Victor Hugo Ruys Blas Acte 3 Scène 5

Salluste n’éprouve aucune humilité et sera irrespectueux face à son valet ce qui à l’époque est banal.

Cette pièce est un dialogue comportant une rivalité entre les deux personnages. Le maître, du à sa supériorité hiérarchique se moque indirectement de son valet. Mais, Ruy Blas ne se laisse pas abattre. On remarque que tout au long de la pièce, il cherche à convaincre Salluste de faire plus pour son pays en s’y investissant davantage tant sur le plan financier, humain que politique. « A grand tort d’aggraver les charges de l’Espagne ; Or il va falloir mettre une armée en campagne, nous n’avons pas d’argent et pourtant il le faut. »

Ruy Blas paraît donc comme un héros aimant son pays et cherchant donc à convaincre son maître d’être plus patriotique. La dernière ligne du texte décrit l’agacement de celui-ci face aux arguments du valet.

En définitive, on remarquera tout au long du texte un conflit plus ou moins subtile entre les deux personnages. Le maître du à sa supériorité sera nonchalant et cherchera à humilier son valet. Celui-ci tentera à plusieurs reprises d’influencer Salluste pour qu’il aide son pays. Cependant le maître aura le dernier mot avec cette phrase : « Mon cher, les grands seigneurs ne sont pas de vos cuistres »