : « Liberté, égalité, fraternité », décrète :

Article premier : « L’esclavage est entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises […] »

Fait à Paris, en Conseil du gouvernement, le 27 avril 1848.

Les membres du gouvernement provisoire.

In Hachette, Les Savoirs de l’Ecole. Histoire. Cycle 3, 2002, p. 160.

L’abolition de l’esclavage

« Le gouvernement, considérant que l’esclavage porte atteinte à la dignité humaine et est une violation flagrante de la devise républicaine, Liberté, Egalité, Fraternité, décrète :

Art. 1. L’esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et les possessions françaises ; tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits.

Art. 8. Même en pays étranger, il est interdit à tout Français de posséder, d’acheter ou de vendre des esclaves. Toute infraction entraînera la perte de la citoyenneté française. »

Extraits du décret d’abolition de l’esclavage, 1848.

In Hatier, Histoire Géographie CM2, 2004, p. 38.

Les droits de la femme

« Aux citoyens français

On a proclamé la liberté, l’égalité et la fraternité pour tous : pourquoi ne laisserait-on aux femmes que des devoirs à remplir, sans leur donner les droits de citoyennes ? Quand ils abolissent tous les privilèges, ils ne voudront pas laisser une moitié de la nation sous la domination de l’autre. »

Jeanne Deroin, 1848.

In Hachette, Les Savoirs de l’Ecole. Histoire. Cycle 3, 2002, p. 161.

Portrait de Victor Schoelcher

« Depuis cinquante-quatre ans que je le connais, il n’a pas plus changé d’opinion que de costume. Depuis cinquante-quatre ans, il a la même redingote noire boutonnée jusqu’en haut, le même collet rabattu sur le même col en satin noir, les mêmes manchettes, le même chapeau à larges bords, comme il a les mêmes idées politiques, les mêmes idées de morale. »

Ernest Legouvé, Soixante ans de souvenirs, Paris, 1887.

In Istra, Multilivre CM2, 2004, p. 35.

Le malheur d’être esclave

« L’esclave vit dans l’abrutissement, au sein d’une déplorable promiscuité, avec un tel oubli de sa nature, qu’il ignore même son âge. Ses enfants, ses enfants ! ne sont pas à lui, il ne peut exercer aucune autorité paternelle : ils sont les esclaves du maître avant d’être ses fils. Celui-ci, dès qu’ils ont atteint l’âge de quatorze ans, peut les lui arracher, les donner, les vendre, en disposer à sa fantaisie, les jeter sur le marché public comme des veaux. Lors même que l’esclave a fini sa tâche, il ne lui est pas permis d’user de son temps et de sa personne en toute liberté. Il est encore obligé de faire ce que le maître lui ordonne, sous peine du fouet, de la prison, de la barre. L’esclave des colonies, en effet, n’est pas seulement attaché à la terre, il l’est aussi au maître, qui peut disposer de lui à tout instant, qui peut entrer dans son domicile, le jour, la nuit, à toute heure. L’esclave reste privé du droit le plus naturel, le droit de se déplacer. Il ne peut aller où il veut, et son maître peut le mener où il ne veut pas aller. L’esclave n’a point une minute qui soit véritablement à lui. »

Victor Schoelcher, Des colonies françaises. Abolition immédiate de l’esclavage, Paris, 1842.

In Istra, Multilivre CM2, 2004, p. 35.

LE SECOND EMPIRE

Victor Hugo, acteur de son temps. Contre Louis Napoléon Bonaparte

« Soldats ! Un homme vient de briser la constitution. Il déchire le serment qu’il avait fait au peuple, supprime la loi, étouffe le droit, ensanglante Paris, ligote la France, trahit la République. Soldats, ne suivez pas plus longtemps le malheureux qui nous égare. Livrez à la loi ce criminel. C’est un faux Napoléon. Protégez la patrie, propagez la révolution, délivrez le peuple, brisez les chaînes, défendez le droit. »

D’après un discours de Victor Hugo, 1851.

In Hatier, Histoire Géographie CM2, Magellan, 2004, p. 37.

Rétablissement de l’Empire

« Article 1 : La dignité impériale est rétablie. Louis Napoléon Bonaparte est empereur des Français, sous le nom de Napoléon III. »

Senatus-consulte du 7 novembre 1852.

In Hachette, Les Savoirs de l’Ecole. Histoire. Cycle 3, 2002, p. 162.

Victor Hugo contre le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte

« L’enfant avait reçu deux balles dans la tête.

Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;

On voyait un rameau béni sur un portrait.

Une vieille grand-mère était là qui pleurait.

Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,

Pâle, s’ouvrait : la mort noyait son oeil farouche ;

Ses bras pendants semblaient demander des appuis.

Il y avait dans sa poche une toupie en buis. […]

Monsieur napoléon, c’est son nom authentique,

Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ;

Il lui convient d’avoir des chevaux, des valets,

De l’argent pour son jeu, sa table, son alcôve,

Ses chasses : par la même occasion, il sauve,

La famille, l’église et la société ;

Il veut avoir Saint-Cloud plein de roses l’été,

Où viendront l’adorer les préfets et les maires ;

C’est pour cela qu’il faut que les vieilles grands-mères,

De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,

Cousent

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