Rôle Armée Francaise
Mémoire : Rôle Armée Francaise. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresla suppression des milices.
L'idée de conscription est déjà suggérée par les philosophes des lumières (XVIIIème siècle) comme Montesquieu, Diderot, Rousseau. La conscription moderne a été imaginée à partir de la Révolution française comme le mode de recrutement le plus adapté à la sécurité et à la défense du pays. Le service militaire est obligatoire pour tous les jeunes hommes, entre 18 et 25 ans, et dégagea ainsi les deux grands principes, de l'obligation militaire d'une part, de l'égalité d'autre part
Le 28 mai 1996, le président de la République française, Jacques Chirac, au cours d’une allocution télévisée, a annoncé une profonde réforme, reposant sur trois axes : passage à l’armée de métier, restructuration des industries d’armement et abandon du service militaire obligatoire. Il s’agit de mettre en place une Défense «plus efficace, plus moderne et moins coûteuse».
La réforme poursuit un objectif : une plus grande efficacité des armées françaises. La décision a été spontanément approuvée par la classe politique et l'opinion publique. (Elle apparaît comme la réforme la plus importante de toutes celles qui auront été engagées sous la présidence de Jacques Chirac)
La loi du 28 octobre 1997 a officialisé cette décision en «suspendant» la conscription. Celle-ci pourra être rétablie en cas de crise grave menaçant l'existence de la nation. La France s'est alignée sur les démocraties à l'anglo-saxonne (Royaume-Uni, États-Unis, Pays-Bas...), en se dotant d'une armée de métier.
2) L’organisation
L’armée est une des institutions majeures de la république placée sous la direction de ministère de la défense.
Elle est divisée en 4 branches bien distinctes : l’armée de terre, de l’air, la marine nationale et la gendarmerie. Elle dispose aujourd’hui de 770 000 militaires de métier, réservistes, paramilitaires et civils. Elle occupe la 14ème place en termes d’effectifs.
Les forces armées sont sous l’autorité du gouvernement. Le Président de la République porte le titre symbolique de chef suprême des armées. En effet, il est le seul à pouvoir décider d’une attaque contre toute agression du territoire français ou même une menace contre toute éventuelle menace pour ses ressortissants. La France étant une puissance nucléaire, seul le Président de la République peut autoriser l’utilisation de la force nucléaire par l’armée française d’après la constitution de la Vème république.
3) La force nucléaire
L'histoire de la Force de dissuasion nucléaire française, aussi nommée Force de frappe, commence officiellement en 1958, pendant la Guerre froide, lorsque le général de Gaulle décide de doter la France d'une force de dissuasion nucléaire.
le 13 février 1960 a lieu le premier essai français d'une bombe A à Reggane, dans le Sahara algérien.
Toute la stratégie militaire française repose sur la dissuasion nucléaire La base de la doctrine française est la volonté de conférer à l’arme nucléaire un rôle fondamentalement politique. Il s’agit « d’empêcher la guerre ». Mais il s’agit également de pouvoir affirmer, sur la scène internationale, que la France ne dépend d’aucune autre puissance pour ce qui est de sa survie.
En effet, la France est la 3ème nation à se doter d’une force de frappe indépendante après les USA et la Russie. Aujourd’hui encore elle est la 3ème puissance nucléaire avec 350 bombes actives derrière les USA et la Russie.
Le président de la République Jacques Chirac, confirme que l'utilisation de l'arme nucléaire contre « les dirigeants d'États qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous » et également « à ceux qui envisageraient d'utiliser des armes de destruction massive » pourrait être envisagée. Cependant, il insiste bien sur le fait que l'arme nucléaire n'est pas une arme conventionnelle. Et que la France, dans l'optique de limiter au maximum l'impact sur les civils, se dote de missiles ayant plus de souplesses, de flexibilités et de précisions.
Dans ce discours, le président Chirac a notamment précisé que les intérêts vitaux de l'État, défendus par la force de frappe, comprennent notamment — les intérêts vitaux des pays alliés de la France, ouvrant ainsi la voie à une véritable défense européenne.
II. L’armée française : son rôle, son utilité et son action
1) En France
L’armée française a plusieurs rôles :
- de préserver la sécurité du territoire français et de le protéger contre toute agression extérieure qui mettrait en péril la vie de ses citoyens
- d’intervenir lors de catastrophes naturelles (séismes, tempêtes, marées noires), de catastrophes terroristes (attentat), de grandes manifestations (Coupe du monde)
La gendarmerie assure des missions diverses qui font sa spécificité :
* des missions administratives : maintien de l'ordre, assistance et secours, circulation routière, police administrative.
* des missions judiciaires : recherchent des auteurs d'infractions à la loi pénale, enquêtes judiciaires.
* des missions militaires : police militaire, missions extérieures.
2) En Europe
Le rôle de l’armée français ne s’en tient pas qu’au territoire national. En tant que pays membre de l’Union Européenne elle est également tenue de maintenir la sécurité au sein de l’espace européen. Les pays européen sont regroupés au sein de la politique européenne de sécurité et de défense, une force internationale dédier a la défense de l’union mais qui n’a pas de réel poids diplomatique et militaire.
Plusieurs leaders européens se sont prononcés pour la création d’une force commune de décence européenne. La possibilité a été envisagée par le traité de Lisbonne.
3) Dans le monde
A part le fait d’être membre de l’Union Européenne, la France fait aussi partie des Nations-Unies, ce qui donne une grande responsabilité à l’armée française sur le plan international qui peut être amenée à effectuer des missions hors du territoire français sous la demande du conseil de sécurité de cette organisation.
De plus, le retour de la France dans le commandement milliaire intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) négocié par Nicolas Sarkozy, tourne la page ouverte par le général de Gaulle en 1966. Les Etats-Unis se sont déclarés « ravis » de ce retour, qui suscite de fortes oppositions en France, non seulement à gauche mais aussi dans une partie de la droite gaulliste ainsi qu’au Modem, dont le président François Bayrou a condamné la décision. Cette réintégration, quoi qu’en dise le président Sarkozy, marque une rupture avec la politique traditionnelle de la France. En effet la France perte un peu plus de sa souveraineté par rapport au US que lui avait rendu le général de Gaulle.
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