Ruy Blas Acte Iv Scène Ii
Note de Recherches : Ruy Blas Acte Iv Scène Ii. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresgenres et des registres dans la pièce en lui conférant son aspect comique et son registre familier. De plus, à travers lui, Hugo donne une importance nouvelle au jeu de scène, et rompt avec les règles de versification.
1er mouvement : Monologue très animé, avec les points d’exclamation et l’interjection « ouf ». Le registre est de l’ordre du familier : « qui m’ont pris dans leurs serres » « cette grosse ville » « femme jaune ». Comparaison du vers 1576 n’a pas vraiment de sens. Annonce le récit de ses péripéties. Adverbes « Primo », « puis » et conjonctions de coordination « et » très nombreux qui expriment la successivité des péripéties racontées. Redondance du « et » en début de vers et à l’hémistiche du vers 1581 montre la désorganisation du discours de Don César. Pas de lien logique, mais ressemble plus à une liste de groupes nominaux : « cet embarquement absurde ; ces corsaires ». Rejet au vers 1581 : « et les tentations faites à ma vertu par cette femme jaune » et contrerejet au vers 1583 : « Le jour où j’arrive c’est fort ». L’alexandrin est disloqué. Rien n’est décrit précisément, absence de réalisme. Tout donne un aspect comique à ce discours. Exclamations : « Puis, quel roman ! », « c’est fort ». Aventures paraissent invraisemblables et Don César lui mm le dit. Rencontre de nouveau les alguazils : rythme binaire du vers 1585 : nom + épithète et à partir de là, accumulation de verbes conjugués à l’indicatif présent mais absence de mots de liaison qui crée encore effet de désorganisation + redondance du pronom personnel « je ». Description très vive de la course poursuite, qui s’enrichit en détails. Vers 1587 : pas de césure à la quatrième syllabe du vers et non à la 6e donc ne respecte pas ici l’alexandrin, crée effet de précipitation. Situation caractéristique des comédies burlesques : tombe dans la cheminée. Personnage dont les péripéties manquent tout à fait d’héroïsme : « Où je mets en guenilles mon manteau le plus neuf qui sur mes chausses pend ! » et haut en couleur « allègrement » ce qui fait de lui un personnage picaresque
2e mouvement : change tout à fait de sujet. Jure après son cousin, Don Salluste. Structure particulière du mouvement : une ou deux phrases/ une didascalie. Conserve même ton animé (ponctuation) et même registre de langage familier « sacripant ». Importance du décor décrit avec précision dans les didascalies, tout comme les costumes : accumulation d’épithètes. Aussi, on comprend qu’il a atterri dans la maison de Ruy Blas. Puis retour de nouveau, référence à sa course poursuite : pourpoint abîmé. Personnification comique du pourpoint « Il lutte », mis en valeur à la fin du vers. Importance de l’objet qui va faire naître le quiproquo final de la pièce : échange son manteau avec celui que Don Salluste avait donné à Ruy Blas. Jeu de scène prend, de plus en plus, une très grande place. Très vivant. Euphémisme « plus décent ». Aussi, Don César réacquière une certaine forme de noblesse/dignité par son nouvel habit ; quitte tout à fait son personnage de « Zafari » pour redevenir le vrai Don César. « C’est égal, me voilà revenu. » Très significatif, mise en valeur du terme « revenu » à la césure du vers. Reconquête d’identité.
3e mouvement : Adresse à Don Salluste. Gagne en sérieux. Volonté de se venger de son cousin. Termes qu’il emploie assez violents, inquiétants : « venger » « cousin damné » épouvantablement » qui s’étant sur tout un hémistiche au vers 1600 et « gibet ». Meilleur respect de la versification avec césure à l’hémistiche. Mais certaines choses viennent contrecarrer cet aspect : « quand j’aurai déjeuné » : préoccupation + importante est de manger ! Contraste renforcé par le fait qu’il est le deuxième hémistiche du vers qui contient l’adverbe « épouvantablement ». Toujours quête de son identité : « sous mon vrai nom ». Propos très imagés, métaphore du tigre qui fait référence au titre de l’acte suivant : Le tigre et le lion. (Tigre = Don Salluste et au vers 533, Don Salluste parlant de César « C’était un vrai lion. »). D’ailleurs, il s’animalise : « traînant ma queue » et animalisation des créanciers « suivis de leur petits ». Inversion des vers 1603 et 1604 pour comprendre le sens remettre dans l’ordre. Menace très inquiétante au futur « J’irai » + rythme très saccadé en deux temps : 2 syllabes, 4 syllabes, 2 syllabes, 4 syllabes (vers 1601). Droiture du personnage dont la vengeance est justifiée fait de lui un personnage qui pourrait être digne de la tragédie, mais idée de suite contre balancée avec la didascalie : matérialiste ; « Voyons d’abord où m’ont jetés ses perfidies ». Priorités ne sont pas celles de la vengeance mais le matériel. Dans les derniers vers, référence à la tragédie assez comique :
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